1. Profil d’ALD

ALD est le leader de la location de véhicules longue durée en Europe et gère plus de 1,81 million de véhicules au sein de 43 pays dans le monde. 

Grâce à un vaste réseau international, ALD fournit aux clients une flexibilité totale dans la gestion de leur flotte, du simple financement des véhicules à l’externalisation complète.

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Le Document d’Enregistrement Universel a été déposé le 12 avril 2023 auprès de l’AMF, en sa qualité d’autorité compétente au titre du règlement (UE) 2017/1129, sans approbation préalable conformément à l’article 9 dudit règlement.


Le Document d’Enregistrement Universel peut être utilisé aux fins d'une offre au public de titres financiers ou de l’admission de titres financiers à la négociation sur un marché réglementé s'il est complété par une note d’opération et le cas échéant, un résumé et tous les amendements apportés au Document d’Enregistrement Universel. L’ensemble alors formé est approuvé par l’AMF conformément au règlement (UE) 2017/1129.

Ce document est une traduction en Français du Document d’Enregistrement Universel de la Société dont la version officielle est en Anglais.
Il n'a été établi que pour les besoins du public français.

1.1Historique et développement

La Société a été constituée en 1998 sous son ancienne dénomination sociale « Lysophan ». En 2001, l’ancienne dénomination sociale a été remplacée par « ALD International ». En mars 2017, la dénomination sociale est devenue « ALD ».

Les étapes importantes du développement d’ALD comprennent l’acquisition par Société Générale, sa société mère, de l’activité européenne de location de véhicules de Deutsche Bank en 2001 et de Hertz Lease Europe en 2003, consolidant ainsi la position de leader du Groupe sur presque tous ses principaux marchés européens.

Depuis 2004, le Groupe a créé plusieurs filiales en Europe centrale et en Europe de l’Est, ainsi qu’en Amérique du Sud, en Afrique et en Asie. Le Groupe est présent dans les BRIC (Brésil, Russie, Inde et Chine, qu’ALD a quittée en 2020) et s’est développé dans d’autres pays d’Amérique latine, notamment au Mexique, au Chili, au Pérou et en Colombie, et dispose ainsi d’une position forte sur des marchés à l’extérieur de l’Europe de l’Ouest.

En 2021, ALD a renforcé ses positions en Europe avec l’acquisition de Bansabadell Renting, qui renforce sa présence en Espagne, et Fleetpool, leader de la souscription numérique de contrats en Allemagne. De plus, sa prise de participation dans Skipr lui a offert de nouvelles opportunités de croissance en matière de transition de la mobilité, avec un accès numérique à des plateformes multimodales, flexibles et durables, et la capacité de développer l'offre d'ALD Move en Europe.

En janvier 2022, ALD a annoncé son intention d'acquérir LeasePlan, l'une des principales entreprises de gestion de flotte et de mobilité au monde, dotée d'un parc automobile de 1,6 million de véhicules au 31 décembre 2022, afin de créer le leader mondial de la mobilité durable. 

En 2009, le Groupe a conclu une alliance de coopération stratégique mondiale avec Wheels, spécialiste et leader en gestion de flotte automobile pour les grandes entreprises en Amérique du Nord. En 2012, le Groupe a conclu une alliance similaire avec Fleet Partners, étendant ainsi son offre à la zone Asie-Pacifique. En 2014, une autre alliance stratégique a été conclue avec ABSA (Absa Vehicle Management Solutions, société basée en Afrique du Sud), qui a permis au Groupe d’étendre son offre à l’Afrique du Sud. En 2016, le Groupe a élargi ses partenariats stratégiques en Amérique latine : en Argentine avec Autocorp et en Amérique centrale avec Arrend. En 2020, se sont ajoutés de nouveaux partenariats en Asie, notamment avec Mitsubishi Auto Leasing Corporation au Japon, Mitsubishi HC Capital Inc. en Malaisie et Shouqi en Chine. Au total, la présence mondiale du Groupe couvre, directement ou à travers les alliances, 59 pays au 31 décembre 2022. 

Outre ses partenaires régionaux, le Groupe a conclu plus de 200 partenariats avec des constructeurs automobiles, des banques et des compagnies d’assurance, des fournisseurs d’énergie et des plateformes de mobilité. Outre sa distribution directe, le Groupe met à profit ces canaux de distribution indirects pour proposer ses services de location longue durée et de gestion de flotte.

En 2017, Société Générale a vendu 20,18 % du capital social émis d’ALD via son introduction en Bourse annoncée le 5 juin 2017. L’objectif de cette introduction en Bourse était de permettre au groupe ALD d’accroître sa visibilité et sa notoriété dans l’écosystème de la mobilité, d’accéder à de nouveaux modes de financement et d’augmenter sa capacité à accélérer son développement et à saisir des opportunités de croissance dans les marchés B2B (clients entreprises) comme B2C (clients particuliers). Les actions d'ALD ont été admises aux négociations sur le marché réglementé d’Euronext Paris le 16 juin 2017. Le prix initial de l’offre, à 14,30 euros par action valorisait la totalité des actions de la Société à 5,78 milliards d’euros.

En 2020, ALD a tenu son premier Capital Markets Day et présenté son plan stratégique Move 2025.

En décembre 2022, ALD a réalisé avec succès une augmentation de capital de 1,2 milliard d'euros, assurant ainsi le financement d'une partie de la composante en numéraire du prix d'acquisition de LeasePlan, annoncée en janvier 2022. La finalisation de cette acquisition est attendue le 28 avril 2023, sous réserve notamment des approbations réglementaires restantes et de la réalisation d'autres conditions suspensives usuelles.

1.2Profil détaillé

1.2.1Business model

ALD est un groupe de location longue durée(1) ("Location longue durée) et de gestion de flotte(2) ("Gestion de flotte") avec une flotte sous gestion de 1,806 million de véhicules au 31 décembre 2022. A cette date, le Groupe était présent directement dans 43 pays et indirectement, via des alliances commerciales, dans 16 pays, renforçant ainsi sa couverture géographique. Le Groupe intervient sur l’ensemble de la chaîne de valeur de la location longue durée, avec un focus sur les solutions englobant une large gamme de services qui peuvent également être fournis de manière autonome.

Le Groupe bénéficie de sources de revenus variées, qui se décomposent en : Marge des contrats de location ("Marge des contrats de location"), Marge des services ("Marge des services") et Résultat des ventes des véhicules d’occasion ("Résultat des ventes des véhicules d’occasion").

Dans le cadre de son activité principale, la location longue durée, le Groupe procède à l’acquisition de véhicules dans l’objectif de les louer à ses clients. Durant la période de location, il réalise une marge financière (ou Marge des contrats de location) égale à la différence entre, d’une part, le chiffre d’affaires perçu des clients pour les contrats de location, qui équivaut à l’amortissement attendu du véhicule loué plus le taux d’intérêt du financement du véhicule ainsi que d’autres frais associés, et, d’autre part, les coûts liés au contrat de location, composés des coûts liés à l’amortissement attendu du véhicule loué ainsi que des coûts liés au financement supportés par le Groupe pour l’acquisition du véhicule concerné.

Le Groupe génère également des revenus grâce à la large gamme de services qu’il propose à ses clients dans le cadre de la location longue durée et de la gestion de flotte, tels que l’entretien et la réparation, l’assurance, la gestion des pneumatiques et les véhicules de remplacement. Ces revenus, appelés Marge des services, représentent la différence entre les coûts fixes facturés dans le loyer mensuel et les coûts encourus par le Groupe pour fournir ces prestations.

Enfin, le Groupe génère des revenus issus de la revente de ses véhicules occasion au terme des contrats de location, appelé Résultat des ventes des véhicules d’occasion. Le Groupe commercialise et vend les véhicules d’occasion au terme de leur location par l’intermédiaire de différents canaux : concessionnaires, directement aux utilisateurs des véhicules ou ventes aux clients particuliers via des enchères, respectivement par le biais de ses plateformes d’enchères et de vente en ligne de véhicules (ALD Carmarket), ou dans l’un des 51 showrooms établis dans 20 pays. ALD Carmarket est devenu le principal canal utilisé pour commercialiser et revendre les véhicules d’occasion. Via ce site, le Groupe peut également commercialiser, pour le compte de ses clients et partenaires, des véhicules d’occasion qui ne lui appartiennent pas et encaisse une commission sur le produit de la vente.

Le tableau ci-dessous donne la répartition des trois principales sources de revenus composant le résultat brut d’exploitation consolidé du Groupe pour les exercices clos les 31 décembre 2022, 2021 et 2020 :

(en millions d’euros)

Clôture au 31 décembre 2022

31/12/2021

31/12/2020

Marge des contrats de location

1 181,1

732,8

604,4

Marge des services

703,2

650,0

652,0

Résultat de la vente de véhicules d’occasion

747,6

437,7

61,1

Résultat brut d’exploitation

2 631,8

1 820,6

1 317,5

 

1.3Technologies de l’information

Les systèmes informatiques et les télécommunications font partie intégrante de la politique du Groupe relative à la gestion des points de vente et des réservations tous réseaux de distribution confondus. La mission du service informatique central du Groupe couvre essentiellement le système de gestion des locations utilisé par la plupart des filiales, la plateforme d’enchères en ligne destinée aux professionnels pour l’acquisition de véhicules d’occasion, ainsi que d’autres domaines importants tels que la plateforme MyALD. Les principales filiales du Groupe disposent de leur propre service informatique et généralement d’une plateforme exclusive, qu’elles gèrent localement avec l’aide de prestataires externes au besoin. La Direction informatique centrale du Groupe approuve les budgets informatiques des filiales. Les équipes informatiques décentralisées sont supervisées localement. Cependant, les systèmes informatiques dédiés aux filiales de taille moins importante sont généralement pris en charge par la Direction informatique centrale du Groupe. Les solutions informatiques locales, en particulier celles qui ont trait à l’innovation, sont développées par les filiales du Groupe au moyen des ressources centrales qui leur sont affectées à des fins de déploiement dans d’autres pays.

L’outil central de back-office est la pièce maîtresse du système d’information du Groupe et équipe la plupart des filiales qui ne disposent pas de leur propre service informatique. Cette application prend en charge la totalité des activités et processus back-office du Groupe et couvre tout le cycle du contrat et l’ensemble des actifs, ainsi que toute la gestion des services liés aux véhicules. ALDAVAR, le logiciel du Groupe développé en interne, est progressivement remplacé par une solution reconnue du marché, SOFICO MILES.

Le Groupe cherche à offrir des services innovants et peu coûteux. Pour ce faire, il investit régulièrement pour maintenir et améliorer son système informatique. Tous les projets informatiques sont soumis à une évaluation régulière et centralisée, sur la base des besoins opérationnels. Les projets techniques destinés à établir et à garantir la continuité des services et leur sécurité font l’objet d’une attention particulière. La valeur ajoutée de chaque projet d’application visant à maintenir ou à améliorer les fonctionnalités opérationnelles du système est évaluée au regard notamment de la croissance du chiffre d’affaires, de la réduction des coûts et des risques juridiques.

Un Comité d’architecture et de stratégie du système d’information est chargé au niveau holding de vérifier la conformité de la stratégie informatique du Groupe au regard des principaux piliers transversaux (activité de gestion de projets, architecture, infrastructure, sécurité, données et processus fonctionnels). Cette stratégie s’insère dans les directives établies par Société Générale (en tenant compte des spécificités de l’activité du Groupe). Le Groupe a défini des principes de sécurité conçus pour réduire le risque de fuite d’informations et de fraude externe et renforcer la fiabilité des services proposés sur Internet, tout en préservant l’expérience client. La politique de sécurité du Groupe est définie conformément au dispositif de sécurité mis en place par Société Générale. Chaque entité du Groupe doit intégrer ses propres besoins et tenir compte du contexte (organisationnel, structurel, législatif, réglementaire, contractuel et technologique) dans lequel elle évolue. Toutes les politiques de sécurité locales liées à l’information doivent être validées conformément à la politique spécifique du Groupe. Chaque entité doit désigner un Correspondant sécurité local, qui sera chargé de la sécurité informatique de l’entité ou de la région considérée. Ce Correspondant sécurité est tenu d’appliquer les procédures du Groupe et d’établir/de mettre à jour les politiques de sécurité locales.

L’environnement numérique des applications du Groupe repose sur six grandes plateformes développées en interne ou en partenariat avec certains clients et fournisseurs privilégiés : ALDNet, MyALD, ALD Carmarket, Car Sharing, Telematics (Vinli) et IDF (International Digital Framework). Ces plateformes bénéficient d’une démarche d’amélioration continue (telle que l’adaptation de MyALD au segment B2C) ou d’élargissement à de nouveaux pays ou partenariats clients. Ces nouveaux modules et ces innovations ont également pour objectif d’encourager la prise de décision fondée sur les données (Big Data), d’adapter les produits et les prix en temps réel (Dynamic Pricing) et, plus généralement, d’accélérer le développement numérique et de renforcer la stratégie de gestion de la relation client (CRM dans le cloud). Ces spécificités offrent au Groupe le double avantage de réaliser des économies d’échelle en mutualisant ses ressources techniques entre plusieurs solutions et de permettre un déploiement rapide dans l’ensemble de ses filiales.

Pour plus d’informations sur les risques informatiques consulter la section 4.5.1 « Risques informatiques » du présent Document d'Enregistrement Universel.

1.4Stratégie

ALD dispose d’un positionnement unique pour prendre la tête de l’écosystème de la mobilité en pleine mutation :

  • les tendances de marché telles que le nouveau visage de la mobilité urbaine, la prise de conscience des enjeux environnementaux, les modes de vie numériques plébiscitant toujours plus de mobilité « à la demande », le passage de la propriété à l’usage, vont s’accélérer dans les prochaines années ;
  • la sensibilité accrue aux risques climatiques et les facteurs réglementaires stimuleront les ventes de voitures électriques. Les incitations fiscales mises en place dans plusieurs pays européens ont rendu ces produits plus intéressants et plus abordables. En outre, les services pour véhicules connectés tels que la livraison sans contact et le parcours client digitalisé deviennent essentiels pour les consommateurs ;
  • enfin, l’industrie devrait poursuivre sa consolidation, les acteurs locaux et les start-ups dans le secteur de la mobilité offrant des opportunités d’acquisitions ciblées.

Dans ce contexte, le développement des ressources d’ALD est essentiel pour profiter de la dynamique et améliorer encore le positionnement de marché déjà solide de l’entreprise sur le long terme. Cette exigence a conduit à la mise en place du plan Move 2025 qui repose sur quatre axes majeurs.

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1.4.1Move for customers : être reconnu comme le fournisseur de produits et de services le plus innovant

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Préalablement à l'annonce de son projet d'acquérir LeasePlan, ALD s’était fixé un plan stratégique ambitieux pour atteindre 2,3 millions de contrats d’ici 2025, y compris des acquisitions. ALD continuera à mettre à profit ses ressources propres (couverture géographique étendue, échelle, financement, expertise en gestion de flotte, efficacité opérationnelle, expérience des partenariats et fonctionnalités numériques), tout en adaptant le modèle existant pour répondre aux nouvelles opportunités de marché. Accélérer la révolution numérique sera essentiel pour permettre à ALD de répondre aux enjeux des prochaines années :

  • développer et déployer de nouveaux services de mobilité (ex. : ALD Flex – offre de leasing flexible, ALD Electric – offre complète dédiée aux véhicules électriques, voitures connectées, produits d’assurance Pay-As-You-Drive ("PAYD") et Pay-How-You-Drive ("PHYD")). En particulier, l’offre de mobilité ALD Move, un assistant de voyage multimodal et personnel donnant aux utilisateurs un large accès aux options de mobilité (vélo électrique, covoiturage, carte mobilité, autopartage), a été améliorée du fait de l’acquisition en 2021 d’une participation dans la start-up Skipr prestataire de services de mobilité. Avec ces produits, ALD vise une croissance annualisée de 12 % sur la location longue durée aux particuliers et les nouvelles offres de mobilité ;
  • continuer d’investir dans le Cadre numérique international (International Digital Framework – IDF), un écosystème modulaire et évolutif de solutions. Cet outil à la pointe du progrès dote ALD d’un solide avantage concurrentiel et permet à l’entreprise de conquérir de nouveaux partenaires grâce à une solution adaptable et flexible ;
  • porter une attention permanente à la satisfaction client, enjeu également essentiel dans un monde où le numérique transforme la relation commerciale et où l’opportunité de renforcer la marque à chaque point de contact devient un défi. ALD produit des résultats solides grâce à un programme ciblé sur l’excellence du service à la clientèle qui sera complété au cours des prochaines années par des efforts supplémentaires sur les processus d’exploitation.

ALD redoublera d’efforts sur le développement de la location multicycles et l’allongement du cycle de vie des actifs à travers trois canaux : les ventes aux concessionnaires automobiles, les ventes aux clients particuliers et la location de voitures d’occasion.

Cette stratégie répond à la fois (i) à la demande croissante de location de voitures d’occasion, amplifiée par la pandémie et (ii) à l’objectif d’ALD de mieux atténuer le risque lié à la valeur résiduelle et (iii) à la nécessité de fournir des canaux efficaces et diversifiés pour les véhicules d’occasion, garantissant que le processus de revente donne des résultats optimaux.

1.5Acquisition de LeasePlan

L'acquisition de LeasePlan, dont la finalisation est attendue le 28 avril 2023, sous réserve notamment des approbations réglementaires restantes et de la réalisation d'autres conditions suspensives usuelles, devrait renforcer la position d’ALD dans cet environnement en mutation. La stratégie d’ALD est de poursuivre son développement afin de saisir la dynamique de croissance et renforcer davantage le positionnement de l’entreprise sur ses marchés à long terme. Dans cette optique, l’acquisition de LeasePlan constituera une véritable transformation qui contribuera à accélérer la mise en œuvre de la stratégie d’ALD.

1.5.1Motivations

1.5.1.1Complémentarité d’ALD et de LeasePlan

Le regroupement d’ALD et de LeasePlan devrait dégager d’importantes synergies et ouvrir des opportunités pour tirer le meilleur parti de la mutualisation des savoir-faire et des points forts complémentaires des deux sociétés.

Clientèle

ALD et LeasePlan sont au service des trois mêmes segments de clientèle (grandes entreprises, PME, particuliers), mais chacune des deux entreprises est leader dans des secteurs distincts.

La clientèle de LeasePlan couvre de grandes et très grandes entreprises nationales et internationales et la société est particulièrement performante sur ce segment, où les clients d'ALD et de LeasePlan se recoupent peu.

ALD a tissé un solide réseau de partenariats avec plus de 200 partenaires couvrant un large éventail de secteurs. Ce réseau a permis à l’entreprise d’élargir rapidement sa présence auprès des PME et de la clientèle de particuliers.

Cette complémentarité devrait offrir à l’entité combinée la meilleure implantation possible sur tous les segments.

Produits et numérisation

Les deux sociétés ont construit un solide historique de performances en matière d’innovation et de numérisation. L'entité combinée devrait permettre à l’entité combinée d’occuper des positions de leader sur la plupart des nouveaux marchés de la mobilité et des segments de clientèle, aidée en cela par les récentes acquisitions de Fleetpool, premier acteur dans la souscription numérique en Allemagne, et Skipr, plateforme numérique MaaS de premier plan dédiée aux entreprises en Europe. Les offres spécifiques sur les véhicules utilitaires légers et les services proposés aux clients spécialisés dans la gestion de flotte pour la logistique du dernier kilomètre comptent parmi les domaines de spécialisation de LeasePlan.

Assurance, Services et Opérations

ALD et LeasePlan proposent des solutions d’assurance complémentaires, avec l’activité de réassurance pour ALD et la société d’assurance automobile captive pour LeasePlan. Les deux entreprises peuvent s’appuyer sur un réseau étendu de prestataires de services captifs et non captifs pour les réparations, l’entretien, le remplacement des pneumatiques, les dommages consécutifs aux accidents.

Revente de véhicules

ALD et LeasePlan sont expérimentées dans la conception de plateformes de revente de véhicules : ALD Carmarket et CarNext respectivement. ALD Carmarket vend plus de 250 000 véhicules par an dans 41 pays et exploite un réseau physique dans 20 d’entre eux. CarNext a été cédée par LeasePlan dans une opération de carve out et acquise ensuite par Constellation Automotive Group (« CAG ») en 2021, qui devrait devenir l’un des acteurs majeurs dans la vente digitale de véhicules d’occasion en Europe au travers de ses différentes participations dans CarNext et BCA. CAG sera un partenaire de choix dans la future stratégie  de revente de véhicules d’ALD.

Financement

ALD bénéficie d’une structure de financement et de notations de crédit solides (notation de la dette d’ALD : BBB par S&P/BBB+ par Fitch, les deux sous Credit Watch positif) grâce au soutien de Société Générale qui facilite l'accès au financement externe. LeasePlan est également un émetteur bien établi sur le marché des titres de dette et bénéficie d'une solide qualité de crédit (S&P BBB-/Fitch BBB+/Moody's Baa1). Les notations de la dette d’ALD devraient être rehaussées à A- tant par S&P que par Fitch après la finalisation de l’acquisition. LeasePlan collecte des dépôts en Allemagne et aux Pays-Bas. L’entité combinée devrait donc disposer d’un socle de sources de financement élargi (les dépôts, les emprunts auprès de banques commerciales, les obligations et les titrisations devraient respectivement compter respectivement pour approximativement 25 %, 10 %, 25 % et 10 % du financement total dans la structure de financement combinée cible), tout en continuant de profiter de l’appui de Société Générale (qui devrait contribuer à hauteur de 30 % environ).

De surcroît, ALD prévoit d’émettre 750 millions d’euros de dette Additional Tier One et 1 500 millions d'euros de dette Tier 2, entièrement souscrits par Société Générale à la clôture de l’acquisition.

ALD ambitionne un positionnement solide en terme de capital, avec environ 12 % de ratio Common Equity Tier 1 (“CET1”) et du capital Additional Tier 1 et Tier 2, assurant le maintien d'un coussin de réserves adéquates par rapport aux exigences de solvabilité. ALD afficherait un ratio total de fonds propres d'environ 16 %.

Implantation géographique

ALD et LeasePlan bénéficient d’une large couverture géographique comprenant respectivement 43 et 28 pays, et 44 pays pour l’entité combinée (18) au 31 décembre 2022. Les deux sociétés sont largement présentes dans des zones géographiques similaires (en particulier, dans les pays les plus importants en termes de flotte que sont la France, les Pays-Bas, l’Allemagne, le Royaume-Uni, l’Espagne et l’Italie). Leur regroupement les dotera d’une implantation plus équilibrée sur les marchés européens économiquement plus matures.

1.5.1.2Synergies et création de valeur attendues après l’acquisition

Le regroupement d’ALD et de LeasePlan devrait générer d’importantes synergies et ouvrir des opportunités pour tirer le meilleur parti des compétences mutualisées des deux sociétés. Acteur majeur de la mobilité mondiale, ALD tirera profit d’un marché à croissance rapide soutenu par des mégatendances sous-jacentes robustes, en particulier :

  • le passage de la « propriété » à l’« usage » sur tous les segments de clientèle : grandes entreprises, PME, particuliers (B2B2E compris (19)) ;
  • la transformation numérique axée sur les données dans le domaine de la mobilité ; et
  • 1la transition vers une mobilité durable et sans émissions.
1.5.1.2.1Taille

L’accroissement de sa taille avec une flotte réunissant au total près de 3,3 millions de véhicules (20) au 31 Decembre 2022 offrira à ALD plusieurs avantages déterminants.

Grâce au regroupement avec LeasePlan, ALD serait en mesure de proposer une offre et une couverture mondiale sur tous les segments de clientèle (grandes entreprises, PME, particuliers) et une gamme élargie de produits et de services. L’Acquisition permettrait également à ALD d’anticiper les futurs besoins du marché et de satisfaire les attentes des clients grâce à son excellence opérationnelle et l’optimisation de ses processus d’approvisionnement.

L’entité combinée bénéficiera d’une couverture géographique plus équilibrée, entre les pays d’exercice de l’activité les plus avancés économiquement :

Flotte de l’entité combinée au 31 décembre 2022
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Les importants volumes d’approvisionnement de l’entité combinée apporteraient à ALD d'importantes opportunités d’économies de coût, grâce aux remises sur les volume :

  • flotte de l’entité combinée d’environ 3,3 millions de véhicules au 31 décembre 2022 ;
  • environ 800 000 véhicules et 4 millions de pneumatiques achetés par an ;
  • autres achats directs et indirects comprenant d’autres produits et services associés au véhicule, ainsi que des services liés à la Société (services informatiques, immobiliers, etc.).

Après ce changement de taille majeur, l’entité combinée sera mieux positionnée pour affronter la concurrence des captives des constructeurs automobiles (tels que VW, Toyota et RCI Mobilize) et d’autres sociétés accédant au marché de la location automobile longue durée ou cherchant potentiellement à le pénétrer.

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1.5.1.2.2Numérique

Après l’acquisition, ALD estime se trouver idéalement placé pour prendre la tête de la transformation numérique dans son secteur, misant sur les mégatendances de la croissance mondiale dans l’univers de la mobilité durable.

Cette opération donnera à l’entité combinée davantage de ressources pour investir et concevoir de nouveaux produits et services auxiliaires de mobilité. À titre d’information, les investissements stratégiques (21) de l'entité combinée dans ce domaine représentait approximativement 400 millions d’euros en 2021. Le nouvel ensemble pourra ainsi mettre en œuvre de nouveaux modèles économiques numériques reposant sur les savoir-faire essentiels à la chaîne de valeur.

1.5.1.2.3Développement durable

Après l’acquisition, l’entité combinée a vocation à devenir un géant mondial des solutions de mobilité durable et un partenaire de choix pour accompagner la transition de ses clients vers les véhicules électriques.

Part des VE(22) dans les livraisons de véhicules neufs
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1.5.1.2.4Création de valeur pour les actionnaires grâce à la création du leader mondial de la mobilité durable

Le nouvel ensemble devrait être bien positionné pour saisir les opportunités de croissance dans le secteur de la mobilité durable. Portée par son offre élargie, sa couverture géographique et ses fonctionnalités digitales étendues, l’entité combinée connaîtraît une croissance soutenue sur tous les segments de clientèle.

Les importants gains de synergie apportés par ce rapprochement et les atouts complémentaires d’ALD et de LeasePlan devraient être créateurs de valeur pour les actionnaires d’ALD.

Cette acquisition transformante devrait positionner ALD pour une croissance à long terme de la flotte d'au moins 6 % par an après l'intégration.

ALD cible un coefficient d’exploitation(23) (hors résultat des ventes de véhicules d’occasion) compris entre 46 % et 47 % en 2025, ce qui constitue une amélioration significative par rapport au ratio de 56 %(24) de l’entité combinée en 2022. Cette amélioration de l’efficacité devrait encore renforcer la résilience de l’entreprise à travers le cycle économique.

L’amélioration de l’efficacité proviendra des effets d’échelle et des synergies de coûts. En rythme annuel, les synergies opérationnelles et d’approvisionnement sont estimées à environ 440 millions d’euros par an avant impôt et devraient se matérialiser complètement d’ici 2025. L’optimisation de l’approvisionnement y contribuerait fortement grâce aux synergies réalisées sur les dépenses liées aux véhicules et aux pneumatiques et grâce aux économies de coûts sur les services et frais indirects. Le reste viendrait des autres synergies opérationnelles. Les coûts de restructuration sont estimés au total à près de 475 millions d’euros avant impôt, engagés de 2022 à 2025.

ALD cible un ratio de distribution de dividendes de 50 % sur la période 2022-2025. Cette transaction devrait être source de performances solides et fortement créatrice de valeur pour les actionnaires d’ALD. 

2. Rapport de gestion

Organisation du groupe ALD

L’organigramme simplifié ci-dessous reproduit l’organisation juridique du Groupe à la date du présent Document d’Enregistrement Universel. Les pourcentages indiqués ci-dessous représentent les pourcentages de capital social et de droits de vote. L'entité ALD S.A. n’exerce aucune activité de location. Son rôle principal est d’agir en tant que société holding pour les filiales du Groupe, de définir l’orientation stratégique du Groupe et de superviser les activités des sociétés opérationnelles du Groupe. Les fonctions centrales d’ALD incluent notamment les activités clés suivantes :

  • la supervision des filiales ;
  • la gestion des relations avec les grands comptes entreprises et les partenaires ;
  • 1la fonction centrale d’achat afin de négocier des primes au volume avec les constructeurs et d’autres fournisseurs (de pneumatiques, de location à court terme, etc.) ;
  • la coordination de trésorerie, y compris la gestion des émissions obligataires à moyen terme (EMTN) du Groupe ;
  • la fonction finance ;
  • la fonction relations investisseurs ;
  • la fonction communication ;
  • la fonction responsabilité sociétale des entreprises ;
  • la fonction Pricing ;
  • des fonctions de secrétariat général couvrant le juridique, la conformité, les risques et le contrôle interne ;
  • des fonctions de support informatique.
Organigramme simplifié au 31 décembre 2022
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Relations avec Société Générale et financement

Financement

Au 31 décembre 2022, Société Générale contribue à hauteur de 69 % au financement de la dette du Groupe à des conditions de concurrence normales. Les 31 % restants consistent en financements garantis et non garantis, principalement levés sur les marchés de capitaux, ou obtenus de banques externes locales. Société Générale peut également être amenée, le cas échéant, à fournir des garanties aux établissements bancaires externes locaux qui financent ALD.

Les fonds apportés par Société Générale sont octroyés via Société Générale Luxembourg, Société Générale Paris, ainsi que ses succursales ou filiales locales. Société Générale Luxembourg et Société Générale Paris financent la trésorerie centrale du groupe ALD, qui octroie à son tour des prêts libellés dans différentes devises aux filiales opérationnelles du Groupe ainsi qu’aux sociétés holding intermédiaires de ce dernier. 

Le montant total des prêts octroyés à la trésorerie centrale du Groupe par Société Générale Luxembourg et Société Générale Paris s’établissait à 12 158 millions d’euros au 31 décembre 2022 (10 876 millions d'euros au 31 décembre 2021), avec une maturité résiduelle moyenne de 2 ans. Le Groupe bénéficie également d’un accord de financement intragroupe qui s’applique aux entités Société Générale. Cet accord prévoit les conditions générales d’octroi des prêts consentis par Société Générale ou l’une de ses filiales aux autres entités Société Générale. L’accord a été conclu pour une durée illimitée et peut être annulé par chacune des parties moyennant un préavis d’un mois, les prêts existants restant soumis à l’accord jusqu’à leur remboursement.

Le reste du financement du SG est assuré soit par des succursales locales du SG, soit par des filiales. Le montant total des prêts octroyés au Groupe par Société Générale, incluant ses succursales et filiales, s’établissait à 13 711 millions d'euros (13 718 millions d'euros, incluant les prêts consentis aux entités destinées à la vente) au 31 décembre 2022.

Le Groupe entend maintenir son programme d’émissions sur les marchés de capitaux dans les années à venir. 

Société Générale assure la couverture des besoins de financement de l'ALD tant dans des conditions normales d'exploitation que dans des conditions de stress.

Filiales

Principales filiales

Les principales filiales directes ou indirectes de la Société sont décrites ci-dessous.

Temsys SA (France) est une société anonyme détenue à 100 % par la Société. Son objet social porte essentiellement sur l’acquisition, la vente et la location longue durée de véhicules et le courtage en assurance. Temsys SA détient indirectement 100 % de Parcours SAS.

ALD Automotive Italia SRL (Italie) est une société à responsabilité limitée (societa a responsabilita limitata) indirectement détenue à 100 % par la Société. Son objet social porte essentiellement sur la location courte durée et longue durée de véhicules, la vente et l’achat de véhicules de transport routier, l’exploitation de garages et d’ateliers de mécanique, l’entretien et la réparation de véhicules de transport routier directement et via des tiers, ainsi que la fourniture de services annexes.

ALD Automotive Group Limited (Royaume-Uni) est une société à responsabilité limitée et une filiale indirecte détenue à 100 % par la Société. Son objet social porte essentiellement sur la location et la location longue durée de voitures et de véhicules légers.

ALD Autoleasing D GmbH (Allemagne) est une société à responsabilité limitée et une filiale indirecte détenue à 100 % par la Société. Son objet social porte essentiellement sur la location à court, moyen et long termes de biens mobiliers de toute nature, en particulier des voitures nationales et étrangères.

ALD Automotive SAU (Espagne) est une société anonyme (sociedad anónima) indirectement détenue à 100 % par la Société. Son objet social porte essentiellement sur l’étude, la coordination, la planification, le calcul des coûts, la gestion de l’achat et de la vente et la location sans financement de véhicules et de flottes de véhicules pour les particuliers et les personnes morales, publiques ou privées, ainsi que la gestion, le conseil et l’optimisation du coût de ces services et des services annexes, et le courtage d’assurance.

Axus SA (Belgique) est une société anonyme. Son objet social porte essentiellement sur la production, la commercialisation, l’exploitation, la location, y compris le financement, de tout élément se rapportant directement ou indirectement à l’équipement des véhicules à moteur, l’équipement d’autres moyens de transport, l’ingénierie mécanique ou autre. De plus, l’entreprise est en mesure de proposer tous les services et solutions de mobilité, à la fois en termes de déplacement, d’espaces de travail et de connexions, et elle intervient en qualité d’intermédiaire pour les sociétés offrant des solutions de mobilité.

ALD Re DAC (Irlande) est une société à responsabilité limitée à activité désignée indirectement détenue à 100 % par la Société. Son objet social consiste essentiellement à exercer des activités de réassurance, à conclure des contrats de rétrocession de toute nature et à payer ou régler les réclamations formulées à l’encontre de la Société dans le cadre d’un contrat. Elle fournit également des services de gestion et d’administration d’activités de souscription de réassurance, de consultation et de conseil en matière d’assurance et de réassurance et de traitement des réclamations.

Axus Luxembourg SA (Luxembourg) est une société anonyme indirectement détenue à 100 % par la Société. Son objet social porte essentiellement sur la location de biens meubles de toute nature et de biens immobiliers, ainsi que l’aide au financement des entreprises dans lesquelles elle détient une participation.

Axus Nederland BV (Pays-Bas) est une société anonyme (besloten vennootschap) privée indirectement détenue à 100 % par la Société. Son objet social porte essentiellement sur la vente, l’achat, la location, la location longue durée, l’importation et l’exportation de biens (en particulier de véhicules à moteur) et la prise de participation dans des sociétés. Elle fournit également des services financiers, de gestion et administratifs auxdites sociétés.

Pour plus d’informations, cf. section 6.2 "Notes relatives aux comptes consolidés", note 38 "Périmètre de consolidation". Pour plus d’informations concernant les cessions et acquisitions récentes, cf. section 6.2, note 7 "Évolution du périmètre de consolidation durant l'exercice clos le 31 décembre 2022" dans les états financiers consolidés et la section 2.1.4.1 "Investissements historiques" de ce Document d'Enregistrement Universel.

2.1Revue analytique de l’activité 2022

2.1.1Indicateurs clés

Le tableau suivant présente les indicateurs clés de performance du Groupe (« KPI ») pour les exercices clos aux 31 décembre 2022, 2021 et 2020.

(en millions d’euros)

Clôture au 31/12/22

Clôture au 31/12/21

Clôture au 31/12/20

Marge des contrats de location 

1 181,1

732,8

604,4

Marge des services 

703,2

650,0

652,0

Résultat de la vente de véhicules d’occasion

747,6

437,7

61,1

Résultat opérationnel brut

2 631,8

1 820,6

1 317,5

Total des charges opérationnelles

(884,3)

(675,1)

(633,7)

Coefficient d’exploitation hors Résultat des ventes de véhicules d’occasion (1)

46.9 %

48.8 %

50.4 %

Coût du risque (Provision pour dépréciation de créances)

(46,1)

(24,8)

(71,1)

Coût du risque en % de la moyenne des actifs productifs (en points de base) (2)

20

11

34

Charges exceptionnelles

(50,6)

0

0

Résultat d’exploitation

1 650,8

1 120,6

612,7

Quote-part dans le résultat des entreprises associées et des entités contrôlées conjointement

1,7

(1,9)

1,9

Résultat avant impôt

1 652,5

1 118,7

614,6

Charge d’impôt

(444,6)

(238,6)

(108,9)

Résultat des activités abandonnées

0

0

10,0

Intérêts minoritaires

4,7

7,1

5,8

Résultat net part du Groupe

1 203,2

873,0

509,8

Autres données (en %)

 

 

 

Rendement de l’actif productif moyen (3)

5.1 %

4.0 %

2.4 %

Rendement sur fonds propres moyen (4)

20,6 %

19.5 %

12.5 %

Total des capitaux propres sur l’actif (5)

22.0 %

18.0 %

16.7 %

(1) Le ratio « Coefficient d’exploitation hors Résultat des ventes de véhicules d’occasion » est défini comme le Total des charges opérationnelles divisé par le Résultat opérationnel brut excluant le Résultat des ventes de véhicules d’occasion.

(2) « Coût du risque en % de la moyenne des actifs productifs » désigne, pour toute période, les charges de dépréciation des créances divisées par la moyenne arithmétique de l’actif productif en début et en fin de période. En 2022, les actifs productifs comprennent les entités détenues en vue de la vente (en Russie, Biélorussie, Portugal, Irlande et Norvège sauf NF Fleet Norway).

(3) « Rendement de l’actif productif moyen » désigne, pour toute période, le Résultat net de l’exercice divisé par l’actif productif moyen arithmétique en début et en fin de période. L’actif productif est défini dans le tableau ci-dessous. En 2022, la moyenne des actifs productifs comprend les entités détenues en vue de la vente

(4) «Rendement sur fonds propres moyen» désigne, pour toute période, le Résultat net de l’exercice divisé par la moyenne arithmétique du total des capitaux propres avant participations ne donnant pas le contrôle au début et à la fin de la période.

(5) Le ratio « Total des capitaux propres sur l’actif » désigne, pour toute période, le total des capitaux propres avant intérêts minoritaires divisé par le total de l’actif, tel que présenté dans les états financiers consolidés d’ALD. Cf. section 6.1.2 « Bilan consolidé ».

(en millions d’euros)

Clôture au 31/12/22

Clôture au 31/12/21

Clôture au 31/12/20

Total flotte (en milliers de véhicules)

1 806

1 726

1 758

dont activité de location longue durée (1)

1 464

1 427

1 372

dont parc automobile hors bilan (2)

342

299

386

Coût d’acquisition (3)

31 771,7

29 917

27 749

Montants cumulés des amortissements et dépréciations (3)

(8 544)

(8 206)

(7 672)

Flotte de location (3)

23 227

21 711

20 077

dont valeur résiduelle

15 869

15 275

14 039

Créances au titre des contrats de location-financement

716

777

748

Actifs productifs (4)

24 798

22 488

20 825

Autres données :

 

 

 

Moyenne des actifs productifs (5)

23 643

21 657

21 004

(1) Dont 51 000 véhicules en Russie, Biélorussie et entités devant être cédées an accord avec les autorités de la concurrence (Portugal, Irlande et Norvège, excepté NF Fleet Norway).

(2) Dont 7 000 contrats en Russie, Biélorussie et entités devant être cédées an accord avec les autorités de la concurrence (Portugal, Irlande et Norvège, excepté NF Fleet Norway).

(3) « Flotte de location » (valeur comptable de la flotte de location), « Coût d’acquisition » et « Montants cumulés des amortissements et dépréciations » sont présentés dans la note 15 « Flotte de location » des états financiers consolidés d’ALD. Cf. section 6.2.

(4) « Actif productif » correspond à la valeur comptable nette de la flotte de location plus les montants à recevoir sur les contrats de location-financement. En 2022, les actifs productifs comprennent les entités détenues en vue de la vente.

(5) « Moyenne des actifs productifs » désigne, pour toute période, la moyenne arithmétique de l’actif productif en début et en fin de période. 

2.2Tendances

2.2.1Tendances de l’activité

Les descriptions détaillées des résultats du Groupe pour l’exercice clos le 31 décembre 2022 et des principaux facteurs ayant une incidence sur le résultat d’exploitation du Groupe figurent aux sections 2.1.2 "Activité d'ALD" et 2.1.3 "Résultats financiers records" du présent Document d’Enregistrement Universel.

2.3Événements postérieurs à la clôture

Aucun événement postérieur à la clôture n’est à signaler pour l’exercice clos le 31 décembre 2022. 

2.4Recherche et développement, brevets et licences

2.4.1Recherche et développement

Le Groupe s’engage à innover et à offrir des solutions à valeur ajoutée. Il s’efforce de développer de nouveaux produits et de nouvelles expertises. Un Comité d’innovation a été créé pour partager, prioriser et accélérer les initiatives d’innovation.

Pionnier des solutions de mobilité, le Groupe remet régulièrement en question son offre et innove pour être en mesure de fournir les meilleurs produits à ses clients, d’accompagner les gestionnaires de flotte dans leur travail quotidien et de fournir aux conducteurs les solutions les mieux adaptées à leurs besoins.

En 2022, ALD a continué à développer son portefeuille de produits innovants, y compris le déploiement de l'offre ALD Electric, l'approche holistique "de bout en bout" du changement de motorisation pour les flottes d'entreprises et commerciales, qui est maintenant disponible dans 34 pays. La plateforme de voitures connectées d'ALD compte désormais plus de 100 000 véhicules connectés et aide les gestionnaires de flottes à mieux comprendre les activités quotidiennes de leur flotte pour alimenter des stratégies à plus long terme, quelle que soit la taille de leur flotte, grâce à la solution ALD ProFleet qui est disponible dans 7 pays.

Déjà disponible aux Pays-Bas, ALD Move a été lancé dans deux pays supplémentaires : France et Belgique. ALD Move est la première offre de mobilité en tant que service d'ALD. Elle aide les clients à prendre des décisions intelligentes en matière de mobilité en leur fournissant des conseils quotidiens sur la mobilité, en tenant compte du calendrier de l'employé, des données de trafic en temps réel et des objectifs de l'entreprise (tels que les émissions de CO2, le TCO, etc.). Les utilisateurs ont un aperçu de leur budget et de l'historique de leurs déplacements, tandis que les employeurs reçoivent des rapports sur les dépenses de mobilité afin de contrôler la mobilité de l'entreprise et de gérer et d'adapter efficacement la politique de mobilité si nécessaire.

Dans le domaine de la revente, ALD a finalisé en 2022 le déploiement d'un nouvel outil d'enregistrement international pour les négociants afin d'automatiser le processus dans 18 pays. Ce produit aide les clients B2B à automatiser leur processus d'inscription et à bénéficier d'un stock sans précédent de véhicules prêts à être vendus. ALD a encore amélioré son processus d'orientation et de prise de décision en déployant son outil de tarification prédictive basé sur un algorithme d'intelligence artificielle dans 5 pays depuis 2021.

2.5Flux de trésorerie

(en millions d’euros)

Clôture au 31/12/22

Clôture au 31/12/21

Clôture au 31/12/20

Flux de trésorerie liés aux activités opérationnelles

 

 

 

Résultat avant impôt hors activités abandonnées

1 652,5

1 118,7

614,6

Résultat avant impôt des activités abandonnées

10,1

Résultat avant impôt hors activités abandonnées

1 652,5

1 118,7

624,7

Ajustements :

 

 

 

  • flotte de location

3 573,6

3 708,5

3 824,3

  • autres immobilisations corporelles

73,5

42,8

51,4

  • immobilisations incorporelles

25,5

27,3

16,0

  • provision réglementée, provisions pour risques et charges

23,0

37,8

1,7

  • actifs non courants détenus en vue de la vente – dépréciation

50,6

 

 

Dotation aux amortissements

3 746,2

3 816,4

3 893,4

(Profits)/pertes sur la cession d’immobilisations corporelles

13,3

12,5

18,9

(Profits)/pertes sur la cession d’immobilisations incorporelles

16,0

18,1

2,5

(Profits)/pertes sur la cession d’activités abandonnées

(10,1)

Profits et pertes sur la cession d’actifs

29,3

30,6

11,4

Juste valeur des instruments financiers dérivés

1,8

8,4

(3,5)

Charges d’intérêts

244,1

132,7

169,5

Produits d’intérêts

(919,6)

(850,5)

(825,5)

Résultat financier net

(675,5)

(717,8)

(656,0)

Autres

1,2

5,2

1,1

Produits de cession de la flotte de location

3 916,6

3 530,5

3 231,9

Montants versés pour l’acquisition de la flotte de location

(9 554,0)

(8 767,8)

(7 195,6)

Variation du fonds de roulement

(316,4)

168,8

292,9

Intérêts versés

(196,2)

(137,5)

(255,3)

Intérêts reçus

955,7

882,6

858,9

Résultat financier net

759,5

745,1

603,6

Impôts payés sur les bénéfices

(195,5)

(96,5)

(62,5)

Effet des ajustements à l’hyperinflation

(52,4)

 

 

Trésorerie nette liée aux activités opérationnelles

(686,7)

(158,4)

741,4

Flux de trésorerie liés aux activités d’investissement

 

 

 

Produits de cession d’autres immobilisations corporelles

Acquisition d’autres immobilisations corporelles

(40,9)

(34,6)

(51,7)

Cession d’immobilisations incorporelles

 

 

Acquisition d’immobilisations incorporelles

(68,3)

(55,0)

(14,0)

Produits de cession d’actifs financiers

 

 

Acquisition d’actifs financiers (titres non consolidés)

(0,0)

(117,9)

(4,7)

Effet du changement de structure du Groupe

35,4

1,0

0,1

Produits de cession des activités abandonnées, net des liquidités cédées

0

0

14,1

Dividendes reçus

 

 

0,0

Investissement à long terme

79,1

108,8

79,7

Prêts et créances sur des tiers liés

(1 017,9)

(206,0)

(1,1)

Autres investissements financiers

28,7

(31,0)

(25,2)

Flux de trésorerie liés aux activités d’investissement 
(opérations poursuivies)

(983,8)

(334,7)

(2,7)

Trésorerie nette générée/(absorbée) par les activités d’investissement

(983,8)

(334,7)

(2,7)

Flux de trésorerie liés aux activités de financement

 

 

 

Augmentation des emprunts auprès d’institutions financières

7 383,9

9 925,7

4 519,6

Remboursement d’emprunts auprès d’institutions financières

(6 731,3)

(8 823,6)

(4 918,0)

Produits d’émissions obligataires

1 990,8

1 304,6

350,7

Remboursement des obligations émises

(1 351,4)

(1 579,6)

(400,1)

Paiement des dettes de location

(71,1)

(26,9)

(27,2)

Dividendes versés aux actionnaires de la Société

(435,2)

(253,9)

(253,9)

Dividendes versés aux participations ne donnant pas le contrôle

(9,9)

(5,2)

(4,9)

Augmentation de capital

1 203,4

 

Augmentation/diminution du capital des actionnaires

(5,4)

(3,2)

(4,1)

Autres

 

 

Flux de trésorerie liés aux activités de financement 
(opérations poursuivies)

1 973,8

537,9

(737,9)

Trésorerie nette générée/(absorbée) par les activités 
de financement

1 973,8

537,9

(737,9)

Gains/(pertes) de change sur la trésorerie et ses équivalents

(11,2)

0,4

(6,8)

Effet du changement des règles comptables

 

 

Augmentation/(diminution) nette de la trésorerie 
et de ses équivalents

292,1

45,3

(6,1)

Trésorerie et équivalents de trésorerie à l’ouverture

(75,7)

(121,0)

(114,9)

Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture

216,4

(75,7)

(121,0)

2.5.1Flux de trésorerie nets liés aux activités opérationnelles

Produits de cession de la flotte de location

Les produits de cession de la flotte de location ont atteint 3 916,6 millions d’euros au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2022, contre 3 530,5 millions d’euros pour l’exercice clos le 31 décembre 2021, essentiellement en raison d’un prix exceptionnellement élevé des voitures d’occasion sur un marché soutenu par une forte demande, qui a plus que compensé le plus faible nombre de véhicules vendus (263 000 véhicules en 2022 contre 308 000 en 2021).

Montants versés pour l’acquisition de la flotte de location

Les charges relatives à l’acquisition de la flotte de véhicules loués s’élèvent à 9 554,0 millions d’euros pour l’exercice clos le 31 décembre 2022, contre 8 767,8 millions d’euros pour l’exercice clos le 31 décembre 2021, du fait de la valeur plus élevée des véhicules, en particulier les véhicules électriques.

Variation du fonds de roulement

La variation du fonds de roulement (qui comprennent l’actif et le passif à court terme) ont eu un impact négatif sur la trésorerie nette liée aux activités opérationnelles de 316,4 millions d’euros lors de l’exercice clos le 31 décembre 2022, alors qu’elles avaient un impact positif de 168,8 millions d’euros lors de l’exercice clos le 31 décembre 2021. Ce changement est dû à à l'augmentation des créances et des stocks..

Résultat financier net (charges)

Le résultat financier net a augmenté de 759,5 millions d’euros au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2022, contre 745,1 millions d’euros pour l’exercice clos le 31 décembre 2021. Cette évolution résulte d'une croissance des intérêts perçus supérieure à celle des intérêts payés au cours de l'année.

2.6Risques et contrôle

Le Chapitre 4 présente les facteurs de risque et les politiques applicables pour les gérer.

2.7Capital social et actionnariat

2.7.1Évolution du capital de la Société sur les trois derniers exercices

En décembre 2022, la Société a procédé avec succès à une augmentation de capital avec maintien du droit préférentiel de souscription d'environ 1,2 milliard d’euros afin de financer une partie du montant du prix d’acquisition de LeasePlan. 161 641 456 nouvelles actions d’une valeur nominale de 1,50 euros chacune ont été émises par la Société et admises aux négociations sur le marché Euronext Paris à partir du 20 décembre 2022. Ces nouvelles actions ont été assimilées aux actions existantes de la Société, sous le même code ISIN et sur la même ligne de cotation.

Suite à l’augmentation de capital, le capital social de la Société s’élevait à 848 617 644 euros, pour 565 745 096 actions en date du 31 décembre 2022 et n'a pas changé depuis.

3. Gouvernance d'entreprise

Une gouvernance au service de la stratégie

3.1Organes d’administration, de surveillance et Direction générale

La Société est une société anonyme à Conseil d’administration. Les principales dispositions des Statuts (les « Statuts ») relatives au fonctionnement et aux pouvoirs du Conseil d’administration de la Société (le « Conseil d’administration »), ainsi qu’un résumé des principaux points du règlement intérieur du Conseil d’administration et de ses comités figurent à la section 3.3 « Règles applicables aux organes de la Société et de Direction » et au Chapitre 7 de ce Document d’enregistrement universel.

3.1.1Le Conseil d’administration

Le tableau ci-après présente les membres du Conseil d’administration :

Identité des administrateurs

Informations personnelles

Expérience

Position au sein du conseil

Participation
à des comités
du conseil

Âge

Sexe

Nationalité

Nombre
d’actions

Nombre
de mandats
dans des
sociétés
cotées

Indépen-
dance

Date initiale
de nomi-
nations/ cooptation

Échéance
du mandat  (Assemblée Générale)

Ancienneté
au conseil
(en années)

Diony LEBOT
(Présidente du Conseil d’administration)

60

f

Française

13 263

1

non

27/08/20

2023

3

_

Tim ALBERTSEN

60

h

Danoise

33 920

0

non

26/03/21

2023

2

_

Karine DESTRE-BOHN

 

(jusqu'au 7 février 2023)

52

f

Française

350

0

non

15/11/10

2023

13

CACIR

Frédéric OUDEA 

 

(à partir du 7 février 2023)

59

h

Française

0

2

non

07/02/23

2023

0

_

Xavier DURAND

58

h

Française

1 540

1

oui

16/06/17

2025

6

CACIR (Président)

Benoit GRISONI

48

h

Française

0

0

non

19/05/21

2025

2

 

Patricia LACOSTE

61

f

Française

5 600

1

oui

16/06/17

2023

6

COREM (Président)

Anik CHAUMARTIN

61

f

Française

1 407

1

oui

20/05/20

2024

3

CACIR

Didier HAUGUEL

63

h

Française

5 000

0

non

30/06/09

2025

14

COREM

Christophe PERILLAT

57

h

Française

1 000

1

oui

16/06/17

2024

6

COREM

Delphine 
GARCIN-MEUNIER

46

f

Française

0

0

non

05/11/19

2025

4

CACIR (à partir du 7 février 2023)

Note 1 : les filiales d’ALD ne figurent pas dans les données ci-après ; les sociétés marquées d’un astérisque (*) font partie de Société Générale.

Note 2 : le comptage du nombre de mandats dans des sociétés cotées ne tient pas compte des mandats exercés dans la Société.

ALD2021_URD_FR_PORTRAITS_ADMINS_p02_HD.png

Diony LEBOT

ALD20201_URD_PICTO_EXPERTISE_DURAND_p01_HD.png

Administratrice, Présidente du Conseil d’administration

Directrice générale déléguée de Société Générale

Date de naissance :

15 juillet 1962

Première nomination :

Cooptation le 27 août 2020

Échéance du mandat :

2023

Détient :

13  263 actions ALD

Adresse professionnelle :

Tours Société Générale

75886 Paris CEDEX 18

Diony LEBOT est Directrice générale déléguée de Société Générale depuis mai 2018. Elle a développé une expérience forte de plus de trente ans dans plusieurs métiers de la banque de financement et d’investissement en France et à l’international avant de rejoindre la fonction Risque du groupe en 2015.

Diony LEBOT intègre Société Générale en 1986. Elle y occupe plusieurs fonctions au sein des activités de financement structurés, du Département ingénierie financière puis en tant que Directrice des financements d’actifs avant de rejoindre en 2004 le Département relations clients corporate en tant que Directrice commercial Europe au sein de la division Grandes Entreprises et Institutions Financières. En 2007, elle est nommée Directrice générale de Société Générale Amériques et rejoint le Comité de direction du groupe. En 2012, elle devient Directrice adjoint de la division Relations Clients et Banque d’Investissement et Responsable de la région Europe de l’Ouest de la Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs. En mars 2015, Diony LEBOT est nommée Directrice déléguée des risques puis Directrice des risques du groupe Société Générale en juillet 2016.

Diony LEBOT est titulaire d’un DESS de finance et fiscalité de l’Université Paris I.

Autres mandats actuels :

Sociétés françaises et étrangères non cotées :

  • Société Générale* (France), Directrice générale déléguée depuis 05/2018
  • Sogecap * (France), Pdt depuis 08/20
  • EQT AB (Suède) depuis 06/20

Autres mandats et fonctions échus dans d’autres sociétés au cours des cinq dernières années :

  • Sogecap * – France - (de 2016 à 2018)

* Groupe Société Générale.

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Karine DESTRE-BOHN 

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Administratrice, membre du Comité d’audit, du contrôle interne et des risques,

Directrice pilotage et suivi commercial Direction épargne dans l’entreprise Société Générale AssuranceS

Date de naissance :

20 janvier 1971

Première nomination :

15 novembre 2010

Échéance du mandat :

2023

Détient :

350 actions ALD

Adresse professionnelle :

Tours Société Générale

75886 Paris CEDEX 18

Karine DESTRE-BOHN est Directrice pilotage et suivi commercial au sein de la Direction épargne dans l’Entreprise de Société Générale Assurances depuis le 1er janvier 2022. Précédemment, Karine DESTRE-BOHN a été Directrice de la transformation de la Relation Client de Société Générale Assurances de 2018 à 2021. Elle a occupé les fonctions de Secrétaire Générale de la division banque et services financiers internationaux de Société Générale de 2010 à 2017, après avoir été secrétaire générale d’ALD (2008-2010). Auparavant, Karine DESTRE-BOHN était Directrice financière d’ALD France (2003-2008), et Directrice financière de Hertz Lease France (1996-2003). Elle a démarré sa carrière en tant qu’auditrice chez Deloitte & Touche (1993-1996). Diplômée de l’École de commerce d’Amiens, Karine DESTRE-BOHN est titulaire d’un diplôme en comptabilité et en finance.

Autres mandats actuels :

Néant.

Autres mandats et fonctions échus dans d’autres sociétés au cours des cinq dernières années :

  • SFS Holding Hellas * – Grèce – Président et Administrateur
  • SFS Hellasfinance Société Anonyme of Car Lease and Trade * – Grèce – Président et Administrateur
  • SFS Hellasfinance Consumer Société Anonyme for Granting Credit * – Grèce – Président et Administrateur
  • LLC Rusfinance * – Russie – Administrateur
  • Rusfinance SAS * – Russie – Administrateur
  • SKB Banka – Slovénie – Administrateur
  • Mobiasbanca * – Moldavie – Vice-président et Administrateur
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Anik CHAUMARTIN

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Administratrice indépendante, membre du Comité d’audit, du contrôle interne et des risques

Date de naissance :

19 juin 1961

Première nomination :

20 mai 2020

Échéance du mandat :

2024

Détient :

1 407 actions ALD

Adresse professionnelle :

21, avenue de la Criolla

92150 Suresnes

France

Anik CHAUMARTIN est expert-comptable, Commissaire aux comptes et associée retraitée de PwC France. Global Relationship Partner au sein du cabinet PwC pendant plus de 20 ans, elle a 37 ans d’expérience dans le conseil et l'audit, plus particulièrement dans le secteur des services financiers ou des biens de grande consommation. Elle a également exercé, pendant plus de 15 ans, différentes responsabilités managériales au sein de PwC, en France ou au niveau international, en tant que COO de PwC Audit France (2005-2008), Human Capital Leader de PwC France (2008-2013), responsable des métiers de l’audit France (2011-2013), Global Assurance Leader - membre du Comité exécutif des activités mondiales d’audit (2013-2018) et membre de l’équipe de direction de PwC Financial services en France (2018-juin 2021). Anik CHAUMARTIN est diplômée de l’École supérieure de commerce de Paris.

 Autres mandats actuels :

Sociétés étrangères cotées :

  • Administratrice d’Allied Irish Bank et Allied Irish Group plc

Sociétés françaises et étrangeres non cotées:

  • Administratrice de La Banque Postale
  • Administratrice de Saol Assurance Dac (depuis le 13/10/2022) 
  • Saol Assurance Holdings (depuis le 17/01/2023)

Autres mandats et fonctions échus dans d’autres sociétés au cours des cinq dernières années :

  • Global Assurance Markets Leader, PwC Global Network (2013-2018)
  • Membre de la Leadership Team PwC Financial Services France (2018-juin 2021)
  • Présidente de la Commission banque de la CNCC (jusqu’en avril 2022)
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Xavier DURAND

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Administrateur indépendant, Président du Comité d’audit, du contrôle interne et des risques,

Directeur général du groupe d’assurance Coface

Date de naissance :

27 avril 1964

Première nomination :

16 juin 2017

Échéance du mandat :

2025

Détient :

1 540 actions ALD

Adresse professionnelle :

Place Costes – Bellonte

92270 Bois-Colombes

Xavier DURAND est Directeur général du groupe Coface depuis février 2016. Précédemment, Xavier DURAND a mené une carrière internationale axée sur la finance chez General Electric Company où, avant d’être responsable de la stratégie et de la croissance de GE Capital International à Londres (2013-2015), il a été Directeur général de GE Capital Asia Pacific (2011-2013) à Tokyo, Directeur général des activités bancaires de GE Capital pour l’Europe et la Russie (2005-2011), Président-directeur général de GE Money France (2000-2005) et responsable de la stratégie et des nouveaux partenariats de GE Capital Auto Financial Services à Chicago (1996-2000). Antérieurement, Xavier DURAND était Directeur général adjoint de la Banque Sovac Immobilier en France (1994-1996). Ingénieur du corps des Ponts et Chaussées, Xavier DURAND est diplômé de l’École polytechnique et de l’École des ponts ParisTech. Il a débuté sa carrière en 1987 dans le conseil (Gemini), la stratégie et la gestion de projets (GMF, 1991-1993).

Autres mandats actuels :

Société française cotée :

  • Coface SA – Directeur général

Au sein de Coface – société française et étrangère non cotée :

  • Compagnie française d’assurance pour le commerce extérieur (Coface) – Président du Conseil d’administration – Directeur général – Administrateur
  • Coface North America Holding Company – Président du Conseil d’administration et Administrateur

Autres mandats et fonctions échus dans d’autres sociétés au cours des cinq dernières années :

Sociétés françaises et étrangères non cotées :

  • AXA France Vie – France – Administrateur
  • AXA France Iard – France – Administrateur
  • Wizink Bank (Banco Popular et Varde) – Espagne – Administrateur indépendant
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Delphine GARCIN-MEUNIER

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Administratrice, membre du comite d'audit, du contrôle interne et des risques,

Directrice de la stratégie du groupe Société Générale

Date de naissance :

30 juin 1976

Première nomination :

5 novembre 2019

Échéance du mandat :

2025

Détient :

0 action ALD

Adresse professionnelle :

Tours Société Générale

75886 Paris CEDEX 18

Depuis novembre 2020, Delphine GARCIN-MEUNIER est Directrice de la stratégie du groupe Société Générale, au sein duquel elle était auparavant responsable des relations investisseurs et de la communication financière. Ayant intégré Société Générale en 2001, Delphine GARCIN-MEUNIER a participé à différentes opérations au sein de la Direction de la stratégie de 2015 à 2017 (notamment l’introduction en Bourse d’ALD et d’Amundi), après s’ête précédemment occupée d’origination et d’exécution d’opérations sur les marchés primaires actions de 2001 à 2014 en tant que Managing Director. Auparavant, elle a été analyste pour le Département Equity Capital Markets d’ABN Amro Rothschild de 2000 à 2001. Delphine GARCIN-MEUNIER est diplômée d’HEC et de l’Université de la Sorbonne.

Autres mandats actuels :

  • SG Algérie* - Membre du Conseil de surveillance

Autres mandats et fonctions échus dans d’autres sociétés au cours des cinq dernières années :

Néant.

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Didier HAUGUEL

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Administrateur, membre du comité des nominations et des rémunérations

Consultant, médiateur

Date de naissance :

14 décembre 1959

Première nomination :

30 juin 2009

Échéance du mandat :

2025

Détient :

5 000 actions ALD

Adresse professionnelle :

1 rue Eugène et Armand Peugeot

92500 Rueil-Malmaison

Didier HAUGUEL est membre du Conseil d’administration d’ALD depuis 2009. Président du Conseil d’administration de 2009 à 2011, il a occupé à nouveau ce poste de mars 2017 à mai 2019. Il a été membre du Comité de direction de Société Générale de 2000 à 2019 et responsable pays Russie pour le Groupe de 2012 à 2019. Membre du Comité exécutif de Société Générale de 2007 à 2017, il a été Co-Directeur de la Banque et Services Financiers Internationaux de 2013 à 2017, et a occupé au sein de Société Générale différents postes tels que Directeur des services financiers spécialisés et assurances de 2009 à 2013, et Directeur des risques de 2000 à 2009. Après avoir été Responsable du contrôle central des risques à la Direction de Société Générale de 1991 à 1995, il a été nommé, à New York, en tant que Directeur adjoint de Société Générale aux États-Unis de 1995 à 1998, puis Directeur des ressources et des risques de la Direction régionale Amériques de 1998 à 2000. En 1984, il a rejoint l’Inspection de Société Générale. Diplômé de l’Institut d’études politiques de Paris (Sciences Po), Didier HAUGUEL est titulaire d’une licence en droit public.

 Autres mandats actuels :

Sociétés étrangères non cotées :

  • Riverbank – Luxembourg – Administrateur

Autres mandats et fonctions échus dans d’autres sociétés au cours des cinq dernières années :

Sociétés françaises non cotées:

  • La Banque Postale Financement * – Vice-président et membre du Conseil de surveillance
  • Franfinance * – Administrateur
  • Sogecap * – Président et Administrateur
  • SG Equipment Finance SA * – Président et Administrateur

Sociétés étrangères non cotées :

  • GEFA Bank GmbH* – Allemagne – Président et Administrateur
  • CB Deltacredit * – Russie – Président et Administrateur
  • LLC Rusfinance * – Russie – Président et Administrateur

Société étrangère cotée :

  • PJSC Rosbank * – Russie – Président et Administrateur
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Patricia LACOSTE

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Administratrice indépendante, Présidente du Comité des nominations et des rémunérations,

Présidente-Directrice générale du groupe d’assurance Prévoir

Date de naissance :

5 décembre 1961

Première nomination :

16 juin 2017

Échéance du mandat :

 2023

Détient :

5 600 actions ALD

Adresse professionnelle :

19 rue d’Aumale

75009 Paris

Patricia LACOSTE est Présidente-directrice général du groupe d’assurance Prévoir depuis 2012. Patricia LACOSTE a précédemment travaillé une vingtaine d’années à la SNCF, où elle a occupé différents postes, notamment Directrice des cadres et cadres supérieurs au sein de la division ressources humaines (2008-2010), Directrice de la région Paris Est en charge de la préparation du lancement du TGV Europe de l’Est (2005-2008) et Directrice de la distribution et des ventes (1995-2004). Patricia LACOSTE est diplômée de l’École nationale de la statistique et de l’administration économique (ENSAE), et titulaire d’un master en économétrie. Elle a débuté sa carrière en tant qu’ingénieur d’étude au sein de la société de conseil Coref (1985-1992).

Autres mandats actuels :

Au sein de Prevoir – sociétés françaises et étrangères non cotées :

  • Société Centrale PREVOIR – Présidente-directrice général
  • PREVOIR-Vie – Présidente-directrice général
  • Société de Gestion PREVOIR – Représentante légale de Société Centrale PREVOIR – Administratrice
  • MIRAE ASSET PREVOIR LIFE Vietnam – Représentante légale de PREVOIR-Vie – Administratrice
  • ASSURONE – Membre du Conseil de surveillance
  • UTWIN – Membre du Conseil de surveillance
  • SARGEP – Administratrice
  • Fondation PREVOIR – Membre du comité exécutif

En dehors de Prevoir – sociétés françaises et étrangères cotées :

  • SCOR SE - Administratrice indépendante, membre du comité stratégique, du comité des rémunérations, du comité d'audit et du comité sustainability

En dehors de Prevoir – sociétés françaises et étrangères non cotées :

  • Fédération Française d’Assurance – Membre du Conseil exécutif

Autres mandats et fonctions échus dans d’autres sociétés au cours des cinq dernières années :

Sociétés françaises et étrangères non cotées :

  • SNCF Réseau – Administratrice
  • PREVOIR Risques Divers – Présidente-directrice général
  • PKMI (PREVOIR Kampuchea Micro Life Insurance) – Représentante légale de PREVOIR-Vie – Administratrice
  • Lloyd Vie Tunisie – Représentante légale de Prévoir Vie, Administratrice
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Christophe PERILLAT

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Administrateur indépendant, membre du Comité des nominations et des rémunérations,

Directeur général de Valeo

Date de naissance :

12 septembre 1965

Première nomination :

16 juin 2017

Échéance du mandat :

2024

Détient :

1 000 actions ALD

Adresse professionnelle :

100 rue  de Courcelles

75017  Paris 

Christophe PERILLAT a été nommé Directeur Général de Valéo le 26 janvier 2022, conformément au plan de succession annoncé le 27 octobre 2020. Christophe PERILLAT a précédemment occupé différentes fonctions de Direction au sein du groupe Valeo, notamment Directeur Général délégué entre mai 2021 et janvier 2022, Directeur Général adjoint d’octobre 2020 à mai 2021, Directeur des opérations de mars 2011 à octobre 2020, Président du pôle systèmes de confort et d’aide à la conduite de 2009 à 2011, Directeur de la branche commutation et systèmes de détection de 2003 à 2009, et Directeur d’une division de la branche électronique et systèmes de liaison en 2001 et 2002. Christophe PERILLAT a auparavant travaillé dans l’industrie aéronautique au sein du groupe Labinal en tant que Directeur du pôle aéronautique et défense, Amérique du Nord, de 1996 à 2000, et Directeur d’usine à Toulouse, de 1993 à 1995. Christophe PERILLAT est diplômé de l’École polytechnique et de l’École des mines de Paris.

Autres mandats actuels :

Société française cotée :

  • Valeo - Directeur général (depuis le 01/2022)
  • Valeo - Administrateur

Société française non cotée :

  • Valeo Service – Président

Sociétés étrangères non cotées :

  • Valeo Service Espana SAU – Espagne – Administrateur
  • Valeo North America, Inc – États-Unis – Président et Administrateur
  • Valeo (UK) Limited – Royaume-Uni – Président et Administrateur
  • Valeo SpA – Italie – Président et Administrateur

Autres mandats et fonctions échus dans d’autres sociétés au cours des cinq dernières années :

Néant.

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Benoît GRISONI

 

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Administrateur, 

DIRECTEUR GéNéRAL DE BOURSORAMA

Date de naissance :

13 août 1974

Première nomination :

19 mai 2021

Échéance du mandat :

2025

Détient :

0 action ALD

Adresse professionnelle :

44 rue Traversière

92100 Boulogne-Billancourt

Benoît GRISONI est membre du Conseil d’administration d’ALD depuis mai 2021. Il occupe parallèlement les fonctions de Directeur général de Boursorama depuis 2018 après avoir exercé en qualité de Directeur général adjoint de 2016 à 2017. Auparavant, Benoît GRISONI a occupé plusieurs postes de Direction et membre des Comités exécutifs au sein de Boursorama en tant que Directeur de Boursorama Banque 2010 à 2015, Directeur adjoint de Boursorama Banque de 2006 à 2009 et Directeur de Boursorama Invest de 2002 à 2005. Avant d’intégrer Boursorama, Benoît GRISONI a commencé sa carrière chez Fimatex où il a été Directeur des services clients et du Marketing de 1999 à 2001 après avoir intégré l’entreprise en qualité de Chargé de clientèle en 1998. Benoît GRISONI a obtenu un diplôme d’études comptables et financières ainsi qu’un diplôme de spécialisation en marchés de capitaux à l’ICS Bégué en 1997 avant de poursuivre sa formation à l’École Supérieure Libre des Sciences Commerciales Appliquées en 1998 dans le cadre d’un 3e cycle en Trading-Finance et Négoce International.

Autres mandats actuels :

  • Boursorama – Directeur général
  • Boursorama – Administrateur
  • Sogecap - Administrateur
  • Peers – Membre du Conseil de surveillance

Autres mandats et fonctions échus dans d’autres sociétés au cours des cinq dernières années :

Néant.

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Tim ALBERTSEN

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Administrateur,

Directeur général du groupe ALD

Date de naissance :

9 février 1963

Première nomination :

26 mars 2021

Échéance du mandat :

2023

Détient :

33 920 actions ALD

Tim ALBERTSEN est Directeur général du groupe ALD depuis le 27 mars 2020 et il officiait préalablement comme Directeur général délégué depuis 2011. Il travaille au sein du Groupe depuis 1997, date à laquelle il a rejoint Hertz Lease (acquis par le Groupe en 2003). Il a été Directeur des opérations entre 2008 et 2011, puis Vice-président du Groupe de 2005 à 2008. Il a précédemment occupé les fonctions de Directeur régional dans les pays nordiques et baltes, et de Directeur général de Hertz Lease Danemark de 1997 à 2003. Il a été, auparavant, Directeur général d’Avis Leasing de 1995 à 1997, et responsable des opérations au sein d’Avis Rent a Car de 1992 à 1995. Tim ALBERTSEN est titulaire d’un diplôme d’économie, administration des entreprises, de l’université du Danemark du Sud. Il est également titulaire d’un diplôme d’administration des entreprises obtenu à la Copenhagen Business School.

Autres mandats actuels :

  • ALD - Directeur général

Autres mandats et fonctions échus dans d’autres sociétés au cours des cinq dernières années :

Sociétés étrangères non cotées :

  • CarTime Technologies – Danemark – Administrateur
  • Mil-tekUS – États-Unis – Administrateur
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3.1.1.1Indépendance des administrateurs

Quatre administrateurs indépendants siègent au Conseil d’administration. L’évaluation de leur indépendance a été effectuée notamment en prenant en compte les critères établis à l’article 8.5 du Code AFEP-MEDEF et en particulier les informations concernant leur carrière professionnelle, leurs mandats passés et actuels, les relations d’affaires de leurs employeurs avec Société Générale.

Le tableau ci-après récapitule l’évaluation de l’indépendance des administrateurs selon les critères suivants.  représente un critère d’indépendance satisfait et  représente un critère d’indépendance non satisfait.

Critères

Didier HAUGUEL

Tim ALBERTSEN

Frédéric OUDEA 

(à partir du 07/02/23)

Karine DESTRE-BOHN

(jusqu'au 07/02/23)

Xavier DURAND

Benoit GRISONI

Patricia LACOSTE

Anik
CHAUMARTIN

Diony
LEBOT

Christophe PERILLAT

Delphine GARCIN-
MEUNIER

Salarié
mandataire
social au cours
des 5 années précédentes (1)

Mandats
croisés (2)

Relations
d’affaires significatives (3)

Lien familial (4)

Commissaire
aux comptes (5)

Durée de
mandat
supérieure
à 12 ans (6)

Statut du
dirigeant
mandataire
social non
exécutif (7)

Statut de
l’actionnaire important (8)

(1)   Ne pas être ou ne pas avoir été au cours des cinq années précédentes :

• salarié ou dirigeant mandataire social exécutif de la Société ;

• salarié, dirigeant mandataire social exécutif ou administrateur d’une société que la Société consolide ;

• salarié, dirigeant mandataire social exécutif ou administrateur de la société mère de la Société ou d’une société consolidée par cette société mère.

(2)   Ne pas être dirigeant mandataire social exécutif d’une société dans laquelle la Société détient directement ou indirectement un mandat d’administrateur ou dans laquelle un salarié désigné en tant que tel ou un dirigeant mandataire exécutif social de la Société (actuel ou l’ayant été depuis moins de cinq ans) détient un mandat d’administrateur.

(3)   Ne pas être client, fournisseur, banquier d’affaires, banquier de financement, conseil :

• significatif de la Société ou de son groupe ;

• ou pour lequel la Société ou son groupe représente une part significative de l’activité.
L’appréciation du caractère significatif ou non de la relation entretenue avec la Société ou son groupe est débattue par le conseil et les critères quantitatifs et qualitatifs ayant conduit à cette appréciation (continuité, dépendance économique, exclusivité, etc.) explicités dans le rapport annuel.

(4)   Ne pas avoir de lien familial proche avec un mandataire social.

(5)   Ne pas avoir été Commissaire aux comptes de la Société au cours des 5 années précédentes.

(6)   Ne pas être administrateur de la Société depuis plus de 12 ans. La perte de la qualité d’administrateur indépendant intervient à la date anniversaire des douze ans.

(7)   Un dirigeant mandataire social non exécutif ne peut être considéré comme indépendant s’il perçoit une rémunération variable en numéraire ou des titres ou toute rémunération liée à la performance de la Société ou du Groupe.

(8)   Des administrateurs représentant des actionnaires importants de la Société ou sa société mère peuvent être considérés comme indépendants dès lors que ces actionnaires ne participent pas au contrôle de la Société. Toutefois, au-delà d’un seuil de 10 % en capital ou en droits de vote, le conseil, sur rapport du Comité des nominations, s’interroge systématiquement sur la qualification d’indépendant en tenant compte de la composition du capital de la Société et de l’existence d’un conflit d’intérêts potentiel.

Modifications de la composition du Conseil d’administration en 2022 et en Février 2023

Administrateur

Départ

Nomination

Renouvellement de mandat

Conseil d’administration

Comités

Conseil d’administration

Comités

Karine DESTRE-BOHN

Démission le 7 février 2023

Démission du CACIR le 7 février 2023

 

 

 

Delphine
GARCIN-MEUNIER

 

 

 

Nomination au CACIR en remplacement de Karine DESTRE-BOHN le 7 février 2023

 

Frédéric OUDEA

 

 

Cooptation de Frédéric OUDEA en remplacement de Karine DESTRE-BOHN, démissionnaire, le 7 février 2023 pour la durée restante du mandat de cette dernière soit jusqu'à l'Assemblée Générale Annuelle statutant sur l'exercice clos le 31/12/2022

 

 

(1) Comité des nominations et des rémunérations.

(2) Comité d'audit, du contrôle interne et des risques

3.1.1.2Équilibre de la composition du Conseil d’administration

Le Conseil d’administration a été composé de cinq femmes et cinq hommes sur l'ensemble de l'exercice 2022 puis de quatre femmes et six hommes à compter de la cooptation de Frédéric Oudéa en remplacement de Karine Destre-Bohn démissionnaire le 7 février 2023, ce qui continue de satisfaire aux exigences légales en vigueur et aux recommandations du Code AFEP-MEDEF.

Comme en témoignent les tableaux produits aux sections 3.1.1 et 3.1.1.3, la composition du Conseil d’administration fait état d’une véritable diversité au regard de critères tels que l’âge, le sexe, la nationalité ou les qualifications et l’expérience professionnelle des administrateurs. Le Conseil d’administration a pu débattre de sa composition et a jugé que cette dernière était équilibrée et adaptée de part la diversité des profils et compétences.

3.1.1.3Expertise des administrateurs

Le tableau ci-après présente les principaux domaines d’expertise et les compétences des administrateurs.

Administrateur

Leasing, mobilité

Finance

Autres activités

International

Secteur

Didier HAUGUEL

 

 

 

 

 

 

 

 

Banque et services financiers internationaux

Risque

Tim ALBERTSEN

Leasing

Diony LEBOT

 

 

 

 

 

 

 

 

Banque et services financiers internationaux

Risque

Delphine 
GARCIN-MEUNIER

 

 

 

Finance

Leasing

Benoît GRISONI

 

 

 

 

Banque et services financiers

Frédéric OUDEA

 

 

(à partir du 7 février 2023)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Banque et services financiers internationaux

Assurance

Leasing

Karine DESTRE-BOHN

 

 

(jusqu'au 7 février 2023)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Banque et services financiers internationaux

Assurance

Leasing

Xavier DURAND

Assurance

Anik CHAUMARTIN

 

Audit et Assurance

Patricia LACOSTE

 

Assurance

Christophe PERILLAT

 

 

 

 

 

Automobile et aéronautique

3.1.1.4Diligence des administrateurs

En 2022 Diony LEBOT a présidé toutes les réunions du Conseil d’administration. Les taux de participation aux réunions du Conseil d’administration et de ses comités sont élevés.

Présence sur la période de l’exercice 2020

Conseil d’administration

CACIR

COREM

Nombre total de réunions

Présence

Taux de présence (en %)

Nombre de réunions

Taux de présence (en %)

Nombre de réunions

Taux de présence (en %)

Didier HAUGUEL

9

9

100 %

 

 

5

100 %

Tim ALBERTSEN

9

9

100 %

 

 

 

 

Karine DESTRE-BOHN

9

8

89 %

8

100 %

 

 

Xavier DURAND

9

9

100 %

8

100 %

 

 

Benoit GRISONI

9

9

100 %

 

 

 

 

Patricia LACOSTE

9

9

100 %

 

 

5

100 %

Anik CHAUMARTIN

9

9

100 %

8

100 %

 

 

Diony LEBOT

9

9

100 %

 

 

 

 

Christophe PERILLAT

9

9

100 %

 

 

5

100 %

Delphine GARCIN-MEUNIER

9

9

100 %

 

 

 

 

3.2Conflits d’intérêts

À la date du présent rapport, à la connaissance des administrateurs, il n’existe aucun risque de conflit d’intérêt potentiel entre les membres du Conseil d’administration, les dirigeants mandataires sociaux et leurs intérêts privés.

Il n’existe aucun contrat de service entre les membres du Conseil d’administration, les dirigeants mandataires et une filiale.

Conformément à l’article 13.5 du règlement intérieur du conseil (https://www.aldautomotive.com/), le secrétaire du conseil demande chaque année aux administrateurs et aux mandataires sociaux une déclaration sur l’honneur d’absence de conflit d’intérêts avec la Société pour l’exercice de leurs fonctions.

3.3Règles applicables aux organes de la Société et de Direction

3.3.1Durée du mandat des membres des organes de la Société et de Direction

La durée des mandats de chaque administrateur et dirigeant mandataire social est indiquée en section 3.1 « Composition des organes de Direction et de contrôle » de ce Document d’enregistrement universel.

Conformément à l’article 13.3 des Statuts, la durée des fonctions des administrateurs est de quatre années à compter de l’Assemblée générale du 20 avril 2017, sans modification de la durée des mandats en cours à cette date. Par exception, l’Assemblée générale du 20 avril 2017 a désigné quatre nouveaux administrateurs indépendants pour des durées de deux, trois et quatre ans, afin de permettre un renouvellement échelonné des mandats des administrateurs.

La durée des mandats des administrateurs cooptés équivaut au reste du mandat de leur prédécesseur restant à courir.

3.4Comités du Conseil d’administration

Conformément à l’article 10 du Règlement intérieur et aux recommandations du Code AFEP-MEDEF, le Conseil d’administration dispose de deux comités chargés d’examiner les questions qui leur sont soumises par le Conseil d’administration ou son Président : le CACIR et le COREM.

Pour plus d’informations au sujet des comités, cf. section 3.1 « Composition des organes de Direction et de contrôle ».

3.4.1Comité d’audit, du contrôle interne et des risques (CACIR)

3.4.1.1Composition et réunions

Le CACIR est composé de trois membres, dont deux tiers (66,7 %) sont des administrateurs indépendants, et n’occupent pas de poste de Direction au sein du Groupe. Les membres du CACIR disposent de l’expertise nécessaire en comptabilité et en finance.

Le CACIR est composé des membres suivants : Xavier DURAND (administrateur indépendant), Anik CHAUMARTIN (administrateur indépendant) et Karine DESTRE-BOHN.

Le CACIR peut solliciter, en plus des administrateurs, les avis des Commissaires aux comptes ainsi que ceux des dirigeants en charge du contrôle interne, de la gestion des risques et de la conformité.

3.4.1.2Attributions

Le CACIR, agissant sous la responsabilité du Conseil d’administration, a notamment pour mission :

  • d’examiner les états financiers avant leur soumission au Conseil d’administration et de s’assurer de la pertinence et de la permanence des principes et des méthodes comptables appliqués pour la préparation des comptes consolidés ;
  • d’assurer le suivi du processus d’élaboration de l’information financière, notamment d’examiner la qualité et la fiabilité, afin de faire toute proposition visant à son amélioration, et de s’assurer que les actions correctrices ont été mises en place en cas de dysfonctionnement dans le processus ;
  • d’émettre une recommandation relative aux Commissaires aux comptes qui seront nommés lors de l’Assemblée générale, émettre des recommandations au Conseil d’administration concernant la reconduction des Commissaires aux comptes et leurs honoraires ;
  • d’examiner le programme de travail des Commissaires aux comptes de la Société et, plus généralement, superviser l’audit légal des états financiers consolidés et réglementaires par les Commissaires aux comptes de la Société ;
  • de veiller au respect par les Commissaires aux comptes des conditions d’indépendance prévues par le Code de commerce, notamment en examinant les honoraires versés par le Groupe ainsi que tout réseau auquel ils peuvent appartenir, et en donnant son accord préalablement à toute mission qui n’entre pas directement dans le cadre de l’audit légal des comptes ;
  • de s’assurer de l’efficacité et de la permanence des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, et si nécessaire, de suggérer des mesures complémentaires ;
  • d’adresser des rapports au Conseil d’administration.
3.4.1.3Activités réalisées durant l’exercice 2022

En 2022, le CACIR s’est réuni à huit reprises, et il n’y a eu aucune absence de ses membres (taux de présence de 100%).

La Présidente du Conseil d’administration assiste le plus souvent aux réunions du CACIR (6 fois sur les 8 sessions de 2022) et les Commissaires aux comptes y assistent systématiquement (ceux-ci ont également des contacts avec les membres du CACIR hors la présence des membres de la direction, en particulier en amont de la clôture des comptes annuels).

Dans le cadre de son plan de travail, le CACIR procède méthodiquement : 

  • Sur le plan financier, à l’examen des comptes de chaque période, en veillant à la cohérence avec les projets de communication au marché ; 
  • Au titre des risques, à l’analyse des différents risques inhérents à l’activité de la Société, ainsi que de la façon dont ils sont appréhendés et gérés (risques liés à la gestion de la valeur résiduelle, risques de crédit, risques opérationnels, risques financiers structurels, risques de conformité et de réputation, risques liés à la Sécurité Informatique). Le comité participe dans ce cadre à la revue annuelle du dispositif de suivi et de gouvernance d’Appétit aux Risques de la Société mis en place dans le cadre de la supervision bancaire du Groupe SG, ainsi qu’au suivi trimestriel des indicateurs correspondants ; 
  • Concernant le contrôle interne, à l’analyse des dispositifs de Contrôle Permanent et de Contrôle Périodique (organisation, ressource, méthodologies …), à la définition et à la revue régulière de l’avancement du Plan d’Audit, du résultat des missions et du stock de recommandations, ainsi qu’à des échanges avec les équipes Société Générale en charge du Contrôle Périodique, y compris pour statuer sur l’organisation et les missions à retenir pour le Plan d’Audit de l’exercice suivant. Le Comité réalise également un contrôle annuel du caractère courant et des conditions normales des conventions signées avec des entités liées (en particulier celles du Groupe Société Générale).  

En plus de ces activités régulières, le CACIR a procédé en 2022 à certains suivis spécifiques, que ce soit sur certaines entités du Groupe (notamment la situation en Ukraine) ou sur les projets de rationalisation de l’architecture IT. Le Comité a également examiné avant leur communication la documentation et les projections financières requises dans le cadre de la demande d’agrément au statut régulé de Compagnie Financière de Holding, ainsi que pour procéder à l’augmentation de capital. 

Au travers de ces travaux, le CACIR veille à éclairer les débats du Conseil sur les aspects techniques touchant aux comptes, aux risques, ou au Contrôle Interne.

Rappelons enfin que les deux administrateurs indépendants membres du CACIR font partie du Comité ad hoc établi pour suivre le projet de rapprochement avec LeasePlan et y veiller ainsi à la bonne appréhension des problématiques risques, y compris en terme de risque d’exécution. 

3.5Déclaration relative au gouvernement d’entreprise

Depuis l’admission des actions de la Société sur Euronext Paris, la Société se réfère aux recommandations du Code AFEP-MEDEF, tel que modifié régulièrement. Le tableau ci-dessous liste les recommandations du Code AFEP-MEDEF pour lesquelles la Société estime important d’apporter des éléments d’explication sur sa conformité.

Mise en conformité avec la recommendation de l'article 13 du Code AFEP-MEDEF relative à la formation des administrateurs

Au-delà de l'organisation de séminaires d'échanges stratégiques au cours desquels les administrateurs ont l'occasion d'approfondir leurs connaissances sur divers sujets notamment liés à la mobilité (véhicules connectés, car sharing, EV...), a été mis en plac epour 2023 un programme de formation comprenant notamment un volet règlementaire,un volet RSE ainsi qu'un volet métier. ce programme renforcera la maitrise du Conseil de l'environnement régulé dans lequel ALD sera amené à évoluer tout en améliorant sa compréhension des enjeux RSE centraux ainsi que  leur appréhension des contraintes opérationnelles du métier.

Le Code AFEP-MEDEF suivi par la Société est disponible pour consultation à l’adresse suivante : http://www.afep.com.

Recommandations par l’AFEP-MEDEF

Position de la Société et explication

Recommandations relatives à la détention d’actions ALD par les administrateurs venant de Société Générale (article 20)

Cette recommandation ne s'applique qu'aux administrateurs indépendants d'ALD. L'absence d'obligation d'actionnariat pour les administrateurs non indépendants d'ALD (qui sont généralement des employés du groupe Société Générale) est due au fait que ces personnes exercent leur mandat non exécutif auprès d'ALD sans rémunération supplémentaire et sont déjà fortement exposées à l'évolution des actions de la Société Générale par le biais de plans d'intéressement ou d'épargne salariale. Il n'a donc pas été jugé approprié de créer une contrainte supplémentaire pour ces personnes, qui sont de toute façon déjà fortement impliquées dans le succès de la Société.

 

Recommandations relatives à la présence d’un administrateur représentant les salariés au Comité des nominations et des rémunérations (article 18.1) :

« Il est recommandé […] qu’un administrateur salarié en soit membre. »

Société Générale, société mère, applique cette recommandation. En vertu de l’article L. 225-27-1 du Code de commerce, la Société est dispensée d’avoir des administrateurs représentant les salariés au conseil, dans la mesure où sa société mère, Société Générale, a de tels représentants au sein de son propre conseil. Le Conseil d’administration a pris acte de cette décision en date du 7 novembre 2018 (résolution neuf).

3.6Contrôle interne

Les systèmes de contrôle interne mis en place par le Groupe sont décrits plus en détails à la section 4.5 « Risques opérationnels » et à la section 3.4.1 « Comité d’audit, de contrôle interne et des risques » du présent Document d’enregistrement universel.

3.7Rémunération et avantages

3.7.1Rémunération et avantages des mandataires sociaux

Depuis l’admission des actions de la Société sur Euronext Paris, la Société observe les recommandations du Code AFEP-MEDEF (à l'exception des recommandations visées à la section 3.5 " Déclaration relative au gouvernement d'entreprise " du présent document d'enregistrement universel).

Les tableaux ci-après récapitulent les rémunérations et avantages de toute nature versés ou attribués aux dirigeants mandataires sociaux et administrateurs à raison de leur mandat au sein d’ALD par la Société ou toute entreprise comprise dans le périmètre de consolidation au sens de l’article L. 233-16 du Code de commerce applicable en France. Le Directeur général et les Directeurs généraux délégués étaient précédemment employés par Société Générale. Leurs contrats de travail avec Société Générale ont été suspendus après l’introduction en Bourse des actions de la Société sur Euronext Paris ou à compter de leur nomination si celle-ci est intervenue après.

Par ailleurs, la rémunération des dirigeants mandataires sociaux se conforme :

  • à la directive (UE) 2019/878 du Parlement européen et du Conseil du 20 mai 2019 modifiant la directive 2013/36/UE du Parlement européen et du Conseil du 26 juin 2013 Directive européenne (“CRD5”),  dont l’objectif est d’imposer aux établissements de crédit des politiques et pratiques de rémunération compatibles avec une gestion efficace des risques. Elle s’applique à ALD du fait de son caractère significatif au sein de Société Générale (Material Business Unit) ;
  • aux dispositions du Code de commerce.

Conformément aux dispositions du Code de commerce, aucune rémunération variable, annuelle ou exceptionnelle, ne sera versée aux dirigeants mandataires sociaux sans obtenir l’approbation préalable des actionnaires (say on pay, vote ex post).

3.7.1.1Principes de la politique rémunération au titre de 2022

La politique de rémunération des dirigeants mandataires sociaux au titre de 2022 a été approuvée par le Conseil d’administration le 29 mars 2022 et par l’Assemblée générale le 18 mai 2022 (vote ex ante).

La politique de rémunération respecte l’intérêt social de la Société au travers d’indicateurs qualitatifs de performance pris en compte pour la détermination de la rémunération variable des dirigeants, en particulier des objectifs en matière de Responsabilité sociale et environnementale (RSE) et de développement managérial.

Elle appuie la stratégie commerciale en intégrant pour les dirigeants des indicateurs de performance liés aux objectifs commerciaux, à la satisfaction client et au développement de partenariats stratégiques.

Enfin, elle contribue à la pérennité de la Société en créant un lien direct entre la rémunération variable des dirigeants et les objectifs qui visent à mettre en œuvre la stratégie long terme du groupe.

Ainsi, la politique de rémunération a défini des modalités de paiement différé sur une période de 5 ans de la part variable sous réserve de conditions de présence et de performance. Ceci a pour objectif de fidéliser les dirigeants sur le long terme et de tenir compte des résultats de la Société sur une période de 5 ans suivant la clôture de l’exercice. A minima 50 % de la rémunération variable est payée sous forme d’actions ou équivalent actions ALD permettant un alignement des intérêts des dirigeants avec les intérêts long terme des actionnaires.

Enfin, les mécanismes de malus et de clawback permettent de tenir compte de la gestion des risques et du respect de la conformité sur cette période de cinq ans.

La politique de rémunération des dirigeants mandataires sociaux est définie par le Conseil d’administration, sur proposition du Comité des rémunérations. Les dirigeants mandataires sociaux ne participent pas aux discussions et délibérations du conseil et du Comité des rémunérations concernant leur propre politique de rémunération. Enfin, les niveaux des rémunérations fixes et variables « cibles » tiennent compte des pratiques de marché sur base d’études effectuées par un cabinet indépendant.

Enfin, les dirigeants mandataires sociaux font l’objet d’une évaluation annuelle indépendante par la Direction des risques et la Direction de la conformité de Société Générale. En cas d’évaluation négative, leurs conclusions seraient partagées avec le conseil pour prise en compte dans leurs délibérations.

Rémunération des administrateurs

La politique de rémunération des administrateurs indépendants a été arrêtée par le Conseil d’administration du 7 février 2018. En ligne avec les recommandations du Code AFEP-MEDEF, il y a une composante fixe prorata temporis pour rétribuer l’engagement sur le long terme et les responsabilités liées au mandat ; une composante variable, un peu supérieure à la première, pour récompenser l’assiduité et la participation aux différentes séances du conseil et des comités spécialisés. Pour la première comme pour la seconde, les Présidents des comités spécialisés perçoivent 50 % de plus que les administrateurs non-Présidents de comité, au titre de l’investissement supérieur qui est requis.

L’enveloppe annuelle des jetons de présence qui a été validée par l’Assemblée Générale des actionnaires du 18 mai 2022 s’élève à 400 k€.

Rémunération du Président

Diony LEBOT ne perçoit aucune rémunération au titre de sa fonction de Présidente du Conseil d’administration, et a été directement rétribuée par Société Générale au titre de son mandat de Directrice générale déléguée de Société Générale.

Rémunération des Directeurs généraux

En 2022, la rémunération perçue par le Directeur général et les Directeurs généraux délégués est composée des éléments suivants :

  • la rémunération fixe, qui reconnaît l’expérience et les responsabilités exercées, et tient compte des pratiques du marché ;
  • la rémunération variable annuelle, qui dépend de la performance de l’année et de la contribution des dirigeants mandataires sociaux à la réussite d’ALD.
  • une rémunération variable exceptionnelle conditionnée au succès de l’opération d’acquisition de LeasePlan.
Rémunération fixe

Au terme de l’exercice 2022, les montants des rémunérations fixes annuelles sont les suivants :

  • 1Tim ALBERTSEN, Directeur général : 550 000 euros ;
  • 1Gilles BELLEMÈRE, Directeur général délégué : 300 000 euros ;
  • 1John SAFFRETT, Directeur général délégué : 450 000 euros.

Chaque rémunération fixe annuelle a été approuvée dans le cadre de la politique de rémunération d’ALD. 

Rémunération variable
Principes généraux

Le 29 mars 2022, le Conseil d’administration a défini les composantes de la rémunération variable pour l’exercice 2022, qui ont été approuvées par l’Assemblée générale du 18 mai 2022. Cette dernière est basée à 60 % sur des critères quantitatifs et à 40 % sur des critères qualitatifs - non financiers.

Si les objectifs de performance sont dépassés, la part quantitative est plafonnée à 130 % de la quote-part de la rémunération variable évaluée en fonction de critères quantitatifs. La part qualitative non financière est plafonnée à 110 % de la quote-part de la rémunération variable évaluée en fonction de critères qualitatifs non financiers. En application de la directive CRD V, le montant de la rémunération variable ne peut pas excéder 200 % de la rémunération fixe annuelle, même en cas de surperformance.

Le tableau ci-après indique les montants cibles et maximums de la rémunération variable approuvée au titre de la performance 2022.

(en euros)

Rém. variable cible 2022

Dont part quantitative

Dont part qualitative

Rém. variable maximum 2022

Dont part quantitative

Dont part qualitative

Tim ALBERTSEN

450 000

270 000

180 000

549 000

351 000

198 000

Gilles BELLEMÈRE

250 000

150 000

100 000

305 000

195 000

110 000

John SAFFRETT

400 000

240 000

160 000

488 000

312 000

176 000

Part quantitative

La part quantitative (60 %) pour 2022 est évaluée sur la base des quatre indicateurs suivants :

  • la croissance annuelle de la flotte (2022 vs 2021) ;
  • la croissance de la Marge sur les services et de la Marge des contrats de location (correspondant au PNB hors véhicules d’occasion) ;
  • le coefficient d’exploitation hors ventes de véhicules d’occasion ;
  • le bénéfice net par action (BNPA).

En 2022, le taux de réalisation au titre de la part quantitative s’élève à 75,32 % (soit un taux de réalisation de 125,54 % sur une base 100), tel qu’indiqué ci-dessous :

Indicateurs

Pondération

Taux de réalisation

Croissance annuelle de la flotte (2022 vs 2021)

10 %

10,32 %

Croissance de la Marge des services et de la Marge des contrats de location

10 %

13 %

Coefficient d’exploitation hors ventes de véhicules d’occasion

10 %

13 %

Bénéfice net par action

30 %

39 %

Total

60 %

75,32 %

Les montants cibles et le niveau de réalisation de ces critères quantitatifs ont été établis précisément par le Comité des rémunérations et validés par le Conseil d’administration mais ne sont pas rendus publics pour des raisons de confidentialité. Les indicateurs/cibles fixés n’intègrent aucun élément considéré comme exceptionnel par le Conseil d’administration hormis le coefficient d’exploitation dont le cible a été fixé hors éléments exceptionnels liés au projet de rachat de Lease Plan. Le Conseil d’administration constate le niveau d’atteinte des objectifs quantitatifs après la clôture de l’exercice sur la base des résultats publiés. Le Conseil d’administration garde la faculté de décider, sur proposition du Comité des rémunérations, du retraitement d’éléments exceptionnels non récurrents et non budgétés ne relevant pas de décisions managériales ou de la gestion opérationnelle des activités.

Part qualitative (non financière)

La part qualitative non financière (40 %) s’articule autour d’objectifs fixés chaque année à l’avance par le Conseil d’administration pour l’exercice à venir. À ce titre, des objectifs collectifs et individuels ont été définis avec une pondération équivalente. Les critères précisant la façon dont l’atteinte de chaque objectif qualitatif sera mesurée ont été établis par le Comité des rémunérations et validés par le Conseil d’administration. Ces critères ne sont pas rendus publics pour des raisons de confidentialité.

Les objectifs définis pour l’exercice 2022 sont liés à la mise en œuvre de la stratégie à long terme d'ALD.

Compte tenu de l’incertitude des potentiels impacts de la guerre en Ukraine sur les résultats et les activités en général, tous les objectifs qualitatifs collectifs et individuels ont été évalués à la lumière des conséquences de cette crise. 

Les objectifs communs à l’ensemble des dirigeants mandataires sociaux se répartissent autour des thèmes suivants :

  • la réalisation des étapes clés du programme de rachat de Lease Plan dans le respect du calendrier fixé par le Conseil d’Administration ; 
  • la réalisation des objectifs en matière de RSE avec notamment le déploiement du programme de développement des véhicules électriques et hybrides dans les principaux pays ;
  • l’agilité sur la mise en place de nouveaux produits et solutions de mobilité adaptés aux attentes des clients, en particulier le déploiement et développement d'ALD Flex ;
  • l’amélioration de la gestion des véhicules d’occasion et la qualité du pilotage du risque de valeur résiduelle, à travers notamment le déploiement du programme Used Car Lease ;
  • la satisfaction client au travers d’enquêtes de satisfaction (mesurée par le Net Promoter Score) ;
  • la gouvernance et les conditions d’emploi des salariés du Groupe avec notamment des objectifs destinés à favoriser l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes, le déploiement de programmes de formation managériaux, la prise en compte des résultats du baromètre employeur, le déploiement de formations obligatoires, le développement du télétravail ;

Voici quelques objectifs individuels des dirigeants mandataires sociaux :

  • la mise en œuvre des organisations et plans stratégiques spécifiques à leurs périmètres de supervision ;
  • le développement de partenariats stratégiques ;
  • la gestion de la relation avec les investisseurs ;
  • l’innovation et la digitalisation, notamment à travers le déploiement de la plateforme de voitures connectées et les produits associés.

D’après l’évaluation de la part qualitative non financière au titre de l’exercice 2022, le taux de réalisation s’élève à 44 % (soit un taux de réalisation de 110 % sur base 100) pour Tim ALBERTSEN et John SAFFRETT, et 43 % (soit un taux de réalisation de 107,5 % sur base 100) pour Gilles BELLEMÈRE.

Montants au titre de 2022

D’après l’évaluation des critères quantitatifs et qualitatifs (taux de réalisation global s’élevant à 119,32 % pour Tim ALBERTSEN, et John SAFFRETT et 118,38 % pour Gilles BELLEMÈRE, les montants de la rémunération variable sont les suivants :

  • Tim ALBERTSEN : 536 960 euros ;
  • Gilles BELLEMÈRE : 295 811 euros ;
  • John SAFFRETT : 477 298 euros.

Ces montants sont soumis à l’approbation définitive lors de l’Assemblée générale qui se tiendra le 24 mai 2023. Aucun versement ne sera réalisé par anticipation.

Conditions d’acquisition de la rémunération variable totale

En conformité avec la directive CRD V, le Conseil d’administration a défini les modalités d’acquisition et de versement suivantes au titre de la rémunération variable totale :

  • une part différée soumise à des conditions de présence dans la Société et à des conditions de performance, dont l’acquisition est prévue par tranches égales d’un cinquième sur une période de cinq ans, avec un taux de report de 40 % minimum ;
  • au moins 50 % indexé sur le cours de l’action ALD (ou équivalents actions) – 50 % de la part acquise et au moins 50 % de la part non acquise ;
  • le montant de la part variable octroyée sans report en numéraire ne doit pas excéder 30 % du montant global.

La part différée est acquise sous réserve :

  • d’une condition de présence. Les exceptions à cette dernière sont les suivantes : départ à la retraite, décès, invalidité avec incapacité d’exercice de ses fonctions ou décision du Conseil d’administration en fonction des conditions du départ ;
  • d’un malus en cas de détérioration significative de la performance financière, ou en cas de faute ;
  • d’une condition de profitabilité définie comme le Résultat net positif d’ALD (d’après une moyenne arithmétique) sur la période d’acquisition.

La part différée est également soumise à une clause de clawback valable à effet 5 ans pouvant être activée en cas d’agissements ou de comportement jugés inconsidérés en matière de prise de risque sous réserve d’applicabilité dans le cadre juridique et réglementaire en vigueur.

ALD2022_URD_FR_G027_HD.png

Le versement de la dernière tranche de la part différée au terme des cinq ans est également subordonné au rendement sur les Actifs productifs moyens hors vente de véhicules d’occasion (RoAEA Return on Average Earning Assets excluding used cars sales). La totalité de la somme serait versée seulement si le rendement sur les Actifs productifs moyens est supérieur (d’après une moyenne arithmétique) à 2,3 % pendant la période d’acquisition. S’il est inférieur à 1,8 %, aucun versement n’est effectué. S’il est compris entre 1,8 % et 2,3 %, le Comité des rémunérations proposera au Conseil d’administration un pourcentage d’acquisition.

Le Conseil d’administration garde la faculté de décider, sur proposition du Comité des rémunérations, du retraitement d’éléments exceptionnels non récurrents et non budgétés ne relevant pas de décisions managériales ou de la gestion opérationnelle des activités.

En outre, le Directeur général et les Directeurs généraux délégués ne peuvent pas couvrir leurs actions/équivalent actions durant les périodes d’acquisition ou de rétention.

Rémunération variable exceptionnelle

Compte tenu de la législation imposant un vote ex ante portant sur l’ensemble des dispositions de la politique de rémunération, le Conseil d’administration a souhaité se réserver la possibilité de verser, le cas échéant, une rémunération variable complémentaire en cas de circonstances très particulières, par exemple en raison de leur importance pour la Société ou de l’implication qu’elles exigent et des difficultés qu’elles présentent.

En l’occurrence, dans le cadre de l’opération de rachat de LeasePlan et sur recommandation du comité des rémunérations ALD, un plan de rémunération exceptionnelle a été mis en place avec pour objectifs de :

  •  sécuriser les populations clés ALD pour l’opération et le fonds de commerce,
  •  inciter à la réussite de l’opération (réalisation du closing puis phase d’intégration),
  • permettre la continuité du business durant la période de transition.

Cette rémunération est motivée et fixée dans le respect des principes généraux du Code AFEP-MEDEF en matière de rémunération. 

En tout état de cause, conformément à la réglementation CRD V en vigueur, les montants de cette prime ont été fixés en veillant à ce que la composante variable (i.e. la rémunération variable annuelle incluant la rémunération variable exceptionnelle) ne dépasse pas deux fois la rémunération fixe annuelle. Ces montants ont été établis en tenant compte du niveau de contribution attendu de chaque bénéficiaire sur cette opération et au regard de benchmarks externes.

Compte tenu du calendrier prévu de l’opération, cette rémunération variable exceptionnelle sera rattachée à plusieurs exercices et l’attribution se ferait en deux fois, pour moitié après le closing de l’opération et pour moitié après la principale phase d’intégration.

Ils ont été définis de la manière suivante :

  • Tim ALBERTSEN : 150% du salaire fixe 2022, soit 825 000 euros (dont 412 500 euros maximum relatif à l’exercice 2022);
  • Gilles BELLEMERE : 100% du salaire fixe 2022, soit 300 000 euros (dont 150 000 euros maximum relatif à l’exercice 2022);
  • John SAFFRETT : 150% du salaire fixe 2022, soit 675 000 euros (dont 337 500 euros maximum relatif à l’exercice 2022);

L’attribution de cette prime a été définie sous conditions :

  • de présence dans l’entreprise au moment de l’attribution,
  • de performance avec une attribution en deux fois : 
  • - une attribution intermédiaire à hauteur de 50% du montant total au succès de la réalisation effective de l’acquisition de Lease Plan (dit « closing »),
  •  - le solde, au succès de la phase principale d’intégration et la réalisation des synergies attendues. Les conditions spécifiques liées à cette 2ème échéance seront précisées ultérieurement dans le cadre de la politique ex-ante 2023.

Par ailleurs, le Conseil d’Administration gardera la faculté de décider, sur proposition du Comité des rémunérations, de payer tout ou partie de cette prime exceptionnelle en fonction de la contribution individuelle de chaque dirigeant mandataire social dans l’atteinte de ces conditions de performance.

Le Conseil d’Administration a fixé les délais maximaux pour l’atteinte de chaque condition de performance ainsi que les étapes clés de l’opération à réaliser en cours de l’exercice 2022. En cas de retard d’exécution du fait d’éléments exceptionnels ne relevant pas de décisions managériales ou de la gestion opérationnelle des activités, le Conseil d’Administration gardera la faculté de décider, sur proposition du Comité des rémunérations, de l’extension de la période maximale pour l’atteinte des conditions de performance. Si les étapes clés à réaliser au cours de l’exercice 2022 ne sont pas atteintes, aucune rémunération variable annuelle exceptionnelle ne sera attribuée ex post au titre de l’exercice 2022 et le Conseil d’Administration gardera la faculté de décider, en fonction des circonstances, de reconduire dans la politique de rémunération ex-ante 2023 tout ou partie de la première échéance de la prime.

Elle respecte les modalités de paiement de la part variable annuelle et est soumise aux mêmes conditions de différés et d’acquisition.

Le Conseil d’Administration a constaté que l’ensemble des étapes clés ont été menées à terme dans les délais en particulier la levée des principales conditions réglementaires et de l’ensemble des conditions concurrentielles attendues préalables à l’Acquisition, ainsi que la réalisation de l’augmentation de capital en décembre 2022.

Par conséquent, le Conseil d’Administration a validé l’attribution de cette première échéance au titre de l’exercice 2022, sous réserve de la réalisation effective du closing avant l’Assemblée Générale du 24 mai 2023, dont les montants sont les suivants :

  • 412 500 EUR pour M. Tim Albertsen, Directeur général ;
  • 150 000 EUR pour M. Gilles Bellemere, Directeur général délégué,
  • 337 500 EUR pour M. John Saffrett, Directeur général délégué.

Aucune rémunération variable exceptionnelle ne sera attribuée aux dirigeants mandataires sociaux sans obtenir l’approbation préalable des actionnaires pour l’exercice concerné (say on pay, vote ex post).

Autres avantages

Chaque dirigeant mandataire social bénéficie d’un véhicule de fonction ainsi que d’un contrat de prévoyance dont les garanties de couverture santé et d’assurance décès-invalidité sont alignées sur celles du personnel.

La politique de rémunération prévoit, le cas échéant, la prise en charge de certains coûts lorsque la prise ou l’exercice des fonctions nécessite un déplacement géographique des Directeurs généraux et de leurs familles. Peuvent être pris en charge notamment les frais de logement, les frais de déménagement ainsi que les frais de scolarité des enfants justifiés par la nécessité d’inscription dans une école de la nationalité/langue concernée. À ce titre, Tim ALBERTSEN et John SAFFRETT bénéficient d’avantages en matière de logement.

Ratio d’équité et évolution rémunérations versus performances

Les tableaux ci-après indiquent les ratios entre la rémunération totale due au titre de l’exercice pour chacun des Directeurs généraux et Directeurs généraux délégués d’une part et la rémunération moyenne et médiane des autres salariés d’ALD SA (holding) puis du groupe ALD en France (ALD SA et ALD France (Temsys), correspondant au périmètre élargi), y compris les salariés de Société Générale travaillant au sein de ces deux sociétés dans le cadre de contrats de détachement.

Cette information est présentée pour les cinq exercices les plus récents à partir de l’admission des actions de la Société sur Euronext Paris et la méthodologie utilisée est celle qui est présentée dans la mise à jour de février 2021 des lignes directrices sur les multiples de rémunération AFEP, de même que la structure des tableaux.

L’information concernant la rémunération des Directeurs généraux et Directeurs généraux délégués porte sur la fonction du dirigeant et non pas sur la personne.

Il est rappelé que le Président ne perçoit aucune rémunération pour son mandat de Président du Conseil d’administration d’ALD, étant rétribué par Société Générale au titre de ses fonctions au sein de celle-ci.

Pour l’exercice 2022, le dénominateur a été calculé sur la base d’une estimation, les données définitives n’étant pas disponibles dans les temps impartis.

Les éléments de rémunérations et avantages des Directeurs généraux pris en compte pour le calcul des ratios sont exhaustifs et correspondent aux montants figurants dans les tableaux 2 standardisés du Code AFEP-MEDEF. Les rémunérations sont prises en compte sur une base brute (hors cotisations patronales).

Tableaux des ratios au titre du I. 6° et 7° de l’article L. 22-10-9 du Code de commerce

 

Mike MASTERSON

Mike MASTERSON

Mike MASTERSON jusqu’au 27/03/20

Tim ALBERTSEN depuis le 27/03/20

Tim ALBERTSEN depuis le 27/03/20

Tim ALBERTSEN depuis le 27/03/20

Exercice 2018

Exercice 2019

Exercice 2020

Exercice 2021

Exercice 2022

Évolution (en %) de la rémunération du DG

- 15 %

11 %

- 28 %

30%

48%

Informations sur le périmètre de la société cotée

 

 

 

 

 

Évolution (en %) de la rémunération moyenne des salariés

5 %

0 %

0 %

10% 

9%

Ratio par rapport à la rémunération moyenne des salariés

10,9

12,2

8,8

10,3 

14,0

Évolution du ratio (en %) par rapport à l’exercice précédent

- 19 %

12 %

- 28 %

17% 

36%

Ratio par rapport à la rémunération médiane des salariés

13,7

15,0

10,9

13,1 

18,3

Évolution du ratio (en %) par rapport à l’exercice précédent

- 18 %

9 %

- 28 %

21% 

39%

Informations complémentaires sur le périmètre élargi

 

 

 

 

 

Évolution (en %) de la rémunération moyenne des salariés

- 2 %

1 %

- 2 %

10% 

4%

Ratio par rapport à la rémunération moyenne des salariés

20,4

22,5

16,7

19,6 

27,8

Évolution du ratio (en %) par rapport à l’exercice précédent

- 13 %

11 %

- 26 %

17% 

42%

Ratio par rapport à la rémunération médiane des salariés

25,4

28,2

21,1

25,0

36,5

Évolution du ratio (en %) par rapport à l’exercice précédent

- 12 %

11 %

- 25 %

18% 

46%

Performance de la Société

 

 

 

 

 

Critère financier – BNPG

555,6

564,2

509,8

873,0 

1203,2

Évolution (en %) par rapport à l’exercice précédent

- 2 %

2 %

- 10 %

71% 

38%

Tim ALBERTSEN ayant été nommé en remplacement de Mike MASTERSON en mars 2020, le ratio pour l’exercice 2020 tient compte également des rémunérations de ce dernier pour la période du 1er janvier au 27 mars 2020.

 

Gilles BELLEMÈRE

Gilles BELLEMÈRE

Gilles BELLEMÈRE

Gilles BELLEMÈRE

Gilles BELLEMÈRE

Exercice 2018

Exercice 2019

Exercice 2020

Exercice 2021

Exercice 2022

Évolution (en %) de la rémunération du DGD

- 2 %

18 %

9 %

20% 

25%

Informations sur le périmètre de la société cotée

 

 

 

 

 

Évolution (en %) de la rémunération moyenne des salariés

5 %

0 %

0 %

10% 

9%

Ratio par rapport à la rémunération moyenne des salariés

4,0

4,7

5,1

5,6 

6,5

Évolution du ratio (en %) par rapport à l’exercice précédent

- 7 %

18 %

8 %

9% 

15%

Ratio par rapport à la rémunération médiane des salariés

5,1

5,9

6,4

7,1 

8,5

Évolution du ratio (en %) par rapport à l’exercice précédent

- 6 %

16 %

9 %

12% 

18%

Informations complémentaires sur le périmètre élargi

 

 

 

 

 

Évolution (en %) de la rémunération moyenne des salariés

- 2 %

1 %

- 2 %

10% 

4%

Ratio par rapport à la rémunération moyenne des salariés

7,5

8,8

9,8

10,6 

12,9

Évolution du ratio (en %) par rapport à l’exercice précédent

0 %

17 %

11 %

9% 

21%

Ratio par rapport à la rémunération médiane des salariés

9,3

11,0

12,4

13,6 

16,9

Évolution du ratio (en %) par rapport à l’exercice précédent

1 %

18 %

13 %

10% 

24%

 

 

John SAFFRETT depuis le 01/04/19

John SAFFRETT

John SAFFRETT

John SAFFRETT

Exercice
 2018

Exercice
 2019

Exercice
 2020

Exercice
 2021

Exercice
 2022

Évolution (en %) de la rémunération du DGD

N/A

N/A

- 6 %

23% 

43%

Informations sur le périmètre de la société cotée

 

 

 

 

 

Évolution (en %) de la rémunération moyenne des salariés

5 %

0 %

0 %

10% 

9%

Ratio par rapport à la rémunération moyenne des salariés

N/A

8,4

7,8

8,7 

15,0

Évolution du ratio (en %) par rapport à l’exercice précédent

N/A

N/A

- 7 %

12% 

71%

Ratio par rapport à la rémunération médiane des salariés

N/A

10,3

9,7

11,1 

15,0

Évolution du ratio (en %) par rapport à l’exercice précédent

N/A

N/A

- 6 %

15% 

35%

Informations complémentaires sur le périmètre élargi

 

 

 

 

 

Évolution (en %) de la rémunération moyenne des salariés

- 2 %

1 %

- 2 %

10% 

4%

Ratio par rapport à la rémunération moyenne des salariés

N/A

15,5

14,9

16,6

22,8

Évolution du ratio (en %) par rapport à l’exercice précédent

N/A

N/A

- 4 %

12% 

37%

Ratio par rapport à la rémunération médiane des salariés

N/A

19,4

18,9

21,2

29,9

Évolution du ratio (en %) par rapport à l’exercice précéd ent

N/A

N/A

- 3 %

12% 

41%

John SAFFRETT a été nommé en tant que troisième DGD le 1er avril 2019. Ne s’agissant pas d’un remplacement, sa rémunération a été annualisée pour le calcul du ratio d’équité pour l’exercice 2019.

Constatation des conditions de performance applicables aux rémunérations différées

Le Conseil d’administration a constaté l’atteinte des conditions de performance applicables aux échéances de rémunération différée à payer en 2023.

Par ailleurs, à l’égard des évaluations de performance effectuées par le Conseil d’administration ainsi que les évaluations indépendantes effectuées par la Direction des risques et la Direction de la conformité de Société Générale, il n’y a pas eu lieu de faire utilisation des clauses de malus ou de restitution (clawback).

Constatation de la condition de performance pour l’acquisition des droits à retraite

Le détail des régimes de retraite applicables aux Directeurs généraux figure au paragraphe 3.7.2.

Conformément à la loi applicable, l’accroissement annuel des droits au titre du régime de retraite supplémentaire a cotisations définies art. 82 est soumis à la condition de performance suivante : les droits potentiels au titre d’une année ne seront acquis que si au moins 50 % des conditions de performance de la rémunération variable de cette même année sont remplies. Pour une performance inférieure, aucun droit à retraite supplémentaire ne sera acquis.

Cette condition de performance étant remplie, les droits à retraite supplémentaire au titre de 2022 sont acquis pour MM. Tim ALBERTSEN et John SAFFRETT.

Conditions de fin de mandat de Gilles Bellemère

Gilles Bellemère a décidé de renoncer à son mandat de Directeur Général Délégué d'ALD, à compter du 31 décembre 2022, afin de se concentrer sur son rôle de Directeur Général d'ALD Automotive France, la plus grande filiale du Groupe. Il continuera à superviser directement ALD Automotive au Maroc et en Algérie suite à la décision de vendre ALD Automotive Portugal. Cette décision a été approuvée par le Conseil d'Administration d'ALD du 27 novembre 2022.

L’adaptation de la gouvernance actuelle permettra à Gilles Bellemère de se concentrer pleinement sur la préparation de l'intégration avec LeasePlan en France et notamment sur le développement stratégique et les synergies visées dans les mois à venir. Il restera membre du Comité Exécutif d'ALD.

Après avis du Comité des rémunérations, le Conseil d’Administration a examiné les conséquences de cette fin de mandat sur sa rémunération et sur les avantages post-mandat le liant à la société.

Le Conseil d’administration a confirmé le maintien des rémunérations différées attribuées au titre de sa rémunération variable antérieure et de ses primes exceptionnelles, dans la mesure où il fait toujours partie du Groupe. Chacun des versements à venir sera conditionné à sa présence au sein du Groupe à chaque échéance et à une condition de performance, conformément aux règlements des plans auxquels sa rémunération variable est rattachée.

Pour rappel, la clause de non-concurrence et l’indemnité de départ sont dues en cas de cessation simultanée du mandat et du contrat de travail avec Société Générale. Par conséquent, celles-ci ne s’appliquent pas à l’occasion de sa fin de mandat avec ALD SA, son contrat avec Société Générale n’étant pas interrompu.

Par ailleurs, la fin du mandat de Directeur Général Délégué d’ALD SA n’aurait pas d’incidence sur les droits à retraite de Gilles Bellemere, celui-ci restant éligible aux plans de retraite de Société Générale en tant que salarié du Groupe. 

3.7.1.2Principes de rémunération au titre de l’exercice 2023

La politique de rémunération des dirigeants mandataires sociaux a été approuvée par le Conseil d’administration le 23 mars 2023 et sera soumise à l’approbation lors de l’Assemblée générale du 24 mai 2023 (vote ex ante).

La politique de rémunération respecte l’intérêt social de la Société au travers d‘indicateurs qualitatifs de performance pris en compte pour la détermination de la rémunération variable des dirigeants, en particulier des objectifs en matière de Responsabilité sociale et environnementale (RSE) et la prise en compte des conditions d’emploi des salariés du Groupe.

Elle appuie sa stratégie commerciale en intégrant pour les dirigeants des indicateurs de performance liés aux objectifs commerciaux, à la satisfaction client et au développement de partenariats stratégiques.

Enfin, elle contribue à la pérennité de la Société en créant un lien direct entre la rémunération variable des dirigeants et les objectifs qui visent à mettre en œuvre la stratégie long terme du groupe ALD.

Ainsi, la politique de rémunération a défini des modalités de paiement différé sur une période de 5 ans de la part variable sous réserve de conditions de présence et de performance. Ceci a pour objectif de fidéliser les dirigeants sur le long terme et de tenir compte des résultats de la Société sur une période de 5 ans suivant la clôture de l’exercice. A minima, 50 % de la rémunération variable est payée sous forme d’actions ou équivalent actions ALD permettant un alignement des intérêts des dirigeants avec les intérêts long terme des actionnaires.

Enfin, les mécanismes de malus et de clawback permettent de tenir compte de la gestion des risques et du respect de la conformité sur cette période de cinq ans.

La politique de rémunération des dirigeants mandataires sociaux est définie par le Conseil d’administration d’ALD, sur proposition du Comité des rémunérations. Les dirigeants mandataires sociaux ne participent pas aux discussions et délibérations du conseil et du Comité des rémunérations concernant leur propre politique de rémunération. Enfin, les niveaux des rémunérations fixes et variables « cibles » tiennent compte des pratiques de marché sur base d’études effectuées par un cabinet indépendant.

Enfin, les dirigeants mandataires sociaux font l’objet d’une évaluation annuelle indépendante par la Direction des risques et la Direction de la conformité de Société Générale. En cas d’évaluation négative, leurs conclusions seraient partagées avec le conseil pour prise en compte dans leurs délibérations.

Dans le cadre de l’opération de rachat de LeasePlan, un benchmark a été fait sur la rémunération des mandataires sociaux avec le cabinet Korn Ferry en tenant compte de la nouvelle taille de l’entité post acquisition. Suite à ce benchmark le Conseil d’Administration a validé un ajustement des rémunérations cibles de Tim ALBERTSEN et John SAFFRETT, présenté ci-dessous, sur la base d’une proposition du Comité des Nominations et des Rémunérations. En effet, le Comité des Rémunérations a constaté que les rémunérations cibles de Tim ALBERTSEN et John SAFFRETT étaient inférieures aux pratiques du marché pour des postes équivalents dans des sociétés cotées de taille comparable.

Par ailleurs, afin de mieux s’aligner sur la pratique du marché des sociétés du Next 20, le Corem a décidé que la part qualitative de la rémunération variable serait désormais plafonnée à 130% (au lieu de 110% précédemment) en cas de surperformance.

Enfin, sous réserve de la réalisation effective du rachat de LeasePlan, à ce moment là, ALD deviendra entité régulée et par conséquent, le taux minimum de différés pour les mandataires sociaux est porté à 60% (versus 40% précédemment).

Rémunération des administrateurs

La politique de rémunération des administrateurs indépendants a été arrêtée par le Conseil d’administration du 7 février 2018 telle qu’ajustée par le Conseil d’administration du 23 mars 2023. En ligne avec les recommandations du Code AFEP-MEDEF, il y a une composante fixe prorata temporis pour rétribuer l’engagement sur le long terme et les responsabilités liées au mandat ; une composante variable, un peu supérieure à la première, pour récompenser l’assiduité et la participation aux différentes séances du conseil et des comités spécialisés. Pour la première comme pour la seconde, les Présidents des comités spécialisés perçoivent 50 % de plus que les administrateurs non Présidents de comité, au titre de l’investissement supérieur qui est requis.

L’enveloppe annuelle des jetons de présence qui a été validée par l’Assemblée Générale des actionnaires du 18 mai 2022 s’élève à 400 k€.

Rémunération du Président

Diony LEBOT ne perçoit aucune rémunération au titre de ses fonctions de Présidente du Conseil d’administration, mais est directement rétribuée par Société Générale au titre de son mandat de Directrice générale déléguée de Société Générale.

Rémunération des Directeurs généraux

En 2023, la rémunération perçue par le Directeur général et le Directeur général délégué est composée des trois éléments suivants :

  • la rémunération fixe, qui reconnaît l’expérience et les responsabilités exercées, en tenant compte des pratiques du marché ;
  • la rémunération variable annuelle, dépendant de la performance de l’année et de la contribution des dirigeants mandataires sociaux à la réussite d’ALD ;
  • une rémunération variable exceptionnelle conditionnée à la mise en oeuvre du plan d'intégration de LeasePlan et des synergies associées.

Pour rappel, le mandat de Gilles Bellemere ayant pris fin le 31 décembre 2022, la présentation de la politique de rémunération pour 2023 portera sur Tim Albertsen et John Saffrett.

Rémunération fixe

Les rémunérations fixes annuelles suivantes pour 2023 sont soumises à l’approbation de l’Assemblée générale du 24 mai 2023 :

Sont proposés les niveaux de rémunération fixe annuelle suivants :

  • M. Tim Albertsen, Directeur général : 800 000 euros (vs 550 000 euros en 2022) ;
  • M. John Saffrett, Directeur général délégué : 600 000 euros (vs 450 000 euros en 2022) ;

Conformément à la gouvernance en place en matière de rémunération, ces évolutions ont été décidées par le Conseil d’Administration sur la base d’une proposition du Comité des Nominations et des Rémunérations, lequel s’est basé sur des études de rémunération réalisées avec Korn Ferry, afin de tenir compte des pratiques sur un marché avec des entreprises de taille comparable.

Le Conseil d’Administration propose que ces augmentations de rémunération fixe soient applicables à la date d’effet de la réalisation de l’opération de rachat de LeasePlan (dite « closing »), sous réserve de l’approbation de l’Assemblée générale du 24 mai 2023. Jusqu’à la réalisation de l’opération de rachat de Leaseplan, les rémunérations fixes restent inchangées.

Rémunération variable
Principes généraux

Le 23 mars 2023, le Conseil d’administration a défini les composantes de la rémunération variable pour l’exercice 2023, qui sont soumises à l’approbation de l’Assemblée générale du 24 mai 2023. Cette dernière est basée à 60 % sur des critères quantitatifs et à 40 % sur des critères qualitatifs non financiers.

Si les objectifs de performance sont dépassés, la part qualitative est désormais plafonnée à 130% (vs 110 % précédemment) de la quote-part de la rémunération variable évaluée en fonction de critères qualitatifs non financiers. 

La part quantitative reste plafonnée à 130 % de la quote-part de la rémunération variable évaluée en fonction de critères quantitatifs.

Sous réserve de l’approbation par l’Assemblée générale du 24 mai 2023, les tableaux ci-après indiquent les montants cibles et maximums de la rémunération variable au titre de la performance 2023 .

Les cibles de variables annuels applicables prorata-temporis avant le closing restent inchangées par rapport à 2022. Les montants sont les suivants :

(en euros)

Rém. variable cible 2023

Dont part quantitative

Dont part qualitative

Rém. variable maximum 2023

Dont part quantitative

Dont part qualitative

Tim ALBERTSEN

450 000

270 000

180 000

585 000

351 000

234 000

John SAFFRETT

400 000

240 000

160 000

520 000

312 000

208 000

Les cibles de variables annuels applicables prorata-temporis post closing sont les suivantes :

(en euros)

Rém. variable cible 2023

Dont part quantitative

Dont part qualitative

Rém. variable maximum 2023

Dont part quantitative

Dont part qualitative

Tim ALBERTSEN

920 000

552 000

368 000

1 196 000

717 600

478 400

John SAFFRETT

600 000

360 000

240 000

780 000

468 000

312 000

Le Conseil d’Administration propose que ces nouvelles cibles de variable soient applicables à la date d’effet de la réalisation de l’opération de rachat de LeasePlan (dite « closing »), sous réserve de l’approbation de l’Assemblée générale du 24 mai 2023. Jusqu’à la réalisation de l’opération de rachat de Leaseplan, les cibles de rémunérations variables restent inchangées tels que décrit ci-dessus.

Part quantitative

Sur la période allant du 1er janvier jusqu’à la réalisation du closing, la part quantitative (60 %) serait mesurée pour 2023 sur le périmètre d'ALD sur la base des quatre indicateurs suivants :

  • la croissance de la flotte – Pondération : 10 % ;
  • la croissance de la Marge des services et de la Marge des contrats de location (correspondant au PNB hors véhicules d’occasion) – Pondération : 10 % ;
  • le coefficient d’exploitation hors ventes de véhicules d’occasion – Pondération : 10 % ;
  • le bénéfice net par action (BNPA) – Pondération : 30 %.

A compter de la réalisation du closing, la part quantitative (60%) serait mesurée sur le nouveau périmètre  consolidé ALD + LeasePlan sur la base des quatre indicateurs suivants :

▪ la croissance de la flotte financée – Pondération : 30 % ;

▪ les niveaux des frais généraux – Pondération : 10 % ;

▪ le coefficient d’exploitation hors ventes de véhicules d’occasion – Pondération : 10 % ;

▪ le bénéfice net par action (BNPA) – Pondération : 10 %.

Les indicateurs et pondérations retenus sont modifiés pour la période post transaction pour tenir compte des enjeux prioritaires de la nouvelle structure, notamment la croissance commerciale et le contrôle des coûts.

Les montants cibles de ces critères quantitatifs ont été établis précisément par le Comité des rémunérations et validés par le Conseil d’administration mais ne sont pas rendus publics pour des raisons de confidentialité. Les indicateurs/cibles ont été fixés hors éléments exceptionnels liés au projet de rachat de Lease Plan. 

Compte tenu du caractère exceptionnel de l’année 2023 avec l’acquisition de LeasePlan attendue en cours d’exercice, le Conseil d’Administration a décidé d’évaluer séparément les périodes avant closing et post-closing. 

A titre exceptionnel, le Conseil a établi les cibles de ces critères quantitatifs sur le périmètre ALD seul pour la première partie de l’exercice 2023 avant closing et établira, après l’acquisition de LeasePlan, des nouveau montants cibles pour les critères quantitatifs retenus, en tenant compte du périmètre combiné ALD et LeasePlan et en s’appuyant sur des données financières qui seront disponibles uniquement post-closing.

Le Conseil d’administration constatera le niveau d’atteinte des objectifs quantitatifs au closing (pour la période allant du 1er janvier au closing) et  après la clôture de l’exercice sur la base des résultats publiés. Le Conseil d’administration garde la faculté de décider, sur proposition du Comité des rémunérations, du retraitement d’éléments exceptionnels non récurrents et non budgétés ne relevant pas de décisions managériales ou de la gestion opérationnelle des activités.

Part qualitative (non financière)

La part qualitative non financière (40 %) s’articule autour d’objectifs fixés chaque année à l’avance par le Conseil d’administration pour l’exercice à venir. À ce titre, des objectifs collectifs et individuels ont été définis avec une pondération équivalente. Les critères précisant la façon dont l’atteinte de chaque objectif qualitatif sera mesurée ont été établis par le Comité des rémunérations et validés par le Conseil d’administration. Ces critères ne sont pas rendus publics pour des raisons de confidentialité.

Les objectifs sont définis pour l’exercice 2023 dans son intégralité et sont liés à la mise en œuvre de la stratégie d'ALD à long terme.

Conformément aux recommandations Afep-Medef, il est proposé pour 2023 que les objectifs collectifs soient dédiés aux critères en lien avec la stratégie RSE et conformément à la trajectoire définie dans le Chapitre 5 de ce Document d'Enregistrement Universel :

  • le déploiement du programme de développement des véhicules électriques et hybrides dans les principaux pays et la proportion qu’ils représentent au sein de la flotte, qui aura un impact sur les émissions de CO2 du scope 3 (flotte louée aux clients) 
  • les objectifs de réduction des émissions CO2 relatives à l’indicateur d’émissions internes regroupant les scopes 1, 2 et la part du scope 3 intégrée à cet indicateur (cf. Section 5.5 de ce Document d'Enregistrement Universel) ;
  • la satisfaction client mesurée au travers d’enquêtes ( Net Promoter Score) ;
  • les objectifs destinés à favoriser l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes, mesurés à travers le respect de nos engagements en matière de féminisation des instances dirigeantes ; 
  • la prise en compte du taux d’engagement des collaborateurs mesuré à travers le baromètre employeur,
  • le positionnement des principales notations extra-financières

Les objectifs en lien avec la stratégie RSE pèsent par conséquent 20% dans le calcul de la rémunération variable annuelle.

Voici quelques objectifs individuels des dirigeants mandataires sociaux :

  • la définition et mise en œuvre de la gouvernance, des organisations et plans stratégiques spécifiques à leurs périmètres de supervision ;
  • la définition et la mise en œuvre de la politique de sourcing et les partenariats stratégiques ;
  • la gestion de la relation avec les investisseurs
  • La qualité de gestion des risques et de la conformité ;

Les objectifs individuels spécifiques au périmètre de supervision chaque mandataire social représentent 20% dans le calcul de la rémunération variable annuelle.  

Ces objectifs seront évalués par le Conseil d’administration après la clôture de l’exercice sur la base des critères prédéfinis sur recommandation du Comité des rémunérations.

Conditions d’acquisition de la rémunération variable totale

En conformité avec la directive CRD5, le Conseil d’administration a défini les modalités d’acquisition et de versement suivantes au titre de la rémunération variable totale :

  • une part différée soumise à des conditions de présence dans la Société et à des conditions de performance, dont l’acquisition est prévue par tranches égales d’un cinquième sur une période de cinq ans, avec un taux de différé porté à 60 % minimum sous réserve de la réalisation effective du rachat de LeasePlan par ALD et du nouveau statut d’entité régulée (à défaut, le taux actuel minimum de 40% est maintenu); ;
  • au moins 50 % indexé sur le cours de l’action ALD (ou équivalents actions) – 50 % de la part acquise et au moins 50 % de la part non acquise ;
  • le montant de la part variable octroyée sans report en numéraire ne doit pas excéder 30 % du montant global.

La part différée est acquise sous réserve :

  • d’une condition de présence. Les exceptions à cette dernière sont les suivantes : départ à la retraite, décès, invalidité avec incapacité d’exercice de ses fonctions ou décision du Conseil d’administration en fonction des conditions du départ ;
  • d’un malus en cas de détérioration significative de la performance financière, ou en cas de faute ;
  • d’une condition de profitabilité définie comme le Résultat net positif d’ALD (d’après une moyenne arithmétique) sur la période d’acquisition.

La part différée est également soumise à une clause de clawback valable à effet 5 ans pouvant être activée en cas d’agissements ou de comportement jugés inconsidérés en matière de prise de risque sous réserve d’applicabilité dans le cadre juridique et réglementaire en vigueur.

Le versement de la dernière tranche de la part différée au terme des cinq ans est également subordonné au rendement sur les Actifs productifs moyens hors vente de véhicules d’occasion (RoAEA Return on Average Earning Assets excluding used cars sales). La totalité de la somme serait versée seulement si le rendement sur les Actifs productifs moyens est supérieur (d’après une moyenne arithmétique) à 2,3 % pendant la période d’acquisition. S’il est inférieur à 1,8 %, aucun versement n’est effectué. S’il est compris entre 1,8 % et 2,3 %, le Comité des rémunérations proposera au Conseil d’administration un pourcentage d’acquisition.

Le Conseil d’administration garde la faculté de décider, sur proposition du Comité des rémunérations, du retraitement d’éléments exceptionnels non récurrents et non budgétés ne relevant pas de décisions managériales ou de la gestion opérationnelle des activités.

A titre exceptionnel, le Conseil d’Administration garde la faculté de revoir cette condition de performance au cours de l’exercice en tenant compte des données financières qui seront disponibles uniquement post-closing.

En outre, le Directeur général et les Directeurs généraux délégués ne peuvent pas couvrir leurs actions/équivalent actions durant les périodes d’acquisition ou de rétention.

Rémunération variable totale – Chronologie des paiements ou livraisons d’actions
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Rémunération variable exceptionnelle

Compte tenu de la législation imposant un vote ex ante portant sur l’ensemble des dispositions de la politique de rémunération, le Conseil d’administration a souhaité se réserver la possibilité de verser, le cas échéant, une rémunération variable complémentaire en cas de circonstances très particulières, par exemple en raison de leur importance pour la Société ou de l’implication qu’elles exigent et des difficultés qu’elles présentent.

En l’occurrence, dans le cadre de l’opération de rachat de LeasePlan et sur recommandation du comité des rémunérations ALD, un plan de rémunération exceptionnelle a été mis en place avec pour objectifs de :

  • sécuriser les populations clés ALD pour l’opération et le fonds de commerce,
  • inciter à la réussite de l’opération (réalisation du closing puis phase d’intégration),
  •  permettre la continuité du business durant la période de transition.

Cette rémunération est motivée et fixée dans le respect des principes généraux du Code AFEP-MEDEF en matière de rémunération. 

En tout état de cause, conformément à la réglementation CRD V en vigueur, les montants de cette prime ont été fixés en veillant à ce que la composante variable (i.e. la rémunération variable annuelle incluant la rémunération variable exceptionnelle) ne dépasse pas deux fois la rémunération fixe annuelle. Ces montants ont été établis en tenant compte du niveau de contribution attendu de chaque bénéficiaire sur cette opération et au regard de benchmarks externes.

Compte tenu du calendrier prévu de l’opération, cette rémunération variable exceptionnelle sera rattachée à plusieurs exercices et l’attribution se ferait en deux fois, pour moitié après le closing de l’opération et pour moitié après la principale phase d’intégration.

Ils ont été définis de la manière suivante :

  • Tim ALBERTSEN : 150% du salaire fixe 2022, soit 825 000 euros (dont 412 500 euros maximum relatif à l’exercice 2023 et 2024);
  • John SAFFRETT : 150% du salaire fixe 2022, soit 675 000 euros (dont 337 500 euros maximum relatif à l’exercice 2023 et 2024);

L’attribution de cette prime a été définie sous conditions :

  • de présence dans l’entreprise au moment de l’attribution,
  • de performance avec une attribution en deux fois : 

- une attribution intermédiaire à hauteur de 50% du montant total au succès de la réalisation effective de l’acquisition de Lease Plan (dit « closing »),

- le solde, au succès de la phase principale d’intégration et la réalisation des synergies attendues. 

La deuxième échéance de la prime exceptionnelle étant relative à la période d’intégration, la période de référence est à cheval sur les exercices 2023 et 2024. La deuxième échéance sera donc validée à l’issue de l’ex-post 2024, en 2025. Le Conseil d’Administration a fixé les conditions de performance liées à la deuxième échéance de cette prime exceptionnelle, en particulier les étapes clés du programme d’intégration à réaliser pendant la période principale de l’intégration ainsi que les synergies attendues. Ces critères ne sont pas rendus publics pour des raisons de confidentialité.

Par ailleurs, le Conseil d’Administration gardera la faculté de décider, sur proposition du Comité des rémunérations, de payer tout ou partie de cette prime exceptionnelle en fonction de la contribution individuelle de chaque dirigeant mandataire social dans l’atteinte de ces conditions de performance.

Le Conseil d’Administration a fixé les délais maximaux pour l’atteinte de chaque condition de performance. En cas de retard d’exécution du fait d’éléments exceptionnels ne relevant pas de décisions managériales ou de la gestion opérationnelle des activités, le Conseil d’Administration gardera la faculté de décider, sur proposition du Comité des rémunérations, de l’extension de la période maximale pour l’atteinte des conditions de performance. 

Elle respecte les modalités de paiement de la part variable annuelle et est soumise aux mêmes conditions de différés et d’acquisition.

Aucune rémunération variable exceptionnelle ne sera attribuée aux dirigeants mandataires sociaux sans obtenir l’approbation préalable des actionnaires pour l’exercice concerné (say on pay, vote ex post).

Autres avantages

Chaque dirigeant mandataire social bénéficie d’un véhicule de fonction ainsi que d’un contrat de prévoyance dont les garanties de couverture santé et d’assurance décès-invalidité sont alignées sur celles du personnel.

La politique de rémunération prévoit, le cas échéant, la prise en charge de certains coûts lorsque la prise ou l’exercice des fonctions nécessite un déplacement géographique du Directeur Général et du Directeur Général Délégué et de leurs familles. Peuvent être pris en charge notamment les frais de logement, les frais de déménagement ainsi que les frais de scolarité des enfants justifiés par la nécessité d’inscription dans une école de la nationalité/langue concernée. À ce titre, Tim ALBERTSEN et John SAFFRETT bénéficient d’avantages en matière de logement.

3.7.1.3Présentation des projets de résolution relatifs aux principes et aux critères de détermination, de répartition et d’attribution des éléments fixes, variables et exceptionnels composant la rémunération totale et les avantages de toute nature, attribuables aux Président du Conseil d'Administration, Directeurs généraux ou Directeurs généraux délégués, en raison de leur mandat
Résolutions ex post relatives à la rémunération 2022 des mandataires sociaux
Approbation du rapport sur les rémunérations des mandataires sociaux en application de l’article L. 22-10-34 I du Code de commerce

L’Assemblée générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les Assemblées générales ordinaires, connaissance prise du rapport du Conseil d’administration, approuve en application de l’article L. 22-10-34 I du Code de commerce, le rapport sur les rémunérations des mandataires sociaux comprenant les informations mentionnées au I de l’article L. 22-10-9 telles que présentées dans le rapport sur le gouvernement d’entreprise établi en application de l’article L. 225-37 du Code de commerce.

Approbation des éléments composant la rémunération totale et les avantages de toute nature versés au cours ou attribués au titre de l’exercice 2022 à Monsieur Tim ALBERTSEN, Directeur général, en application de l’article L. 22-10-34 II du Code de commerce

L’Assemblée générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les Assemblées générales ordinaires, connaissance prise du rapport du Conseil d’administration, en application de l’article L. 22-10-34 II du Code de commerce, approuve les éléments composant la rémunération totale et les avantages de toute nature versés au cours de l’exercice 2022 ou attribués au titre du même exercice à Monsieur Tim ALBERTSEN, Directeur général délégué puis Directeur général à compter du 27 mars 2020, tels que présentés dans le rapport sur le gouvernement d’entreprise établi en application de l’article L. 225-37 du Code de commerce.

Approbation des éléments composant la rémunération totale et les avantages de toute nature versés au cours ou attribués au titre de l’exercice 2022 à Monsieur Gilles BELLEMÈRE, Directeur général délégué, en application de l’article L. 22-10-34 II du Code de commerce

L’Assemblée générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les Assemblées générales ordinaires, connaissance prise du rapport du Conseil d’administration, en application de l’article L. 22-10-34 II du Code de commerce, approuve les éléments composant la rémunération totale et les avantages de toute nature versés au cours de l’exercice 2022 ou attribués au titre du même exercice à Monsieur Gilles BELLEMÈRE, Directeur général délégué, tels que présentés dans le rapport sur le gouvernement d’entreprise établi en application de l’article L. 225-37 du Code de commerce.

Approbation des éléments composant la rémunération totale et les avantages de toute nature versés au cours ou attribués au titre de l’exercice 2022 à Monsieur John SAFFRETT, Directeur général délégué, en application de l’article L. 22-10-34 II du Code de commerce

L’Assemblée générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les Assemblées générales ordinaires, connaissance prise du rapport du Conseil d’administration, en application de l’article L. 22-10-34 II du Code de commerce, approuve les éléments composant la rémunération totale et les avantages de toute nature versés au cours de l’exercice 2022 ou attribués au titre du même exercice à Monsieur John SAFFRETT, Directeur général délégué, tels que présentés dans le rapport sur le gouvernement d’entreprise établi en application de l’article L. 225-37 du Code de commerce.

Résolutions ex ante relatives à la rémunération 2023 des mandataires sociaux
Approbation de la politique de rémunération du Directeur général et du Directeur général délégué, en application de l’article L. 22-10-8 II du Code de commerce

L’Assemblée générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les Assemblées générales ordinaires, connaissance prise du rapport du Conseil d’administration, en application de l’article L. 22-10-8 II du Code de commerce, approuve la politique de rémunération du Directeur général et du Directeur général délégué telle que présentée à la Section 3.7.1.2 du rapport sur le gouvernement d’entreprise établi en application de l’article L. 22-10-8 I du Code de commerce.

Approbation de la politique de rémunération du Président du Conseil d’administration et des administrateurs en application de l’article L. 22-10-8 II du Code de commerce

L’Assemblée générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les Assemblées générales ordinaires, connaissance prise du rapport du Conseil d’administration, en application de l’article L. 22-10-8 II du Code de commerce, approuve la politique de rémunération du Président du Conseil d’administration et des administrateurs telle que présentée à la Section 3.7.1.2 du rapport sur le gouvernement d’entreprise de la Société établi en application de l’article L. 22-10-8 I du Code de commerce.

3.7.1.4Tableau de synthèse des rémunérations, des options et des actions de performance (en euros) attribuées à chaque dirigeant mandataire social exécutif pour les exercices clos les 31 décembre 2021 et 2022 (tableau 1 du Code AFEP-MEDEF)

Diony LEBOT ne perçoit aucune rémunération à raison de son mandat de Présidente du Conseil d’administration d’ALD. Elle est directement rétribuée par Société Générale au titre de ses fonctions au sein de celle-ci.

Tim ALBERTSEN (Directeur général)

2021

2022

Rémunérations dues au titre de l’exercice

1 210 530

1 621 962

Valorisation des options attribuées au cours de l’exercice

-

 

Valorisation des actions de performance attribuées au cours de l’exercice

-

 

Total

1 210 530

1 621 962

Gilles BELLEMÈRE (Directeur général délégué)

2021

2022

Rémunérations dues au titre de l’exercice

598 040

749 881

Valorisation des options attribuées au cours de l’exercice

-

 

Valorisation des actions de performance attribuées au cours de l’exercice

-

 

Total

598 040

749 881

John SAFFRETT (Directeur général délégué)

2021

2022

Rémunérations dues au titre de l’exercice

993 711

1 329 689

Valorisation des options attribuées au cours de l’exercice

-

 

Valorisation des actions de performance attribuées au cours de l’exercice

-

 

Total

993 711

1 329 689

3.7.1.5Tableau récapitulatif des rémunérations (en euros) de chaque dirigeant mandataire social exécutif (tableau 2 du Code AFEP-MEDEF)

Le tableau ci-dessous présente les différentes rémunérations (fixe, variable, etc.) versées et dues à chaque mandataire social exécutif.

Diony LEBOT ne perçoit aucune rémunération à raison de son mandat de Présidente du Conseil d’administration d’ALD.

Tim ALBERTSEN (Directeur général)

2021

2022

Montants dus au titre de 2021

Montants versés en 2021

Montants dus au
titre de 2022(1)

Montants versés
en 2022(3)

Rémunération fixe

400 000

400 000

492 500

492 500

Rémunération variable annuelle

658 646

375 497

949 460

422 809

Dont rémunération exceptionnelle (4)

 

 

412 500

 

Dont :

 

 

 

 

rémunération variable différée

512 781

254 532

774 514

276 945

rémunération variable non différée

145 865

120 965

174 946

145 864

Rémunération exceptionnelle

 

 

 

 

Rémunération du mandat d’administrateur

 

 

 

 

Avantages en nature (2)

151 884

151 884

180 002

180 002

Total

1 210 530

927 381

1 621 962

1 095 311

(1) La rémunération variable au titre de 2022 est soumise à l’approbation lors de l’Assemblée générale du 24 mai 2023.

(2) Ce montant correspond aux avantages liés au véhicule et au logement. La méthode de valorisation de l'avantage en nature lié au logement a fait l'objet d'une révision lors de l'exercice 2022, il est désormais évalué selon sa valeur réelle. Le montant renseigné au titre de l'exercice 2021 a été réajusté selon cette méthode. 

(3) Les acquisitions d’actions issues d’attributions au titre de ses fonctions précédentes en tant que salarié sont reportées dans le tableau 7.

(4)  Sous réserve de la réalisation de l’opération de rachat de LeasePlan, avant l’Assemblée générale du 24 mai 2023

Gilles BELLEMÈRE (Directeur général délégué)

2021

2022

 

Montants dus au titre de 2021

Montants versés en 2021

Montants dus au
titre de 2022(1)

Montants versés
en 2022

 

Rémunération fixe

300 000

300 000

300 000

300 000

 

Rémunération variable annuelle

294 384

184 445

445 811

233 282

 

Dont rémunération exceptionnelle (3)

 

 

150 000

 

 

Dont :

 

 

 

 

 

rémunération variable différée

206 069

119 622

326 649

144 967

 

rémunération variable non différée

                    88 315

                   64 823

119 162

88 315

 

Rémunération exceptionnelle

 

 

 

 

 

Rémunération du mandat d’administrateur

 

 

 

 

 

Avantages en nature (2)

3 656

3 656

4 070

4 070

 

Total

598 040

488 101

749 881

537 352

 

(1) La rémunération variable au titre de 2022 est soumise à l’approbation de l’Assemblée générale du 24 mai 2023.

(2) Ce montant correspond aux avantages liés au véhicule.

(3) Sous réserve de la réalisation de l’opération de rachat de LeasePlan, avant l’Assemblée générale du 24 mai 2023

 

John SAFFRETT (Directeur général délégué)

2021

2022

Montants dus au titre de 2021

Montants versés en 2021 

Montants dus au

titre de 2022(1)

Montants versés
en 2022(3)

Rémunération fixe

350 000

350 000

411 667

411 667

Rémunération variable annuelle

538 891

256 830

814 798

349 962

Dont rémunération exceptionnelle (4)

 

 

337 500

 

Dont :

 

 

 

 

rémunération variable différée

405 002

149 043

653 318

216 073

rémunération variable non différée

133 889

107 787

161 480

133 889

Rémunération exceptionnelle

 

 

 

 

Rémunération du mandat d’administrateur

 

 

 

 

Avantages en nature (2)

104 820

104 820

103 224

103 224

Total

993 711

711 650

1 329 689

864 853

(1) La rémunération variable au titre de 2022 est soumise à l’approbation lors de l’Assemblée générale du 24 mai 2023.

(2) Ce montant correspond aux avantages liés au véhicule et au logement. La méthode de valorisation de l'avantage en nature lié au logement a fait l'objet d'une révision lors de l'exercice 2022, il est désormais évalué selon sa valeur réelle. Le montant renseigné au titre de l'exercice 2021 a été réajusté selon cette méthode. 

(3) Les acquisitions d’actions issues d’attributions au titre de ses fonctions précédentes en tant que salarié sont reportées dans le tableau 7.

(4)  Sous réserve de la réalisation de l’opération de rachat de LeasePlan, avant l’Assemblée générale du 24 mai 2023

3.7.1.6Tableau sur les rémunérations (en euros) perçus par les membres du Conseil d’administration (tableau 3 du Code AFEP-MEDEF)

Le tableau ci-dessous présente les rémunérations perçues par les administrateurs. Conformément au règlement intérieur du Conseil d’administration d’ALD, seuls les administrateurs qualifiés d’indépendants perçoivent une rémunération à raison de l’exercice de leur mandat d’administrateur d’ALD.

 

2021

2022

Montants dus au titre de 2021

Montants versés en 2021

Montants dus au titre de 2022

Montants versés en 2022

Diony LEBOT
(Présidente du Conseil d’administration, administrateur)

 

 

 

 

Rémunérations (fixe, variable)

-

-

-

-

Autres rémunérations

-

-

-

-

Karine DESTRE-BOHN (administrateur)

 

 

 

 

Rémunérations (fixe, variable)

-

-

-

-

Autres rémunérations

-

-

-

-

Bernardo SANCHEZ-INCERA (administrateur)

 

 

 

 

Rémunérations (fixe, variable)

-

-

-

-

Autres rémunérations

-

-

-

-

Delphine GARCIN-MEUNIER (administrateur 
depuis le 5 novembre 2019)

 

 

 

 

Rémunérations (fixe, variable)

-

-

-

-

Autres rémunérations

-

-

-

-

Xavier DURAND (administrateur)

 

 

 

 

Rémunérations (fixe, variable)

65 000

60 000

80 000

75 000

Autres rémunérations

-

-

 

 

Christophe PÉRILLAT (administrateur)

 

 

 

 

Rémunérations (fixe, variable)

39 000

36 000

49 000

45 000

Autres rémunérations

-

-

-

-

Nathalie LEBOUCHER (administrateur)

 

 

 

 

Rémunérations (fixe, variable)

-

-

-

-

Autres rémunérations

-

-

-

-

Patricia LACOSTE (administrateur)

 

 

 

 

Rémunérations (fixe, variable)

59 000

54 000

72 000

67 000

Autres rémunérations

-

-

-

-

Anik CHAUMARTIN (administrateur)

 

 

 

 

Rémunérations (fixe, variable)

42 000

40 000

55 000

50 000

Autres rémunérations

-

-

-

-

3.7.1.7Plans d’options de souscription d’actions et plans d’attribution d’actions de performance proposés par la Société ou par toute société du Groupe

À compter de 2018, un plan d’actions de performance en actions ALD est proposé pour les salariés travaillant pour le groupe ALD.

Options de souscription ou d’achat d’actions attribuées durant l’exercice à chaque dirigeant mandataire social exécutif par l’émetteur ou par toute société du Groupe (tableau 4 du Code AFEP-MEDEF)

Sur l’exercice 2022, aucune option de souscription ou d’achat d’actions n’a été attribuée.

Options de souscription ou d’achat d’actions levées durant l’exercice par chaque dirigeant mandataire social exécutif (tableau 5 du Code AFEP-MEDEF)

Sur l’exercice 2022, aucune option de souscription ou d’achat d’actions n’était exerçable.

Actions de performance attribuées durant l’exercice à chaque dirigeant mandataire social exécutif par l’émetteur (tableau 6 du Code AFEP-MEDEF)

Tim ALBERTSEN, Gilles BELLEMÈRE et John SAFFRETT n’étaient pas éligibles au plan d’actions de performance ALD en 2022.

 

Date
d’attribution

Nombre total d’actions
attribuées
 durant l’exercice

Valorisation
des actions selon
la méthode
retenue pour
les comptes consolidés

Date
d’acquisition
des actions

Date de
disponibilité
des actions

Conditions de performance

Tim ALBERTSEN

Néant

Néant

Néant

Néant

Néant

Néant

Gilles BELLEMÈRE

Néant

Néant

Néant

Néant

Néant

Néant

John SAFFRETT

Néant

Néant

Néant

Néant

Néant

Néant

Diony LEBOT n’était pas éligible au plan d’actions de performance ALD et ne reçoit pas d’attributions d’actions à raison de son mandat au sein d’ALD.

Actions de performance devenues disponibles durant l’exercice pour chaque dirigeant mandataire social exécutif (tableau 7 du Code AFEP-MEDEF)
Actions de performance ALD devenues disponibles durant l’exercice

 

Date d’attribution

Nombre d’actions devenues
disponibles durant l’exercice

Tim ALBERTSEN

Néant

Néant

Gilles BELLEMÈRE

Néant

Néant

John SAFFRETT

28/03/19

3 435

 

 

 

Historique des attributions d’options de souscription ou d’achat d’actions – information sur les options de souscription ou d’achat (tableau 8 du Code AFEP-MEDEF)

ALD n’a jamais attribué d’option de souscription ou d’achat d’actions.

Le dernier plan d’option attribué par Société Générale a expiré au cours de l’exercice 2017.

Options de souscription ou d’achat d’actions consenties aux dix premiers salariés non dirigeants mandataires sociaux attributaires et options levées par ces derniers (tableau 9 de la Position-Recommandation n° 2009-16 de l’AMF)

Sur l’exercice 2022, aucune option de souscription ou d’achat d’actions n’a été attribuée. Sur l’exercice 2022, aucune option de souscription ou d’achat d’actions n’était exerçable.

Historique des attributions d’actions de performance (tableau 10 du Code AFEP-MEDEF)

Les plans d’actions de performance proposés par ALD aux collaborateurs clés du Groupe (plans 1, 3, 5, 7 et 9) et aux salariés dont la rémunération variable suit la réglementation CRD V (plans 2, 4, 6, 8 et 10) présentent les caractéristiques suivantes.

 

Plan 6 – 2020

Plan 5 – 2020

Plan 4 – 2019

Plan 3 – 2019

Plan 2 – 2018

Plan 1 – 2018

Date de
l’Assemblée générale

22 mai 2018

22 mai 2018

22 mai 2018

22 mai 2018

20 avril 2017

20 avril 2017

Date du Conseil d’administration

27 mars 2020

27 mars 2020

28 mars 2019

28 mars 2019

29 mars 2018

29 mars 2018

Nombre total
d’actions ALD attribuées

34 635

353 281

33 231

235 475

25 814

276 980

Dont le nombre
attribué aux dirigeants mandataires sociaux

-

-

-

-

-

-

John SAFFRETT (1)

-

-

6 870

-

9 220

-

Nombre total
de bénéficiaires

5

264

6

229

4

195

Date d’acquisition
des droits

31/03/22

(1re tranche)

31/03/23

(2e tranche)

31/03/23

31/03/21

(1re tranche)

31/03/22

(2e tranche)

31/03/22

31/03/20

(1re tranche)

31/03/21

(2e tranche)

31/03/21

Date de fin de période
de conservation

30/09/22

(1re tranche)

30/09/23

(2e tranche)

N/A

30/09/21

(1re tranche)

30/09/22

(2e tranche)

N/A

30/09/20

(1re tranche)

30/09/21

(2e tranche)

N/A

Conditions
de performance (2)

oui

oui

oui

oui

oui

oui

Juste valeur (en euros)

7,25

7,25

10,16

10,16

11,31

11,31

Nombre
d’actions acquises
au 31 décembre 2021

12 249

-

24 270

216 611

25 814

236 569

Nombre cumulé d’actions
annulées ou caduques

10 135

35 739

8 961

18 864

-

40 411

Actions de performance
restantes en fin d’exercice

12 251

317 542

-

-

-

-

(1) Attributions d’actions en tant que salarié, avant sa date de nomination en tant que mandataire social.

(2) La condition de performance est le Résultat net groupe ALD moyen positif (moyenne arithmétique), hors dette propre, mesuré sur les trois exercices (deux pour la 1re tranche des Plans 2, 4, 6 , 8 et 10) précédant la date d’acquisition.

 

Plan 10 – 2022

Plan 9 – 2022

Plan 8 – 2021

Plan 7 – 2021

Date de
l’Assemblée générale

19 mai 2021

19 mai 2021

22 mai 2018

22 mai 2018

Date du Conseil d’administration

29 mars 2022

29 mars 2022

26 mars 2021

26 mars 2021

Nombre total
d’actions ALD attribuées

25 443

409 602

19 827

264 223

Dont le nombre
attribué aux dirigeants mandataires sociaux

-

-

-

-

John SAFFRETT

-

-

-

-

Nombre total
de bénéficiaires

6

374

5

280

Date d’acquisition
des droits

31/03/25

(1re tranche)

31/03/26

(2e tranche)

31/03/25

31/03/23

(1re tranche)

31/03/24

(2e tranche)

31/03/24

Date de fin de période
de conservation

30/09/25

(1re tranche)

30/09/26

(2e tranche)

N/A

30/09/23

(1re tranche)

30/09/24

(2e tranche)

N/A

Conditions
de performance

oui

oui

oui

oui

Juste valeur (en euros)

9,50

9,50

10,72

10,72

Nombre
d’actions acquises
au 31 décembre 2021

-

-

-

-

Nombre cumulé d’actions
annulées ou caduques

-

6 436

-

13 685

Actions de performance
restantes en fin d’exercice

25 443

403 166

19 827

250 538

 

3.8Opérations avec les parties liées

3.8.1Principales opérations avec les parties liées

Il n’existe aucune opération considérée comme une convention dite réglementée au sens de l’article L. 225-38 du Code de commerce pour les exercices 2018, 2019, 2020 et 2021 autres que celles qui auraient déjà été identifiées dans les rapports spéciaux émis par les Commissaires aux comptes et ayant déjà fait l’objet d’une approbation en Assemblée générale. Pour plus d’informations sur les accords conclus entre le Groupe et Société Générale, cf. section 6.2, note 36 « Parties liées » du présent Document d’enregistrement universel. Il convient de noter toutefois qu'en 2022 une convention reglementée a été conclue et autorisée au sujet d'un contrat dit de direction conclu le 28 novembre 2022 notament avec Société Générale dans le cadre de l'augmentation de capital réalisée le 20 décembre 2022. Cette convention a fait l'objet d'un avis informatif publié sur le site de la Société.

Conformément aux nouvelles dispositions de l’article L. 22-10-12 du Code de commerce, le Conseil d’administration de la Société a mis en place lors de sa réunion du 27 mars 2020 une procédure de contrôle régulier des conventions dites « libres » permettant de vérifier qu’elles portent sur des opérations courantes et ont été conclues à des conditions normales. Cette procédure s’appuie sur un travail de cartographie des conventions concernées et de vérification des critères effectué par la Direction juridique de la Société. Ces analyses sont ensuite remontées au Comité d’audit, de contrôle interne et des risques pour revue puis validées annuellement par vote du Conseil d’administration auquel s’abstiennent de participer les personnes directement ou indirectement intéressées aux conventions identifiées. Le conseil est également amené à se prononcer sur la nécessité périodique d’en réviser le contenu.

La mise en œuvre annuelle de cette procédure a permis au CACIR de prendre connaissance en particulier des liens existants entre l’ensemble des filiales du groupe ALD et de Société Générale, son principal actionnaire, en allant au-delà de l’exigence légale qui aurait seulement requis l’analyse des conventions existant au niveau de la holding. L’analyse des différentes synergies a permis d’établir que le double critère de la normalité des conditions et du caractère courant des opérations issu de l’article L. 225-39 du Code de commerce était respecté notamment à travers l’application vérifiée du principe de juste concurrence en matière de prix de transfert.

Les opérations entre parties liées au sens des normes IFRS sont décrites dans la note 36 des comptes consolidés du Groupe qui figurent à la section 6.2 « Comptes consolidés audités du Groupe pour l’exercice clos le 31 décembre 2022 » du présent Document d’enregistrement universel. Ces opérations concernent essentiellement la rémunération des principaux dirigeants, les ventes de biens et services, les services informatiques, les locaux, le courtage, les polices d’assurance, les services aux entreprises, les prêts et la consolidation fiscale.

3.9Politique de mixité au sein des instances dirigeantes

Le Conseil d’administration du 3 novembre 2020 a déterminé la politique de mixité applicable au sein des instances dirigeantes d'ALD. Ce périmètre recouvre les plus hautes instances dirigeantes du Groupe (Comité exécutif et Operating Board) ainsi que les Comités de direction de l’ensemble des entités du Groupe. Sur proposition de la Direction générale, le Conseil d’administration a fixé à 35 %, à horizon fin 2025, l’objectif lié à la proportion de femmes au sein des instances dirigeantes du groupe ALD.

Au 31/12/2022, ce taux s’élève à 33,2% (vs 34,9% à fin 2021).

Ce taux présente une légère baisse, néanmoins il demeure au-dessus du niveau cible intermédiaire établi pour fin 2022 par le Conseil d’Administration pour suivre une trajectoire menant à l’objectif de 35% à fin 2025.

Depuis l’exercice 2018, dans l’objectif de favoriser la mixité dans les instances dirigeantes, le Conseil d’administration fixe, sur proposition du Comité des nominations et des rémunérations, à travers les objectifs qualitatifs de la Direction générale, les annuels liés à l’amélioration de la représentation des femmes dans les fonctions dirigeantes du Groupe ainsi qu’un objectif d’au moins 50 % de femmes dans les programmes de développement des talents stratégiques du groupe ALD. Afin d’atteindre l’objectif fixé à horizon 2025 et dans la continuité du plan d’action déjà mis en œuvre depuis 2018, le conseil continuera de fixer annuellement les objectifs de progression intermédiaires et depuis l’exercice 2021, ces objectifs sont également déclinés auprès des Directeurs généraux des filiales pour les instances dirigeantes de leur entité.

4. Facteurs de risques

Ce chapitre présente les principaux facteurs de risques spécifiques à ALD et qui pourraient, selon les estimations du Groupe, avoir un impact significatif sur son activité, sa rentabilité, sa solvabilité, son accès au financement et ses instruments financiers.

Dans le cadre du pilotage interne de ses risques, le Groupe a identifié plusieurs types de facteurs de risques qui ont été regroupés en six principales catégories de risques, conformément à l’article 16 du règlement (UE) n° 2017/1129 dit « Prospectus 3 » du 14 juin 2017.

Les facteurs de risque sont présentés sur la base d’une évaluation de leur importance relative, les risques les plus importants étant indiqués en premier au sein de chaque catégorie. L'importance relative est évaluée en fonction de l'estimation de la probabilité que l'événement se produise et de l'estimation de l'impact de la matérialisation du risque sur les activités du Groupe. L'importance relative présentée ci-dessous est évaluée avant de prendre en considération les mesures d'atténuation, qui sont décrites dans la section consacrée à chaque facteur de risque.

 

 

Fréquence

Impact

Tendance (1)

1 – Risques macroéconomique, géopolitique et réglementaire

Risques économique et géopolitique

 

Probable

Moyen

Pandémie de coronavirus (COVID-19)

 

Possible

Moyen

Risque réglementaire

 

Probable

Moyen

2 – Risques spécifiques à l’activité

Risques liés à la valeur résiduelle

 

Probable

Elevé

Risques liés aux services d’entretien
et aux pneumatiques

 

Probable

Moyen

Dépendance aux partenaires

 

Possible

Moyen

3 – Risques stratégiques

Risques liés aux acquisitions

 

Probable

Elevé

Compétitivité d’ALD dans son marché

 

Possible

Elevé

4 – Risque de crédit

Risque de crédit

 

Probable

Moyen

5 – Risques opérationnels

Risques informatiques

 

Possible

Elevé

Risques juridiques, fiscaux et de conformité

 

Possible

Moyen

Risques climatiques, environnementaux et sociaux

 

Probable

Moyen

6- Risques de trésorerie

Risque de liquidité

 

Possible

Faible

Risques de taux et change

 

Peu probable

Faible

(1) La tendance indique l’évolution du niveau de risque. Une tendance à la hausse signifie que le risque augmente.

4.1Risques économique, géopolitique et réglementaire

4.1.1Risques économique et géopolitique

Identification du risque

Fréquence

Impact

Tendance

L’activité et les résultats du Groupe pourraient être affectés par une détérioration
de l’environnement économique et/ou géopolitique

Probable

Moyen

Le Groupe pourrait être confronté à une détérioration significative de l’environnement économique résultant de crises affectant les marchés de capitaux ou du crédit, de contraintes de liquidité, de récessions régionales ou mondiales, d’une volatilité importante des cours des matières premières (notamment le pétrole), des taux de change ou des taux d’intérêt, de l’inflation ou de la déflation, de dégradations de la notation, de restructurations ou de défauts des dettes souveraines ou privées, ou encore d’événements géopolitiques (tels que des actes terroristes ou des conflits armés). De tels événements, qui peuvent évoluer rapidement et dont les effets pourraient ne pas avoir été anticipés, sont susceptibles d’affecter de manière ponctuelle ou durable les conditions dans lesquelles le Groupe évolue et d’avoir un effet défavorable significatif sur son activité, son coût du risque, la valeur de ses actifs, ses résultats et sa situation financière.

En particulier, le Groupe est exposé à l'évolution des situations politiques, macroéconomiques ou financières des régions ou des pays dans lesquels il opère. La détérioration de ces situations pourrait avoir un impact sur l'environnement opérationnel du groupe et ses activités, ainsi que sur le climat des affaires d'une région ou d'un pays. En cas de détérioration significative, le groupe pourrait encourir des dépenses, des dépréciations d'actifs ou des pertes, ce qui aurait un impact négatif sur ses résultats financiers et sa situation financière.

Les opérations, les résultats et la situation financière d’ALD pourraient être affectées par des risques géopolitiques qui s’intensifient. Le conflit en Ukraine commencé en février 2022 a entraîné une montée des tensions entre la Russie d'une part, et les pays occidentaux d'autre part. Les sanctions internationales sévères mises en œuvre par les pays occidentaux à l'encontre des personnes morales et des individus russes ayant des liens étroits avec le gouvernement pourraient avoir un impact important sur l'économie russe, sur la conduite des affaires par les entreprises locales et sur l'augmentation des défaillances d'entreprises. Inversement, les contre-sanctions ou les mesures de rétorsion prises par la Russie à l'encontre d'entités étrangères pourraient nuire à la capacité du groupe à y opérer. En mai 2022, la Russie a publié une nouvelle législation qui prévoit des restrictions temporaires et une procédure spéciale pour le paiement de dividendes par des sociétés russes à responsabilité limitée à leurs actionnaires étrangers liés à des "États inamicaux". Le paiement de dividendes est soumis à l'autorisation préalable de la Banque centrale de Russie ou du Ministère des Finances. Plus généralement, les sanctions internationales pourraient également affecter l'économie mondiale et contribuer à l'inflation et à la pénurie de biens, en raison de l'importance de la Russie en tant que fournisseur de matières premières.

En Ukraine, où le Groupe comptait environ 4 500 véhicules sous contrat au 31 décembre 2022 (contre une flotte financée d'environ 5 000 véhicules au 31 décembre 2021), ALD a pris des mesures pour soutenir au mieux ses employés, accompagner ses clients et sécuriser ses actifs. À la fin de l'année 2022, environ 150 véhicules ont été ou risquent d'être endommagés ou se trouvent dans les territoires occupés, tandis que la grande majorité de la flotte reste opérationnelle. En conséquence, le Groupe a enregistré une provision de 4,9 millions d'euros dans ses livres (dont une provision de 3,6 millions d'euros enregistrée dans la marge des contrats de location) au 31 décembre 2022, sur la base de l'évaluation par la direction locale des pertes attendues ainsi que des pertes sur créances clients potentielles. Compte tenu de cette provision, le total des actifs d'ALD Ukraine s'élevait à 67,6 millions d'euros au 31 décembre 2022, contre 70,6 millions d'euros au 31 décembre 2021.

Les entités d'ALD en Russie (y compris la succursale au Kazakhstan) et en Biélorussie exploitaient une flotte financée d'environ 14 600 véhicules à la fin de 2022, en baisse par rapport aux quelque 20 300 véhicules au 31 décembre 2021. Dans ces pays, ALD se conforme strictement aux réglementations en vigueur et met en œuvre avec diligence les mesures nécessaires à l'application des sanctions internationales dès leur publication. ALD avait annoncé le 11 avril 2022 que le Groupe n'effectuerait plus de nouvelles transactions commerciales dans ces pays. Le groupe est engagé dans un processus de vente des entités russes et biélorusses. La finalisation de ce processus serait soumise à l'approbation des autorités réglementaires locales compétentes. En conséquence de la classification de ces entités comme étant déstinés à la vente dans ses états financiers consolidés au 31 décembre 2022, le Groupe a comptabilisé une dépréciation de -50,6 millions d'euros dans son compte de résultat 2022. Le total des actifs nets directement associés à ces entités s'élevait à 136,0 millions d'euros au 31 décembre 2022. Le traitement comptable et les impacts potentiels sur les états financiers jusqu'à la clôture de la cession de ces entités sont décrits dans le paragraphe 6.2 note 8 "Actifs déstinés à la vente" de ce Document d'Enregistrement Universel. 

Le risque géopolitique est géré en menant une politique rigoureuse et prudente de conduite des opérations.

Le Groupe suit de façon rigoureuse l’évolution géopolitique dans les pays dans lesquels il opère, en portant une attention particulière aux réglementations en vigueur. Il s’assure de la mise en œuvre stricte et diligente des sanctions internationales et s'efforce à réduire son exposition. 

4.2Risques spécifiques à l’activité

4.2.1Risques liés à la valeur résiduelle

Identification du risque

Fréquence

Impact

Tendance

Le Groupe pourrait ne pas être en mesure de vendre ses véhicules d’occasion
au prix voulu, et il fait face au risque de valeur résiduelle lié à ces ventes.

Probable

Elevé

Le Groupe conserve généralement le risque de valeur résiduelle des véhicules loués et vend les véhicules restitués par les clients à la fin du contrat de location, générant un profit ou une perte sur la vente de ces véhicules. Le résultat brut d’exploitation obtenu grâce à ces ventes de véhicules a totalisé 747,7 millions d'euros en 2022, contre 437,7 millions d’euros et 61,1 millions d’euros enregistrés au cours des exercices clos en décembre 2021 et 2020 respectivement.

En raison des prix exceptionnellement élevés des voitures d'occasion en 2022 et des prévisions selon lesquelles la situation perdurera, sur la base d'un marché des voitures neuves qui ne se normalisait que progressivement vers la fin de 2023, le Groupe a modifié la courbe d'amortissement de sa flotte de véhicules de location. L'amortissement a donc été ajusté ou arrêté pour les véhicules dont le prix de vente devrait être supérieur à leur valeur comptable nette. Il en résulte une réduction des coûts d'amortissement, égale à la différence entre les coûts d'amortissement contractuels et les coûts d'amortissement révisés. Cette réduction anticipe dans la marge des contrats de location une partie des résultats des ventes de voitures d'occasion qui sinon auraient été enregistrés ultérieurement. En conséquence, le Groupe a enregistré un impact positif net de 350,3 millions d'euros sur la marge des contrats de location en 2022 qui, après déduction de son impact négatif sur les résultats des ventes de voitures d'occasion (-111 millions d'euros, résultant de la comptabilisation anticipée des bénéfices dans la marge des contrats de location), s'est élevé à +239,4 millions d'euros sur l'ensemble de l'année.

Tant que le Groupe estimera que le prix de vente des voitures d'occasion devrait être supérieur à leur valeur comptable nette et que l'écart sera jugé significatif, le Groupe continuera à réduire les coûts d'amortissement, ce qui diminuera les résultats futurs des ventes de voitures d'occasion.

Bien que les économies se soient vigoureusement redressées des effets de la pandémie, les perturbations continues dans les chaînes d’approvisionnement n’ont pas permis aux constructeurs automobiles de retrouver les niveaux de production d’avant la pandémie. Le déficit mondial de l'offre de voitures neuves a entraîné une forte hausse de leur prix de vente ainsi qu’un accroissement de la demande pour les véhicules d’occasion, portant leur prix de revente à des niveaux record en 2022. ALD s'attend à ce que cette situation exceptionnelle s'estompe et que le marché des voitures neuves se normalise progressivement d'ici la fin de l'année 2023.

Le Groupe est exposé à une perte potentielle lors d’un exercice financier causé par (i) la revente des véhicules liés aux contrats de location terminés au cours de la période lorsque leur prix de revente est inférieur à leur valeur nette comptable et (ii) les dépréciations additionnelles enregistrées durant la période de location si la valeur résiduelle estimée devient inférieure à la valeur résiduelle contractuelle. 

Le résultat des ventes futures et les pertes estimées sont impactés par des facteurs externes comme les conditions macroéconomiques, les politiques gouvernementales, les réglementations fiscales et environnementales, les préférences des consommateurs, les prix des nouveaux véhicules, etc. En cas de baisse des prix de revente des véhicules d’occasion, le Groupe pourrait faire face à une réduction de son résultat de revente des véhicules d’occasion, voire enregistrer une perte, ce qui pourrait avoir un impact négatif matériel sur les activités du Groupe, son résultat, sa situation financière et/ou sa capacité à atteindre ses objectifs.

Depuis l'entrée en vigueur en 2020 des objectifs de réduction des émissions de CO2 (imposés aux constructeurs automobiles) et suivant une tendance de fond renforcée par l'interdiction par l'Union européenne de la vente de nouvelles voitures thermiques à partir de 2035, la croissance des ventes de VE(1) a continué de s'accélérer en 2022, principalement en Europe de l'Ouest. Le secteur automobile, et tout particulièrement les VE, ont été affectés par la poursuite de la crise des semi-conducteurs et par la guerre en Ukraine, qui a mis sous tension toute la chaîne de production. Cela a entraîné l'allongement des délais de livraisons, les constructeurs ayant donné la priorité aux segments de clientèle les plus rentables. De plus, certains pays ont commencé à réduire les mesures de soutien gouvernemental au développement de la mobilité électrique (par exemple, les avantages fiscaux), notamment pour le segment des entreprises, et les véhicules hybrides rechargeables. Ce contexte et/ou d'autres évolutions économiques et politiques en rapport avec les VE pourraient avoir un impact négatif important sur les activités, les bénéfices, la situation financière et/ou la capacité du groupe à atteindre ses objectifs. 

Au 31 décembre 2022, les VE représentaient près de 15% de la flotte financée  d’ALD sur ses 7 principaux marchés européens, tous types de véhicules confondus. 

Le risque de valeur résiduelle est géré par une politique centralisée qui établit la procédure de définition des valeurs résiduelles et leur revue.

La politique du Groupe relative au risque lié à la valeur résiduelle a pour objectif de contrôler, d’évaluer les évolutions du marché des véhicules d’occasion et d’adapter la politique financière et des prix.

La procédure de fixation des valeurs résiduelles définit les processus, les rôles et les responsabilités mis en œuvre dans la détermination des valeurs résiduelles qui seront utilisées dans le devis des véhicules loués. Les valeurs résiduelles sont fixées localement, dans une approche entièrement traçable avec une piste d’audit claire. Ensuite, l’équipe Pricing centrale d’ALD valide ces valeurs résiduelles.

Les calculs des valeurs résiduelles sont conduits sur des segments spécifiques de véhicules basés sur la taille et le type de véhicules, et sont basés sur des modèles statistiques, les guides de prix de vente locaux, des données propres de vente de véhicules d’occasion, et des facteurs domestiques propres à chaque pays (tels que l’inflation, les ajustements sectoriels, le cycle de vie, etc.).

Le Groupe développe son offre de location multi-cycle, ce qui réduit le risque lié à la valeur résiduelle, cette dernière étant nettement plus faible à la fin d'un second contrat. Afin de réduire ce risque davantage, ALD peut prendre des mesures pour encourager les clients à étendre leur contrat.

Le Groupe surveille également étroitement les valeurs résiduelles pour les VE, dont la revente à terme sur le marché spécifique de l’occasion pourrait également comporter des incertitudes liées au niveau de la demande, au niveau des prix, ou de l’évolution rapide des technologies. Les procédures traditionnelles de fixation de valeurs résiduelles, basées notamment sur les prix de revente observés, ont leurs limites pour ces véhicules, vu leur introduction récente. Pour cette raison, ALD a constitué depuis 2020 une équipe de travail spécialement dédiée à la fixation de valeurs résiduelles pour les véhicules électriques. Cette équipe a établi des procédures de tarification spécifiques et surveille en permanence les facteurs pouvant impacter les prix de revente des véhicules électriques, tels que l’évolution des différentes technologies, les subventions à l’achat des véhicules électriques et la durabilité des batteries.

Les révisions de flotte sont conduites une ou deux fois par an afin d’accélérer les dépréciations dans les pays où des pertes sont anticipées.

Deux révisions de flotte par an sont conduites dans les filiales de plus de 5 000 véhicules et une dans les entités plus petites, au cours desquelles les valeurs résiduelles de la flotte active sont comparées aux estimations de marché révisées. Dans chaque pays, le Directeur général est responsable de la gestion du processus de révision en accord avec la méthodologie approuvée définie au niveau du Groupe.

L’équipe Pricing centrale d’ALD est responsable de la vérification que la révision est faite en accord avec ces exigences. Quand survient une perte nette sur le portefeuille, une dépréciation additionnelle est enregistrée en accord avec les normes comptables d’ALD. Inversement, le rythme de dépréciation est réduit, voire stoppé, en cas de gain net significatif sur le portefeuille.  

4.3Risques stratégiques

4.3.1Risques liés aux acquisitions

Identification du risque

Fréquence

Impact

Tendance

Le Groupe pourrait rencontrer des difficultés en lien avec l’exécution des
acquisitions annoncées et la réalisation des bénéfices et synergies attendus. L'intégration des sociétés nouvellement acquises pourrait également détourner la direction de la gestion des opérations existantes

Probable

Elevé

Un Contrat-Cadre a été signé le 22 avril 2022 et amendé le 28 mars 2023, auquel il est fait référence ci-après sous le terme “Framework Agreement”, pour l'acquisition de LeasePlan, dont la finalisation est attendue le 28 avril 2023, sous réserve notamment des approbations réglementaires restantes et de la réalisation d'autres conditions suspensives usuelles. Cette acquisition est soumise à des risques et incertitudes importants, y compris ceux décrits ci-dessous. Si ces risques se matérialisaient, ils pourraient avoir un effet défavorable significatif sur le Groupe, son activité, sa situation financière, ses résultats d’exploitation ou ses perspectives.

Risque de non-réalisation des synergies et autres avantages attendus de l'acquisition

Le succès de l’acquisition dépendra de la réalisation effective des synergies et des économies d’échelle envisagées, ainsi que de la capacité du Groupe à maintenir le potentiel de développement de Leaseplan et à l’intégrer efficacement en son sein. Le processus d'intégration de LeasePlan sera long et complexe et et implique des risques, des coûts et des incertitudes qui lui sont inhérents. Les synergies et autres avantages attendus de l’acquisition (notamment en matière d’opportunités de croissance, d’économies de coûts, de croissance des revenus et des bénéfices) sont particulièrement dépendants de la coordination rapide et efficace des activités du Groupe et de LeasePlan (activités opérationnelles, systèmes techniques et de communications) ainsi que de la capacité à conserver la clientèle de LeasePlan et à capitaliser efficacement sur l’expertise des deux groupes afin d’optimiser les efforts de développement.

Le Groupe pourrait faire face aux difficultés importantes dans la mise en oeuvre du plan d'intégration, dont certaines pourraient ne pas avoir été prévues ou être hors du contrôle du Groupe, notamment les différences dans les standards, les contrôles, les procédures et les règles, la culture d'entreprise, l'organisation du Groupe et de LeasePlan et la nécessité d’intégrer et d’harmoniser les différents systèmes opérationnels et les procédures spécifiques aux deux groupes, comme les systèmes financiers et comptables et autres systèmes informatiques. 

Au-delà de l’évolution anticipée des effectifs de LeasePlan, le Groupe pourrait éprouver des difficultés à retenir une partie de son propre personnel ou des collaborateurs clés de LeasePlan, en raison des incertitudes ou de l'insatisfaction liées aux nouvelles fonctions qu’ils occupent au sein du Groupe combiné à la suite de l’acquisition. Dans le cadre du processus d’intégration, le Groupe devra traiter les difficultés inhérentes à la gestion et à l’intégration d’un plus grand nombre d’employés dont les antécédents, le profil, le système de rémunération, la culture sont différents, ce qui pourrait perturber la capacité du Groupe à gérer ses activités comme il le souhaite et donc nuire à sa capacité à atteindre ses objectifs.

La réalisation de l'acquisition a déjà nécessité et une intégration réussie avec LeasePlan nécessitera une forte implication des dirigeants du Groupe qui devront y consacrer une partie importante de leur temps de travail et, par conséquent, pourrait affecter leur capacité à gérer efficacement les autres activités du Groupe pendant ladite période d’intégration.

Toute difficulté ou défaillance, tout retard significatif ou coût imprévu qui pourrait survenir dans la mise en œuvre de l’intégration de LeasePlan pourraient entraîner des coûts d’intégration plus élevés et/ou des bénéfices, des synergies ou des revenus moins importants que prévu, ce qui pourrait avoir une incidence défavorable significative sur les activités, les résultats, la situation financière du Groupe et/ou sur sa capacité à atteindre ses objectifs.

La réalisation de l'acquisition de LeasePlan est subordonnée à la satisfaction de plusieurs conditions suspensives, et un retard ou un manquement à celles-ci pourrait avoir un effet négatif important sur l'acquisition prévue et le Groupe, entraînant une réactions négative des marchés financier et un impact négatif sur le cours de bourse d'ALD

Conformément aux termes du Contrat Cadre, l'acquisition est subordonnée à l'obtention de diverses autorisations réglementaires et de concurrence et à la réalisation de plusieurs conditions suspensives et opérations préliminaires habituelles pour ce type de transaction(2). Le Groupe ne peut pas être certain que toutes les approbations réglementaires et  de concurrence seront reçues et que toutes les conditions suspensives seront remplies. L'absence de, ou le retard dans, la soumission à des conditions ou obligations qui empêchent la réalisation de l'une des conditions suspensives pourraient empêcher la réalisation de l'acquisition ou avoir un effet négatif sur l'acquisition.

La non-réalisation de l'acquisition ou un impact négatif sur l'acquisition peut entraîner une réaction négative sur les marchés financiers, et en particulier un effet négatif sur le cours de l'action ALD. Le Groupe pourrait également subir des réactions négatives de la part de ses fournisseurs et/ou clients et être potentiellement confronté à des pertes de fournisseurs et/ou de clients. En outre, le groupe pourrait faire l'objet d'un litige résultant de l'échec de l'acquisition. La direction et les équipes du Groupe auront consacré beaucoup de temps et de ressources aux questions relatives à l'acquisition, qui auraient pu être allouées aux opérations quotidiennes et à d'autres opportunités dont ALD pourrait bénéficier. En particulier, le Groupe a encouru des coûts de transaction et d'intégration pour un montant de 128 millions d'euros(3) au 31 décembre 2022 et anticipe des coûts supplémentaires de l'ordre de 150 à 180 millions d'euros en 2023.

Le Contrat Cadre peut être modifié avant la clôture de l'acquisition

L'acquisition devrait être réalisée conformément aux termes du Contrat Cadre, qui a été légèrement modifié et peut être à nouveau modifié à tout moment par les parties avant la clôture de l'acquisition. Toute modification importante apportée au Contrat Cadre peut avoir un impact sur l'activité, la situation financière, les résultats, les perspectives et le cours des actions du Groupe. 

Les travaux de due diligence réalisés par le Groupe peuvent ne pas avoir révélé toutes les difficultés ou passifs significatifs de LeasePlan

Le Groupe a conduit des travaux de due diligence sur LeasePlan afin d’identifier les faits qu'il considérait pertinents pour évaluer l’acquisition, y compris la détermination du prix d’acquisition, et  pour élaborer une stratégie commerciale. Toutefois, les informations fournies au Groupe et à ses conseils pendant les travaux de due diligence peuvent être incomplètes, inadéquates ou inexactes. Si les travaux de due diligence n’ont pas permis d’identifier correctement les difficultés et les passifs importants de LeasePlan, dont certains peuvent ne pas être couverts par la garantie négociée contractuellement ou par les polices d'assurance, ou si le Groupe n’a pas correctement évalué la matérialité de certains risques, le Groupe pourrait être tenu de certains passifs significatifs et non préalablement identifiés par LeasePlan et/ou subir ultérieurement des pertes de valeur (y compris la dépréciation des actifs) et/ou d’autres pertes. Cela pourrait conduire à une performance opérationnelle moindre que celle initialement prévue ou entraîner des difficultés supplémentaires pour la mise en œuvre du plan d'intégration, ce qui pourrait avoir un effet défavorable significatif sur les activités, les résultats, la situation financière du Groupe et/ou sur sa capacité à atteindre ses objectifs.

ALD ne contrôle actuellement pas LeasePlan et ne contrôlera pas LeasePlan avant la clôture de l'acquisition

LeasePlan est actuellement contrôlé par ses actionnaires existants. Le Groupe n'obtiendra pas le contrôle de LeasePlan avant la clôture de l'acquisition. Bien que LeasePlan se soit engagé, dans le Contrat Cadre, à poursuivre ses activités en tant qu'entreprise en activité et dans le cours normal des affaires jusqu'à la clôture de l'acquisition, les actionnaires existants peuvent exploiter les activités de LeasePlan pendant la période de transition différemment de ce que le Groupe aurait fait si l'acquisition avait d'ores et déjà été finalisée. 

En outre, les informations relatives à LeasePlan, à ses activités, à ses résultats financiers et à ses marchés incluses dans le présent Document d'Enregistrement Universel sont basées sur des informations publiques ou des informations fournies par LeasePlan dans le cadre du processus d'acquisition. En particulier, les informations financières relatives à LeasePlan pour les exercices clos les 31 décembre 2021 et 2022 incluses dans ce Document d'Enregistrement Universel ont été extraites ou sont dérivées des états financiers consolidés audités de 2022 de LeasePlan Corporation N.V. et LP Group B.V. préparés par LeasePlan uniquement, conformément aux normes internationales d'information financière ("IFRS") telles qu'adoptées par l'Union européenne. Toute inexactitude peut affecter les informations qui seront ultérieurement préparées et publiées par ALD, en particulier l'information financière consolidée pro forma non auditée.  

Jusqu'à la clôture de l'acquisition de LeasePlan, l'incertitude liée à l'acquisition peut avoir un impact négatif sur les relations avec les parties prenantes du Groupe

Au cours de la période de transition entre la signature du Contrat Cadre et la clôture de l'acquisition, les activités du Groupe peuvent être soumises à des incertitudes importantes qui pourraient avoir un impact négatif sur les relations avec certains clients, partenaires stratégiques et employés du Groupe et de LeasePlan. Certains partenaires stratégiques, fournisseurs ou clients peuvent décider de retarder des décisions opérationnelles ou stratégiques en attendant une plus grande certitude quant à la clôture de l'acquisition. L'acquisition pourrait avoir un effet négatif sur les relations du Groupe et/ou de LeasePlan avec leurs clients et employés. De tels effets négatifs sur les relations des sociétés pourraient avoir un impact négatif sur les revenus, les bénéfices, les flux de trésorerie provenant des activités d'exploitation et le cours des actions du Groupe.

L'information financière consolidée pro forma non auditée du Groupe peut ne pas être représentative des résultats du Groupe après la réalisation de l'acquisition

Ce Document d'Enregistrement Universel contient des informations financières consolidées pro forma non auditées afin de refléter l'acquisition comme si elle avait eu lieu (i) le 1er janvier 2022 pour le compte de résultat consolidé pro forma non audité de l'exercice clos le 31 décembre 2022 et (ii) le 31 décembre 2022 pour le bilan consolidé pro forma non audité au 31 décembre 2022, préparé sur la base des états financiers consolidés audités IFRS de l'exercice clos le 31 décembre 2022 respectifs du Groupe et de LP Group B.V. Ces  informations financières consolidées pro forma non auditées ont été préparées conformément à l'annexe 20 du règlement délégué 2019/980 complétant le règlement européen 2017/1129 et en appliquant les recommandations émises par l'ESMA (ESMA32-382-1138 du 4 mars 2021) et les dispositions de la Position-Recommandation 2021-02 de l'AMF sur l'information financière pro forma. Des informations détaillées sur la base de préparation sont fournies Section 6.7 "Information financière consolidée pro forma non auditée relative à l'exercice clos au 31 décembre 2022" de ce Document d'Enregistrement Universel. 

Ces informations financières consolidées pro forma non auditées se fondent sur des estimations préliminaires et des hypothèses que le Groupe juge raisonnables et ne sont fournies qu’à des fins d’illustration.  Les estimations et hypothèses utilisées pour établir les informations financières consolidées pro forma non auditées  présentées dans ce Document d'Enregistrement Universel peuvent différer sensiblement des résultats actuels et futurs du Groupe.  En conséquence, les  informations financières consolidées pro forma non auditées incluses dans ce Document d'Enregistrement Universel n’ont pas pour vocation d’indiquer les résultats qui auraient été effectivement atteints en cas de finalisation de la transaction à la date supposée ou sur les périodes présentées, ou qui pourraient être enregistrés à l’avenir. Par ailleurs, les informations financières consolidées pro forma non auditées  ne font suite à aucun événement autre que ceux mentionnés dans lesdites  informations financières consolidées pro forma non auditées  et leurs notes annexes. 

De même, des différences entre les méthodes comptables utilisées peuvent exister entre LeasePlan et le Groupe. Le Groupe et LeasePlan peuvent ne pas avoir été en mesure de partager les informations pertinentes nécessaires à la réalisation d’estimations fiables et ne pas être en mesure d’identifier, estimer et enregistrer tous les ajustements pertinents dans l'information financière consolidée pro forma non auditée. 

Il en résulte qu’il convient de ne pas se fonder outre mesure sur l'information financière consolidée pro forma non auditée exposée dans le présent Document d'Enregistrement Universel, qui au-delà de son caractère illustratif, pourrait ne pas refléter fidèlement les performances actuelles ou futures de l’ensemble combiné.

Les coûts liés à la transaction et à l'intégration pourraient être sous-estimés

Le montant global de l'ensemble des honoraires, coûts et dépenses externes engagés par le Groupe dans le cadre de l'acquisition (y compris les honoraires et dépenses de ses conseillers financiers, juridiques et comptables, les dépenses de communication et les dépenses liées au financement de l'acquisition ainsi que la préparation de l'intégration de LeasePlan) au cours de l'exercice terminé au 31 décembre 2022 s'élève à 128 millions d'euros. Le Groupe s'attend à des coûts supplémentaires de l'ordre de 150 millions d'euros à 180 millions d'euros en 2023 et le montant des dépenses cumulées liées à la transaction et à l'intégration à engager sur la période entre 2022 et 2025 est estimé à 475 millions d'euros. Toutefois, cette estimation pourrait s'avérer inexacte et le montant global de l'ensemble des honoraires, coûts et dépenses externes engagés par le Groupe pourrait s'avérer plus élevé, ce qui pourrait avoir un impact négatif sur l'activité, la situation financière et les résultats du Groupe.

Risques liés aux ventes ou transferts futurs des actions d'ALD par ses principaux actionnaires après la fin de leur période de conservation respective

Société Générale, TDR et ATP détiendront respectivement 52,59 %, 12,21 % et 2,73 %, soit au total 67,53 % du capital social d'ALD après la réalisation de l'acquisition, et 66,94 % du capital social de la Société en cas d'exercice de l'ensemble des bons de souscription d'actions(4).

Conformément au pacte d'actionnaires qui devrait être conclu entre Société Générale et certains actionnaires vendeurs de LeasePlan agissant de concert dans le cadre de l'acquisition (TDR, ATP et Lincoln), (i) Société Générale s'engagera à respecter une période de conservation de 40 mois à compter de la date de réalisation de l'acquisition et (ii) ATP, Lincoln et TDR s'engageront chacun à respecter une période de conservation de 12 mois à compter de la date de réalisation de l'acquisition, Lincoln et TDR s'engageront à respecter une période de conservation de 12 mois à compter de la date de réalisation de l'acquisition, étant précisé que les autres actionnaires existants de Lincoln seront également liés par un engagement de conservation de 12 mois en vertu d'un accord de conservation distinct, dans chaque cas en ce qui concerne toutes les actions détenues dans ALD et sous réserve de certaines exceptions habituelles. À compter de l'expiration des engagements de conservation de Société Générale (40 mois), d'ATP, Lincoln et TDR (12 mois), et des autres actionnaires vendeurs de LeasePlan (12 mois) après la réalisation de l'acquisition, il n'y aura plus de contrainte de conservation générale de leurs actions ALD respectives, mais les cessions d'actions seront soumises à des limitations afin d'assurer une sortie progressive potentielle de ces actionnaires. À la fin de la période de conservation, ATP, Lincoln et TDR auront la possibilité de céder jusqu'à 50 % de leurs actions ALD respectives dans les 12 mois suivant l'expiration de cette période. Dans l'éventualité où ils ne feraient pas usage de cette option ou n'en feraient qu'un usage partiel, ils pourraient chacun vendre jusqu'à 66,67% de leurs actions ALD respectives dans la période de 12 mois suivante, et ainsi de suite, en respectant dans tous les cas une limite de 66,67% de leurs actions ALD respectives par an.

Si Société Générale, TDR, ATP et/ou Lincoln décidaient de vendre ou de transférer, directement ou indirectement, tout ou partie de leur participation sur le marché à l'expiration de leur période de conservation respective, ou si une telle vente ou un tel transfert était perçu comme imminent ou probable, le prix de marché des actions d'ALD pourrait être affecté de manière significative et négative.

Risques fiscaux liés à l'acquisition et à la réalisation des réorganisations associées

La réalisation de l'acquisition et la mise en œuvre des opérations de réorganisation préalables ou ultérieures pourraient entraîner des conséquences fiscales défavorables (coûts fiscaux, perte d'attributs fiscaux, etc.). 

Plus généralement, l'organisation du Groupe après la réalisation de l'acquisition et les opérations de réorganisation qui pourraient être mises en œuvre afin de rationaliser l'organisation du groupe combiné et de faciliter le rapprochement des activités du Groupe et de LeasePlan pourraient donner lieu à des inefficacités fiscales et/ou à des coûts fiscaux supplémentaires (par exemple, les coûts fiscaux liés aux réorganisations qui seraient mises en œuvre afin de faciliter l'intégration, l'impossibilité de mettre en œuvre ou le retard dans la mise en œuvre des consolidations fiscales locales entre les entités du Groupe et de LeasePlan dans certains pays, les politiques de prix de transfert, etc.). Ces différents facteurs pourraient entraîner une augmentation des charges fiscales du Groupe et avoir un effet défavorable significatif sur son taux d'imposition effectif, ses résultats, et/ou sa situation financière. 

A la date ce Document d'Enregistrement Universel, les travaux de structuration et d'évaluation relatifs aux opérations de réorganisation qui pourraient être mises en œuvre dans le cadre de l'intégration sont encore en cours, et compte tenu du peu d'informations auxquelles le Groupe a eu accès, le Groupe n'est pas encore en mesure de quantifier précisément les implications fiscales. 

L'acquisition pourrait également entraîner la perte de possibilités d'enregistrer des pertes fiscales ou des avantages liés aux conventions d'intégration fiscale, ce qui pourrait augmenter la charge fiscale ou entraîner la dépréciation des impôts différés et, par conséquent, avoir un impact sur le résultat net et la situation financière du groupe combiné. 

Par ailleurs, les traitements ou régimes fiscaux applicables aux réorganisations passées ou futures impliquant les sociétés du Groupe et du groupe LeasePlan sont susceptibles d'être interprétés par les autorités compétentes françaises ou étrangères d'une manière différente des hypothèses retenues par les deux groupes pour structurer les opérations. Le Groupe n'est donc pas en mesure de garantir que les autorités fiscales compétentes valideront l'interprétation de la législation adoptée ou qui pourrait être adoptée dans les différentes juridictions concernées ou avec la quantification des conséquences fiscales qui en résulteront. 

Risque de déclenchement des clauses de changement de contrôle

Dans le cadre de ses activités ordinaires, LeasePlan est partie à des co-entreprises, des contrats de fourniture et d’autres contrats qui peuvent contenir des clauses de changement de contrôle ou des dispositions similaires. Bien que LeasePlan se soit engagé dans le contrat cadre à faire tout ce qui est en son pouvoir pour obtenir dès que possible, et en tout état de cause avant la finalisation de l'acquisition, une dérogation inconditionnelle à toute clause de changement de contrôle ou autre clause similaire accordant à une contrepartie des droits de résiliation qui pourraient être déclenchés par la réalisation de l'acquisition en ce qui concerne 6 accords importants de financement, de licence ou de partenariat/commerciaux, identifiés dans le Contrat Cadre, et de se conformer à toute obligation de notification en vertu de certains autres accords énumérés dans le Contrat-Cadre, la réalisation complète de ces actions avant la clôture de l'acquisition ne constitue pas une condition préalable en vertu du Contrat-Cadre. 

Suite à l'acquisition, bien que S&P et Fitch aient placé les notations de la dette à long terme de LeasePlan et d’ALD sous surveillance positive et que Moody’s ait relevé de stable à positive la perspective de la dette à long terme de LeasePlan, ce dernier pourrait donc perdre le bénéfice de certains des contrats mentionnés ci-dessus, ou de tout autre contrat contenant des clauses de changement de contrôle ou des dispositions similaires, si les contreparties concernées devaient les résilier ou négocier des conditions financières plus onéreuses pour donner leur accord. Cela pourrait avoir un effet négatif important sur les activités, les résultats et la situation financière du Groupe et/ou sur la capacité du groupe à atteindre ses objectifs.

Plus généralement, le Groupe considère que la probabilité d’obtenir une dérogation de la part des créanciers de LeasePlan est élevée car ceux-ci verraient leur situation améliorée par l’Acquisition. En effet, suite à l’annonce de l'acquisition envisagée de LeasePlan en janvier 2022, S&P et Fitch ont placé les notations de la dette à long terme de LeasePlan et d’ALD, toutes deux notées par S&P  BBB et par Fitch  BBB+, sous surveillance positive, tandis que Moody’s a relevé de stable à positive la perspective de la dette à long terme de LeasePlan.

Le risque d'acquisition est géré en amont en menant des due diligences approfondies, lorsque cela est possible, pendant le processus d’acquisition. 

Le Groupe mène des analyses des cibles envisagées dans le cadre des due diligences. Ces analyses sont conduites par des équipes expertes dans le domaine des fusions et acquisitions, ayant une forte expérience dans l’industrie de la mobilité et à l’international. 

Des équipes dédiées sont en charge d’intégrer efficacement et rapidement les entités acquises. 

Le Groupe a mis en place un département dédié, doté d’importantes ressources, afin de préparer l’intégration de LeasePlan et être ainsi prêt à conduire une intégration efficace et rapide, en vue de générer le potentiel de synergies identifiées, tout en maîtrisant les coûts d’intégration, dans les délais ciblés. 

Le dispositif cible de la gestion de l'ensemble des risques décrits dans le présent chapitre sur le périmètre post-acquisition sera déployé en conformité avec les standards du groupe ALD et du groupe Société Générale.

4.4Risque de crédit

Identification du risque

Fréquence

Impact

Tendance

Le Groupe est exposé au risque de défaut de ses clients dans le cadre des contrats
de location et/ou de gestion de flotte.

Probable

Moyen

Le risque de crédit est le risque de perte résultant de l’incapacité des clients ou des contreparties contractuelles du Groupe à s’acquitter de leurs engagements financiers prévus par leur contrat. Ce risque comprend un risque de défaut de paiement des loyers et des créances envers le Groupe.

Le risque de crédit du Groupe dépend de la concentration et du profil de risque de sa clientèle, de la segmentation géographique et sectorielle de son exposition, de la nature de son exposition au risque de crédit et de la qualité de son portefeuille de véhicules loués, ainsi que de facteurs économiques pouvant influer sur la capacité des clients à effectuer les paiements prévus. Par exemple, durant la crise économique mondiale en 2008-2009, le Groupe a, pendant une courte période, enregistré des taux de défaut modérément plus élevés dans le cadre de ses activités. Depuis 2011, le Coût du risque (5) était resté inférieur à 25 points de base. Du fait de la crise liée au coronavirus, le Coût du risque s’était établi exceptionnellement à 34 points de base en 2020 (dont sept points de base de provision basée sur les données économiques prospectives). En 2022, le coût du risque s'est établi à un niveau modéré de 20 points de base, bien qu'en hausse par rapport au niveau exceptionnellement bas de 11 points de base en 2021. Tandis que le coût du risque est resté modéré en 2022, l'environnement macroéconomique actuel, les hausses successives des taux d'intérêt dans un laps de temps relativement court et le risque de récession qui en découle pourraient accroître le risque de crédit du groupe à court ou à moyen terme.

Au 31 décembre 2022, les créances du Groupe auprès de clients et d’institutions financières s’élevaient à 3 157,9 millions d’euros. L'augmentation par rapport à l'année précédente (1 858,2 millions d'euros en 2021) est due au placement par le Groupe du produit de l'augmentation de capital de 1,2 milliard d'euros en décembre 2022 auprès de la Société Générale, jusqu'à ce que le prix d'acquisition de LeasePlan soit payé à la clôture de l'opération. Au 31 décembre 2022, le Groupe avait constitué des provisions pour dépréciation de créances clients de 174,6 millions d’euros. En 2021, le montant de provision basée sur les données économiques prospectives (anticipation de l’impact économique futur de la crise COVID-19 et de l’arrêt des politiques de soutien gouvernemental aux entreprises) s’élevait à 9,2 millions d’euros. Au 31 décembre 2022, la provision prospective pour les incertitudes de l'environnement macroéconomique était de 10,8 millions d’euros (voir section 6.2, note 4 "Gestion des risques financiers" de ce Document d'Enregistrement Universel).

Bien que le Groupe puisse généralement récupérer et revendre les véhicules loués à la suite d’un défaut de paiement d’un client, la valeur de revente des véhicules récupérés peut ne pas suffire pour couvrir sa perte découlant d’un défaut. Le Groupe pourrait également ne pas être à même de revendre le véhicule.

Le Groupe s’appuie sur des procédures en ligne avec la politique de risque de Société Générale (voir section 6.2 "Notes relatives aux états financiers consolidés", note 4 "Gestion des risques financiers" paragraphe 4.1.1 "Risque de Crédit")

Les entités d’ALD doivent respecter des procédures centrales de gestion des risques. Le Département des risques de Société Générale est étroitement associé au suivi des risques du Groupe et au processus d’actualisation des procédures du Groupe.

Les autorisations de crédit varient selon qu’il s’agit d’un client exclusif ou partagé avec Société Générale. Ce système d’autorisations prend en compte les montants engagés et la qualité de crédit des contreparties. Les dossiers les plus importants sont revus par les équipes risques de Société Générale.

Pour les entreprises, le Groupe évalue et suit la probabilité de défaut de chaque contrepartie individuelle à l’aide de modèles de notation. Au31 décembre 2022, 62 % de l’exposition du Groupe aux entreprises était sur les clients notés BBB- ou plus.

Le Groupe analyse l’évolution du risque à travers des comités dédiés.

Le Département des risques du Groupe coordonne les réunions périodiques du Comité des risques destinées à examiner tous les risques potentiels et à veiller à la bonne application des procédures de gestion du risque de crédit. De plus, le Comité d’audit, du contrôle interne et des risques (émanation du Conseil d’administration d’ALD) s’assure que ce risque est correctement suivi lors des comités et au travers du reporting trimestriel de suivi de l’appétit pour le risque d’ALD. Chaque entité du Groupe revoit également des indicateurs de risque lors de comités des risques locaux.

Le Groupe a mis en place une politique de recouvrement.

Cette politique s’appuie d’une part sur le recouvrement des loyers impayés et d’autre part sur la récupération et la revente du véhicule. L’organisation du recouvrement reste sous la responsabilité directe des filiales du Groupe, qui possèdent des équipes chargées de recouvrer les factures impayées conformément aux réglementations locales et aux pratiques de marché.

4.5Risques opérationnels

4.5.1Risques informatiques

Identification du risque

Fréquence

Impact

Tendance

Le Groupe  peut ne pas réussir à assurer le bon fonctionnement de ses logiciels, sites Internet et applications mobiles, ou à s'adapter aux évolutions technologiques futures.

Possible

Elevé

La capacité du Groupe à offrir des services fiables, des prix compétitifs et des informations précises et en temps voulu à ses clients repose sur le bon fonctionnement et sur l’ergonomie de ses plateformes administratives, de ses logiciels internes, de ses sites Internet et de ses applications mobiles, ainsi que sur les services fournis par des prestataires externes. Pour ses services informatiques, le Groupe bénéficie de la qualité de service de Société Générale, qui fournit la connectivité du réseau et l’assistance de l’environnement de sécurité dans le cadre d’un contrat de services.

Les risques sont :

  • l’incapacité de Société Générale à fournir le service ;
  • la perte de capacité du Groupe à maintenir et à améliorer la réactivité, les fonctionnalités et les caractéristiques de ses technologies et systèmes d’information ;
  • l’adoption généralisée de nouvelles technologies pourrait nécessiter d’engager des dépenses importantes pour modifier ou améliorer les systèmes d’information du Groupe pour faire face à la concurrence et aux évolutions du marché.

En outre, après la finalisation de l'acquisition de LeasePlan, le Groupe pourrait rencontrer des difficultés dans le processus de consolidation des systèmes et infrastructures informatiques des deux sociétés, ce qui pourrait entraîner des efforts d'intégration longs et coûteux. Cela pourrait entraîner des coûts importants, des retards, des perturbations ou limiter la réalisation des synergies attendues de l'acquisition, ce qui pourrait avoir un effet négatif important sur le Groupe et ses activités, sa situation financière, ses résultats d'exploitation ou ses perspectives.

Le Groupe a mis en place un dispositif de gestion du risque IT répondant aux attentes des régulateurs, des standards du marché et du code de conduite Société Générale. 

Ce dispositif vise à :

  • assurer à travers le Groupe le bon niveau de compétence et de responsabilité pour gérer les risques ;
  • garantir le bon niveau de partage d’information avec les contreparties internes ou externes ;
  • alimenter les prises de décision du bon niveau d’information sur les risques encourus ;
  • s’assurer que les dirigeants et les responsables des risques sont alimentés avec un niveau pertinent d’information leur permettant d’assurer leurs activités (tout en respectant la confidentialité de telles informations).

Les risques qui pourraient impacter la capacité du Groupe à mettre en œuvre sa stratégie ou à atteindre ses objectifs et ses résultats sont identifiés, évalués et gérés de manière mesurée, efficace et proactive par le comité de risque opérationnel IT. Ce comité est formé par les équipes Risques, Conformité, Protection des données, ainsi que les équipes de production, opérations et sécurité IT, et présidé par le Directeur des systèmes d'information du Groupe.

Ce comité a pour principales responsabilités :

  • la gestion du dispositif de gestion des risques IT
  • la revue des recommandations d’audit, des besoins de conformité et de continuité business, des Service Level Agreements ;
  • le suivi des incidents de production, des incidents de sécurité, des alertes du contrôle permanent ;
  • la supervision du Disaster Recovery Plan.

La gouvernance des risques IT du Groupe ALD s’inscrit dans le cadre de la gouvernance des risques IT du Groupe Société Générale, dans laquelle le Groupe ALD est représenté par le Responsable global de la sécurité des systèmes d'information Groupe ALD.

Le groupe a mis en place un département entièrement dédié ("IMO"), pour préparer l'intégration de LeasePlan et être ainsi prêt à mener une intégration efficace et rapide dès la clôture de la transaction. La consolidation des systèmes et infrastructures informatiques d'ALD et de LeasePlan est l'un des principaux chantiers de l'IMO.

Identification du risque

Fréquence

Impact

Tendance

Toute perturbation ou attaque des systèmes de technologie de l’information
du Groupe pourrait avoir un impact défavorable sur son activité.

Possible

Moyen

Les dysfonctionnements et les défaillances des systèmes informatiques, du matériel et des logiciels, y compris les pannes de serveurs ou les éventuelles attaques externes, par exemple, de pirates, ou de virus informatiques génèrent un risque des services informatiques. Les systèmes de communication et d’information du Groupe sont cruciaux pour la conduite de ses activités, cette importance étant renforcée par la généralisation de l’offre digitale et la digitalisation des processus. Toute violation de ses systèmes ou des systèmes de ses partenaires externes pourrait matériellement perturber l’activité du Groupe. De tels incidents pourraient engendrer des coûts significatifs liés à la récupération et à la vérification des informations, une perte de revenus, une attrition de la clientèle, des litiges avec des contreparties ou des clients, des difficultés à gérer les opérations, la fuite d’informations, notamment commerciales confidentielles, la valeur de ses investissements dans ses produits ou sa recherche et développement, mettre en cause sa responsabilité juridique et finalement entacher la réputation du Groupe. Des difficultés chez certaines de ses contreparties pourraient également engendrer indirectement des risques de crédit et/ou de réputation pour le Groupe. 

Le Groupe pourrait subir des attaques ciblées et sophistiquées sur son réseau informatique, aboutissant à des détournements de fonds, des pertes, vols ou divulgations de données confidentielles ou de données clients (pouvant notamment constituer des violations du Règlement (UE) 2016/679 du Parlement européen et du conseil relatif à la protection des personnes physiques à l'égard du traitement des données à caractère personnel et à la libre circulation de ces données (« RGPD »). De tels agissements sont susceptibles d’être à l’origine de pertes opérationnelles et d’avoir un effet défavorable sur l’activité du Groupe, ses résultats et sa réputation auprès de ses clients.

La responsabilité du Groupe pourrait englober des sanctions infligées par les régulateurs (en Europe et dans d’autres pays où le Groupe exerce ses activités), des plaintes de ses partenaires commerciaux, pour usurpation d’identité ou fraude, ainsi que pour d’autres utilisations abusives d’informations personnelles, y compris à des fins de marketing non autorisées, et ces réclamations pourraient déboucher sur des litiges.

La situation générée par le conflit en Ukraine en 2022 augmente significativement le risque de cyber attaque pour le Groupe et pour ses partenaires externes, ce qui pourrait entraîner la perturbation des sites et la hausse des risques de fuites de données. Dans ce contexte, le Groupe a mis en place les mesures nécessaires pour faire face aux menaces croissantes et protéger ses systèmes.

Une gouvernance sécurité articulée autour d’un Responsable global de la sécurité des systèmes d'information.

Celui-ci supervise les différents responsables et correspondants sécurité dans les entités du Groupe. Il interagit avec les interlocuteurs sécurité et risques IT de Société Générale, dont le Groupe décline les politiques. Au titre de son statut de filiale, le Groupe fait l’objet d’une supervision de Société Générale.

Un dispositif d’évaluation et de contrôle pour mesurer l’exposition aux risques et le niveau de sécurité attendu.

Le Groupe :

  • a défini son appétit aux risques opérationnels et risques cybersécurité ;
  • procède à des analyses de risques régulières sur ses actifs, en prenant en compte notamment les risques réglementaires et légaux (RGPD, réglementations nationales, sécurité dans les contrats) et met en œuvre les mesures de sécurité pour couvrir ses risques en cohérence avec son appétit aux risques ;
  • formalise des indicateurs (Key Risk Indicators/Key Performance Indicators) permettant d’orienter sa stratégie de réduction des risques ;
  • procède régulièrement à des évaluations de son niveau d’exposition aux risques (audits internes, audits indépendants, tests d’intrusion et de vulnérabilités) et de pilotage des plans d’action correctifs dans une optique d’amélioration continue ;
  • effectue des actions de contrôles permanents pour vérifier l’application des standards et politiques au sein de ces différentes entités.

Le Groupe gère le risque d'attaques par des actions de prévention et de veille. 

Le Groupe :

  • structure sa démarche cybersécurité en s’appuyant sur des standards de marché tels que le NIST & ISO 27001 ;
  • effectue une veille permanente en cybercriminalité en s’appuyant sur les services du CERT (Computer Emergency Response Team) et du SOC (Security Operating Center) Société Générale ;
  • met en œuvre des plans et infrastructures de secours pour ses actifs critiques et organise des tests de continuité d’activités et de gestion de crise pour en vérifier l’efficacité ;
  • met en œuvre des campagnes de sensibilisation et de formation de ces collaborateurs comme première ligne de défense contre les risques opérationnels et de cybersécurité. Les collaborateurs sont en effet au cœur de l’activité du Groupe et une cible privilégiée des tentatives de social engineering (phishing, fraude au Président, etc.).

4.6Risques de trésorerie

4.6.1Risque de liquidité

Identification du risque

Fréquence

Impact

Tendance

Incapacité de s’acquitter de ses engagements financiers lorsqu’ils deviennent
exigibles.

Possible

Faible

Le groupe est exposé au risque de liquidité, qui est le risque d’être dans l’incapacité de s’acquitter de ses engagements financiers lorsqu’ils deviennent exigibles et à un prix raisonnable. Une position de liquidité structurelle découle des échéances de toutes les positions en cours inscrites au bilan et hors bilan selon leur profil de liquidité (voir Chapitre 6, note 4.1.2 « Risque de trésorerie ») de ce Document d’Enregistrement Universel.

Pour financer son développement, le Groupe dépend de Société Générale, qui restera son premier prêteur à la finalisation de l’acquisition de LeasePlan, couvrant environ 30% de ses besoins de financement (contre environ 69% au 31 décembre 2022). Par ailleurs, ALD a accès aux marchés de capitaux (émissions obligataires et titrisations), où ses émissions bénéficient d'une forte demande, ce qui lui permet de lever de la liquidité à des conditions compétitives. En cas de difficultés d'accès aux marchés des capitaux à des conditions qu'il juge acceptables, en raison des conditions du marché ou de facteurs spécifiques au Groupe, ou s'il subit des sorties de liquidités imprévues, sa liquidité pourrait être affectée

Après l’acquisition de LeasePlan, dont la finalisation est attendue le 28 avril 2023 sous réserve notamment des approbations réglementaires restantes et de la réalisation d'autres conditions suspensives usuelles, le Groupe contrôlera une institution financière collectant des dépôts, LeasePlan Corporation N.V. Dans l’éventualité d’un retrait des dépôts à vue et/ou de non-renouvellement des dépôts à terme à la suite d’un stress aigu sur LeasePlan Corporation N.V., le groupe ALD et/ou le secteur bancaire en général, le groupe ALD pourrait ne pas être en mesure de maintenir un niveau satisfaisant des dépôts et devrait recourir à des financements plus coûteux, ce qui impacterait ses marges et résultats de façon négative et matérielle, voire résulter en l’incapacité du Groupe de s’acquitter de ses engagements financiers lorsqu’ils deviennent exigibles. Néanmoins, LeasePlan Corporation N.V. est est soumis à des exigences réglementaires en matière de liquidité et à ce titre maintient un coussin de liquidité et des réserves liquides sous forme de dépôts détenus auprès de la banque centrale pour se conformer à ces exigences.

La position de liquidité est étroitement surveillée.

L’exposition d’ALD au risque de liquidité est limitée, car le Groupe a pour politique de financer l’actif sous-jacent sur une échéance similaire à celle du contrat de location correspondant. Les impasses de liquidité résiduelles de chaque entité sont revues chaque mois sous la supervision de la trésorerie centrale du groupe ALD, qui contrôle le bon adossement de la dette aux actifs loués. La position de liquidité ainsi évaluée est alors revue et consolidée à l’échelle du Groupe. Tout écart par rapport aux seuils définis de liquidité est corrigé sous la supervision de la trésorerie centrale du Groupe.

Le Groupe diversifie ses sources de refinancement.

Au 31 décembre 2022, le financement auprès de Société Générale représentait 69 % du total du financement par dette du Groupe. A la clôture de l'acquisition de LeasePlan, les sources de financement externes seront plus diversifiées, avec environ 70% des financements provenant d'emprunts bancaires, d'emprunts obligataires, de titrisations ainsi que des dépôts levés auprès de particuliers aux Pays-Bas et en Allemagne.

ALD fait partie du périmètre de liquidité du Groupe Société Générale.

ALD est inclus dans le périmètre de liquidité de Société Générale. Dans l'éventualité d'une crise de liquidité du marché empêchant le Groupe de se financer auprès de parties externes, ALD aura accès à des ressources suffisantes de la part de Société Générale pour couvrir ses besoins de liquidité dans une situation de stress.

5. Déclaration de performance extra-financière

5.1Introduction : une ambition RSE intégrée dans la stratégie du Groupe

5.1.1Principaux axes de la politique RSE

Le plan stratégique Move 2025 place la Responsabilité Sociétale d’Entreprise (RSE) au cœur de la stratégie du Groupe : le pilier responsabilité, appelé Move for Good, constitue l’un des socles de la stratégie (cf. section 1.4.3 de ce Document d’Enregistrement Universel : « Move for good : placer l’humain et la Responsabilité Sociale et Environnementale au cœur chaque activité).

Concrètement, la politique RSE d’ALD se décline autour de 4 axes :

  • La promotion de la mobilité durable dans les offres de produits et services proposés aux clients (avec les véhicules électriques au cœur du dispositif);
  • La notion d’employeur responsable et engagé, et le développement du capital humain;
  • Des pratiques des affaires éthiques et responsables, dans les comportements internes et avec les parties prenantes externes (gestion des risques environnementaux et sociaux, satisfaction client, achats responsables notamment);
  • La réduction de l’empreinte environnementale interne du Groupe (émissions pour compte propre).

Notre objectif est de créer de la valeur ajoutée pour l’ensemble de nos parties prenantes et d’accompagner les transformations positives de la société. En tant qu’acteur majeur de la mobilité et entreprise de services, l’impact environnemental et social d’ALD le plus matériel réside dans les produits et services commercialisés, en premier lieu à travers les émissions des véhicules gérés pour le compte des clients. D’où un ancrage fort de la politique RSE sur la thématique de la mobilité durable.

5.2La mobilité durable au cœur du business

Risques importants identifiés :

  • mise en place de politiques de restriction de la circulation dans les centres urbains;
  • évolution rapide et durcissement de la réglementation sur l’automobile (y compris la fiscalité) et sur certains types d’actifs (ex. : diesel);
  • évolution de la réglementation et de la fiscalité sur les véhicules de fonction;
  • risque de réputation lié à l’impact de la flotte gérée sur le changement climatique (CO2) et sur la santé publique (NOx);
  • renchérissement de l’objet automobile pour les clientèles BtoB et BtoC (ex. : augmentation des prix du pétrole, des taxes, réduction des subventions pour les véhicules électriques, matières premières/semi-conducteurs: impact potentiel sur la demande;
  • moindre appétence pour l’objet automobile liée à l’évolution des valeurs (marchés matures) : impact potentiel sur la demande VN/VO;
  • Risque d'insatisfaction client et risque opérationnel liés aux véhicules électriques (campagnes de rappel de véhicules, problèmes sur l’installation des bornes de recharge)

Contribution aux objectifs de développement durable (ODD) des Nations unies :

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Pour un acteur comme ALD, l’engagement pour une mobilité durable est protéiforme, et se concrétise notamment par les enjeux suivants :

  • le profil de la flotte en termes de motorisations, avec la transition des énergies fossiles vers l’électrification comme enjeu de fond ;
  • les nouveaux usages, en phase avec les tendances sociétales autour de l’économie du partage, des offres sur mesure et à la demande ;
  • la sécurité pour les conducteurs, via des dispositifs de sensibilisation et de formation préventive et des services de gestion de l’accidentologie.

5.2.1La transition énergétique et les véhicules à faibles émissions

Les enjeux ESG du leasing automobile sont étroitement liés à ceux du secteur automobile dans son ensemble. Le premier enjeu en termes de matérialité est celui du changement climatique. Le transport routier a un statut particulier lorsqu'il s'agit de réduire les émissions de gaz à effet de serre afin d'atteindre le "zéro émission nette" d'ici 2050. Il est aujourd’hui responsable de 20 % des émissions au sein de l’Union européenne dont la très grande majorité (16 %) est liée aux véhicules particuliers et les véhicules utilitaires légers (Source : International Energy Agency -IEA -, Tracking Transport 2019).

Le second impact majeur du transport concerne la pollution, issue des émissions d’oxydes d’azote (NOx) et de particules fines (PM) lors de la phase d’usage des véhicules, particulièrement sensible sur les motorisations diesel. Les transports sont responsables d’environ la moitié des émissions d’oxyde d’azote (Source : IEA cf. supra), avec de forts enjeux de santé publique à la clé.

Pour réduire l’ensemble des émissions (gaz à effet de serre et polluants), l’électrification est la solution technique la plus pertinente pour la mobilité individuelle à court et moyen termes : lors de la phase d’usage, les véhicules électriques à batterie (VEB) affichent zéro émission de CO2 et de NOx, et des émissions polluantes limitées à l'usure des freins et des pneus.

Historiquement, la grande majorité des véhicules dans les flottes d’entreprise sont équipés de moteurs thermiques, avec le diesel comme énergie dominante en Europe. Cette dominance est expliquée par des utilisations intensives de certaines catégories de véhicules de société (roulages élevés) mais a été amplifiée par une fiscalité favorable. Pour ALD, le rééquilibrage de son portefeuille et la montée en puissance de l’électrification relèvent à la fois d’une politique de gestion des risques, d’un impératif de responsabilité sociétale, et sont une source d’opportunités de développement commercial.

En matière de risques, des risques financiers sont intimement liés au risque climatique, et peuvent s’observer dans les différences entre les valeurs résiduelles prévues et les valeurs réelles de revente des véhicules. L’évolution de préférences de marché pour les véhicules à faibles émissions pourrait avoir un impact sur les valeurs de revente des véhicules équipés de moteurs thermiques classiques, notamment le diesel.

Concernant la responsabilité, bien que l’empreinte environnementale de la flotte de véhicules dépende largement de l’offre (constructeurs et équipementiers) et de l’utilisation par les utilisateurs finaux (clients), ALD entend jouer pleinement son rôle de prescripteur responsable, en accompagnant les clients dans la transition énergétique de leur flotte et plus globalement vers des solutions de mobilité à faible émission.

En termes commerciaux, la clientèle B2B d’ALD est particulièrement concernée et demandeuse de conseil, la flotte automobile représentant souvent une part significative de leurs émissions. L’attente d’accompagnement dans la transition vers des solutions de mobilité bas carbone devient majeure et constitue un levier important de fidélisation des clients existants, et de conquête de nouveaux clients. En outre, les mécaniques de décision centrées depuis longtemps sur le coût global d’utilisation, davantage que sur le prix initial des véhicules, sont de nature à faire des flottes d’entreprise un segment de marché « en avance de phase » sur la trajectoire d’électrification.

Pour ALD, la transition énergétique recouvre par conséquent deux projets d’entreprise totalement imbriqués :

  • une problématique générale de rééquilibrage de la flotte du Groupe, au détriment du diesel ;
  • l’émergence des véhicules électrifiés.
5.2.1.1Rééquilibrage et diversification du portefeuille

L’évolution du mix de véhicules selon les différents types de motorisations (diesel, essence, hybride classique, hybride rechargeable, électrique) est suivie de près par les organes opérationnels de gouvernance du Groupe (Comité exécutif, Comité opérationnel).

Le parti pris d’ALD est de guider les clients vers la technologie optimale d’un point de vue économique et environnemental, en tenant compte de l’usage réel des véhicules. Cela implique un travail de profilage prenant en compte le business model des clients, les typologies d’utilisateurs et les cas d’usage réel des véhicules. L’objectif est d’identifier le bon véhicule pour le bon usage, en faisant en sorte que le diesel (et les motorisations thermiques en général) soit utilisé uniquement dans les cas où il continue à faire du sens, à savoir essentiellement les cas de roulages élevés et sur certaines catégories de véhicules où les propositions alternatives sont encore peu développées (véhicules utilitaires par exemple).

Si la part de marché du diesel a tendance à baisser naturellement sous l’effet de différents facteurs exogènes (politiques publiques, image, renchérissement technique), ALD a mis en place des politiques internes volontaristes dès 2017 pour accompagner et amplifier ce mouvement, en agissant sur différents leviers :

  • le pricing de l’offre de services, en faisant en sorte de renforcer l’attractivité des solutions alternatives au diesel, notamment via une politique de fixation des valeurs résiduelles incitative ;
  • l’accompagnement commercial des clients : mise en place d’une démarche de consultance globale, refonte de leur politique de référencement des véhicules ;
  • le développement de certains canaux de distribution comme la clientèle de particuliers (moins sensible au diesel) ou certains des partenariats de distribution en marque blanche ;
  • le lancement de produits et services nouveaux, en particulier pour favoriser l’émergence du véhicule électrique (cf. infra) ;
  • les actions de communication, par exemple les événements clients dédiés aux énergies alternatives (présentations produits, essais véhicules).
Résultats et ambitions

Cette approche holistique produit des résultats tangibles, la part des motorisations diesel dans la production de nouveaux contrats a baissé de 47 points de pourcentage entre le T4 2017 et le T4 2022. Sur l’ensemble de l’année 2022, la part du diesel dans les livraisons de véhicules particuliers s’établit à 24 % (-3 points de pourcentage vs 2021), et les motorisations électrifiées à faibles émissions ont continué à prendre des parts de marché aux moteurs thermiques.

Sur la flotte à la route, la part du diesel baisse rapidement et se situe en dessous de 40 % pour les véhicules particuliers (VP), et en dessous de 50 % si l’on intègre les véhicules utilitaires.

5.2.1.2Électrification

La réduction de l’exposition au véhicule thermique traditionnel n’a de sens que si elle permet l’émergence du véhicule électrique (et spécifiquement du véhicule électrique à batterie – VEB). Compte tenu de la relative immaturité de la filière et des différences nationales importantes dans leur adoption, il a été décidé en 2018 de lancer un « EV Programme» (programme véhicules électriques). Ce Programme vise à adresser de manière systématique et organisée les principaux éléments de la chaîne de valeur du leasing pour à la fois saisir toutes les opportunités liées aux véhicules électriques et gérer les risques afférents. 

La gouvernance de cet EV Programme repose sur des comités de pilotage réguliers en présence du Comité exécutif du Groupe, et son animation s’appuie sur un réseau d’ambassadeurs répartis dans les principaux pays. Le sponsorship exécutif du Programme est assuré par la Chief Commercial Officer et le sponsorship opérationnel par le Directeur RSE.

La colonne vertébrale du programme reste inchangée avec 10 projets (streams) principaux, le contenu de chacun des projets pouvant évoluer d’année en année. Il a été enrichi en 2021 et 2022 de de deux chantiers transversaux : la communication externe (réseaux sociaux, blog, presse) et le véhicule utilitaire (VU).

10 projets imbriqués constituent cet « EV Programme»
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  • Le pricing, via une revue systématique des méthodologies de fixation des valeurs résiduelles et des prix de maintenance à même de refléter à la fois les bénéfices intrinsèques de l’électrique, la rapidité des évolutions des standards technologiques, la dynamique de la demande à terme et les évolutions réglementaires. Dans cette optique, une EV pricing task force spécifique a été mise en place en 2020 et poursuivie en 2021, associant expertises centrales et locales de 10 pays majeurs. L’approche de gestion du risque de valeur résiduelle est décrite à la Section 5.4 de ce Document d’Enregistrement Universel.
  • La mise en place de dispositifs de conseil et d’accompagnement des clients, pour lesquels différentes solutions dédiées à la transition énergétique ont été développées et diffusées. Il s’agit d’accompagner les clients de bout en bout dans leur trajectoire d’électrification, depuis l’aide à la définition de la stratégie jusqu’au contrôle des coûts et du bilan carbone réels. Parmi les outils ou méthodologies développées :
    • -un outil d’aide à la construction de trajectoire carbone (« My Net Zero »), en fonction de taux de conversion à l’électrique et des cycles de renouvellement- un guide de la mobilité durable par pays incluant un scoring de la « maturité électrique » des marchés- des mécanismes d’identification des utilisateurs « éligibles » au véhicule électrique sur la base des usages réels (enquête utilisateurs, utilisation des données de télématique embarquée),
    • -des moteurs de calcul des coûts de détention ou TCO (incluant le coût de la recharge en électricité, et les divers avantages fiscaux ou d’usage liés à ces véhicules tant pour la société client que pour le conducteur). 

Ce dernier point a fait l’objet d’une attention toute particulière en 2022, dans le contexte de la hausse et de la volatilité des coûts de l’énergie en Europe.

  • Le développement de produits et services spécifiques. ALD adapte ses services existants, en allant bien au-delà d’une offre de location longue durée incluant un véhicule électrique. Il s’agit de faciliter le parcours du client en intégrant au maximum dans les offres l’accès à des infrastructures de recharge à domicile, sur le lieu de travail et dans l’espace public (offre « de bout en bout »), sous la bannière ALD Electric. Cette approche est possible grâce à la conclusion de partenariats stratégiques avec des pure players de l’écosystème électrique, à même de fournir à la fois les bornes de recharge (hardware) et les logiciels et flux de données associés (software). À ce titre, ALD a conclu début 2019 un partenariat préférentiel avec la société Chargepoint, l’un des leaders mondiaux des solutions de recharge. L’offre ALD Electric cible inclue donc le financement du véhicule lui-même, mais également la possibilité de fournir une prestation de conseil (cf. supra), l’accès à des solutions de recharge à domicile, sur le lieu de travail et dans l’espace public, des prestations de reporting. L’objectif est à la fois de garantir l’accès à des solutions de recharge pour chaque utilisateur et de simplifier au maximum l’expérience du client et de l’utilisateur final. En effet, dans un marché encore peu mature et très fragmenté, l’installation de bornes de recharge peut s’avérer techniquement complexe, les informations sur le prix de la recharge encore opaques et es réseaux encore faiblement interconnectés. Livré à lui-même, le client peut donc être confronté à des difficultés, qu’ALD s’efforce d’aplanir via son offre ALD Electric. L’année 2022 a été marquée par une accélération importante du déploiement de l’offre ALD Electric, avec 34 pays (vs 22 en 2021) à même de proposer ce package « tout inclus » incluant l’accès aux solutions de recharge intégré au loyer mensuel.
  • Au-delà de l’adaptation de l’offre produit traditionnelle, les véhicules électriques génèrent également des opportunités de création de nouveaux services « facilitateurs ». Par exemple, l’offre ALD Switch, déjà disponible dans 9 pays (Belgique, Pays-Bas, Luxembourg, France, Portugal, Autriche, Suisse, Finlande et République Tchèque), permet de disposer d’un véhicule électrique et inclut la fourniture d’un véhicule thermique/hybride quand le client en a besoin (dans la limite de 60 jours par an). Ce type de services lève les freins psychologiques liés à la crainte du manque d’autonomie. Les nouvelles offres courte et moyenne durée « ALD Flex » répondant à des besoins client plus ponctuels (projets, chantiers, pics d’activité) et adaptées à l’environnement économique incertain, permettront également au véhicule électrique de toucher de nouvelles typologies de clientèle.
  • Le développement des partenariats commerciaux, notamment avec des constructeurs automobiles. Les partenariats de distribution avec les constructeurs en « marque blanche » sont un axe de croissance majeur pour ALD en général et sur le véhicule électrique en particulier. Il s’agit évidemment d’accompagner des partenaires historiques (Ford, Jaguar Land Rover, Volvo) dans leur propre stratégie d’électrification (présentations produit, parcours clients, valeurs résiduelles spécifiques). Mais les nouveaux entrants du marché automobile, avec une approche produit « pure électrique » et souvent sans réseau de distribution physique, ont également besoin de partenaires financiers pour accéder au marché. Depuis 2020, ALD a ainsi été choisi successivement par Tesla, Polestar, Lynk & Co et Smart comme partenaire préférentiel en Europe pour commercialiser l’offre de location longue durée. Par exemple, ALD Automotive a été choisi comme partenaire de leasing privilégié par le groupe Tesla dans 16 pays européens en Europe. Les clients professionnels de Tesla (grandes entreprises et PME) optant pour une formule de location longue durée sont orientés vers ALD Automotive. Ils peuvent désormais bénéficier d’une offre de location longue durée pour les Model 3, Model Y, Model S et Model X. En 2021, Smart, pionnier de la mobilité urbaine, a choisi ALD Automotive comme partenaire exclusif de leasing digital pour sa nouvelle génération de véhicules 100 % électriques. L’offre sera lancée dans 11 pays européens d’ici fin 2023.
  • L’adaptation des politiques d’achat de véhicules, dans un contexte spécifique aux véhicules électriques, marqué par une forte tension sur l’offre. Dans le même temps, de nouvelles catégories d’achat apparaissent, notamment les bornes de recharge. ALD est également en veille active sur l’impact environnemental et social de la chaîne d’approvisionnement, notamment la production des batteries (par exemple, les conditions sociales de l’extraction du cobalt, ou l’impact environnemental de l’exploitation du lithium dans les pays émergents), car beaucoup d’efforts restent à fournir pour en garantir l’éthique du point de vue environnemental et social. En 2023, ALD évaluera les moyens de parvenir à une plus grande traçabilité de la chaîne d’approvisionnement.
  • L’adaptation des process et des techniques de revente des véhicules électriques en fin de contrat. Les acheteurs de véhicules d’occasion électrique seront demandeurs d’informations techniques nouvelles (autonomie, « certificat de santé » de la batterie) qui devront être fournis sur les plateformes de revente. Plus généralement, le véhicule électrique se prête à des offres de seconde vie (leasing, autopartage) et ALD compte développe des offres de leasing « multi-cycle », en particulier sur le véhicule électrique. 
  • La revue des outils de reporting et des systèmes de management de l’information, notamment pour faire face à la complexification de l’offre de véhicules (multiplication des niveaux d’hybridation) et également pour garantir aux clients une vision complète de leurs coûts, en prenant en compte les coûts de recharge.
  • La construction d’un savoir-faire en matière d’assurance, qu’il s’agisse de la fixation des niveaux des primes au regard du risque spécifique, que de la création d’offres spécifiques sur les véhicules électriques et l’écosystème de recharge. Ces travaux font l’objet d’échanges entre ALD Re, entité de réassurance d’ALD, les filiales et les compagnies d’assurances utilisées localement.
  • La veille de marché, particulièrement importante dans la mesure où ce nouvel écosystème électrique naissant évolue très rapidement, à la fois d’un point de vue technologique et capitalistique. L’objectif est de se doter d’instruments de suivi du marché, d’identifier les mouvements des constructeurs (historiques ou nouveaux entrants), ainsi que les évolutions du secteur de la recharge et de l’énergie pouvant impacter le business model d’ALD à court ou moyen terme. ALD est également partie prenante de réflexions et pilotes sur la problématique de l’hydrogène, via un Hydrogen Council interne de Société Générale et des approches sur mesure avec certains clients grands comptes, notamment en France et en Belgique. Cette veille de marché s’accompagne d’une veille règlementaire, particulièrement importante dans un contexte où le secteur de la mobilité est particulièrement régulé. La régulation émane des différentes strates des pouvoirs publics (municipalités, régions, états, Union Européenne) et touche l’utilisation des véhicules en milieu urbain (zones à faible émission), la fiscalité applicable aux entreprises comme aux utilisateurs, les normes d’émissions de CO2 applicables aux constructeurs, ainsi que les infrastructures de recharge accessibles dans l’espace public ou privé.
  • Un programme de pédagogie et de communication interne et externe, tant auprès des collaborateurs ALD qui doivent être les premiers ambassadeurs de la transition énergétique, que des clients. ALD a en revanche multiplié les actions de communication digitales (campagne Ready to Move You sur les réseaux sociaux, articles de fond sur Mobility Blog du site aldautomotive.com, participation dans des événements virtuels ou physiques (Fleet Europe, World EV Day, EV Summit). De multiples événements à destination des clients ont également été organisés partout dans le monde, quel que soit le niveau de maturité électrique des marchés (France, Hongrie, Danemark, Colombie…). Ces chantiers de communication sont complétés par un engagement dans une initiative de place : ALD est la seule société de leasing appartenant à l’association ChargeUp Europe, en tant qu’ecosystem member. Cette association regroupe les principales sociétés impliquées dans les infrastructures de recharge et a pour objectif de faciliter l’accès à la recharge en dialoguant avec les décideurs publics, notamment au niveau de l’UE. En 2022, les discussions au sein de ChargeUp Europe ont porté principalement sur le projet de régulation européenne dénommée AFIR (Alternative Fuel Infrastructure Directive). Cette régulation visera par exemple à imposer des cibles contraignantes aux Etats Membres en termes d’infrastructure de recharges publiques, et va accroitre la transparence des prix ainsi que l’interopérabilité des réseaux, autant de dimensions qui sont des conditions nécessaires à la poursuite de l’électrification des flottes d’entreprise. Sur le plan interne, il est essentiel de former les équipes au véhicule électrique, à son écosystème et aux impacts sur la chaîne de valeur d’ALD. A cet effet, un grand programme de formation appelé “BIC Academy” a été déployé  mondialement. Composé de 7 principaux modules, il est destiné prioritairement aux populations commerciales et consulting.  

Enfin, au-delà des différentes composantes de l’offre, l’électrification a un impact (et génère des opportunités) sur la stratégie de financement d’ALD, décrite au chapitre 2.5. Pour disposer des capitaux nécessaires au développement de l’activité de financement des véhicules électriques, ALD a recours à des émissions obligataires “vertes”. En juin 2022, ALD a mis à jour son “framework” lié aux émissions obligataires vertes et à impact positif (https://www.aldautomotive.com/LinkClick.aspx?fileticket=PC0PfZav3Hg%3d&portalid=17&language=en-US&timestamp=1654690993215). 

Cette nouvelle version remet les futures émissions d’ALD aux meilleurs standards. Elle recentre par exemple les actifs éligibles sur les véhicules 100% électriques (VEB), anticipant ainsi l’évolution de la taxonomie financière européenne à compter de 2025. Sur cette base, le 28 juin 2022, ALD a émis avec succès une nouvelle obligation verte à impact positif d’un montant de 500 millions d'euros à 5 ans (maturité juillet 2027). L’importante sursouscription de cette émission confirme l'intérêt des investisseurs pour la stratégie de développement durable d’ALD.

Résultats et ambitions

La part des véhicules électriques (VE – véhicules électriques à batterie et hybrides rechargeables) dans les nouveaux contrats de véhicules particuliers (VP), après une augmentation très forte en 2021, est restée stable en 2022 (27 % en Europe), légèrement en retrait des attentes puisque l’objectif était de s’approcher de la cible 2025 de 30%. Le choix de l’assiette de calcul de cet indicateur (VP en Europe) correspond au périmètre sur lequel ALD peut pleinement agir, car l’offre produit et les politiques publiques y sont les plus développées, Il est représentatif puisque couvrant 75% de l’ensemble des livraisons d’ALD dans le monde.

En 2022, la progression des véhicules à faible émission a été clairement freinée par les perturbations de la chaîne d’approvisionnement. Le marché automobile a été perturbé successivement par la crise des semi-conducteurs, les confinements successifs en Chine et la guerre en Ukraine. Les véhicules électriques ont été particulièrement impactés, et dans un contexte de volumes de production limités, les constructeurs les ont alloués prioritairement aux canaux de distribution les plus rentables (la clientèle particulière, au détriment des flottes). Cela a eu pour effet de rallonger très considérablement les délais de livraison sur les véhicules électriques et hybrides rechargeables, souvent supérieurs à 12 mois. 

D’un point de vue fiscal, certains pays qui avaient mis en place des dispositifs très incitatifs dans le cadre des plans de relance (Allemagne, France, Grande-Bretagne) ont commencé à réduire les subventions allouées aux véhicules électriques, les rendant moins attractifs financièrement. Malgré ce contexte perturbé, le taux de véhicules électriques dans les commandes, qui est un indicateur fiable de la dynamique commerciale, a progressé pour atteindre des niveaux supérieurs à 30% en Europe. 

Au global, grâce à son positionnement de prescripteur, aux efforts déployés pour construire une offre commerciale compétitive, et à une demande client de plus en plus affirmée, le niveau d’électrification d’ALD reste significativement en avance par rapport au marché dans son ensemble (23 % des immatriculations en Europe – source EV Volumes).

Ces livraisons annuelles cumulées ont un impact mécanique sur le stock de véhicules financés (flotte à la route). A fin 2022, ALD finance plus de 190,000  véhicules électriques ou hybrides rechargeables, et plus de 260,000 en incluant les hybrides traditionnels (hors hybridation légère ou “mild hybrids”).

Dans le cadre de son plan stratégique 2025, ALD s’est fixé l’ambition de porter la part des véhicules « EV » (véhicules électriques à batterie et hybrides rechargeables seulement) à 30 % des livraisons de véhicules particuliers sur le périmètre européen(1) d’ici 2025. La part des seuls véhicules « pur électrique » (VEB) devait s’établir à 50 % en 2030. Ces objectifs seront revus en 2023 dans le cadre de l’intégration de LeasePlan et seront un axe fondamental de la stratégie du nouvel ensemble. Ces nouveaux objectifs prendront en considération les derniers développements du marché, en termes d’offre produit et d’environnement réglementaire (objectif de l’UE de réduire de 55% les émissions de CO2 sur les ventes de nouveaux véhicules en Europe en 2030). Ils seront également construits de manière à soutenir l’ambition d’une trajectoire d’émissions de CO2 conforme au scénario Net Zero 2050.

5.2.1.3Bilan carbone : émissions et émissions évitées

Les émissions de CO2 des véhicules peuvent être considérées sous différents angles :

  • 1les émissions liées à la phase d’usage (Tank to Wheel) ;
  • 1les émissions incluant l’ensemble du cycle de vie des véhicules (Well to Wheel).

À l’heure actuelle, l’homologation des véhicules ainsi que le dispositif réglementaire et fiscal portent exclusivement sur la phase d’usage, et reposent sur des données théoriques fournies par les constructeurs dans le cadre de l’homologation technique des véhicules. Depuis 2019, la norme dite NEDC (« New European Driving Cycle ») a été remplacée par la norme d’homologation WLTP (« Worldwide Harmonised Light Vehicle Test Procedure »). Cette dernière introduit un nouveau protocole de test en laboratoire vise à rendre les émissions mesurées plus proches des émissions réelles, en jouant sur des temps de test plus longs, une vitesse accrue, des cycles de conduite plus variés. La norme nouvellement calculée a donc un impact mécanique à la hausse par rapport aux données NEDC, d’environ 20% pour les véhicules particuliers et 30% pour le véhicule utilitaire. Ces émissions théoriques restent néanmoins sous-estimées par rapport aux émissions réelles, qu’ALD n’est pas en position d’évaluer car cela nécessiterait de connaître la consommation de carburant réelle de chacun des véhicules à la route. 

Du fait de son modèle d’affaires marqué par une rotation régulière du parc, la flotte de véhicules gérée par ALD (en stock) est beaucoup plus récente que le parc automobile moyen (environ 2 ans vs 12 ans d’âge moyen en Europe), et répond aux dernières normes d’homologation. Il est donc significativement moins émissif que le parc moyen d’un pays donné.

Les nouveaux véhicules mis à la route durant une année donnée ("flux") font également l’objet d’une analyse poussée de la part d’ALD et de ses clients. L’efficience en termes de CO2 est un critère de sélection quasi systématique dans la politique de référencement des véhicules. Les émissions liées aux livraisons d’ALD sont historiquement inférieures à celles du marché (99g vs 115g en 2021).

Émissions de CO2 moyennes (g/km) - ALD
ALD2022_URD_FR_G031_HD.png
Résultats et ambitions

Les émissions de la flotte d’ALD avaient augmenté en 2019 sous l’effet conjugué de la tendance des Sport Utility Vehicles (SUVs), le report massif des volumes diesel vers l’essence, et l’entrée en vigueur de la norme d’homologation WLTP.

En 2020 et 2021, les émissions moyennes sont reparties à la baisse. Le résultat 2022 confirme cette tendance : sur le périmètre des véhicules particuliers en Europe(2), la moyenne pour les livraisons est de 96 grammes de CO2 par km (indicateur d’intensité), en baisse de 20 grammes par rapport à 2019.

La baisse significative des émissions intervenue depuis 2020 est due à la montée en puissance des livraisons de véhicules électriques, ainsi qu’à l’efficience accrue des moteurs thermiques. Deux points méthodologiques d’importance sont à souligner :

  • la moyenne n’est pas immédiatement comparable au standard de 95 grammes qui fait figure de cible au niveau de l’UE. Les données ALD ne prennent en compte ni les "super crédits" octroyés aux constructeurs au titre de ventes de véhicules 0 émissions, ni les bonus accordés au titre d’eco-innovations, ni la masse moyenne des véhicules. Dans le cas d’ALD, Il s’agit d’une moyenne brute sur l’ensemble des véhicules livrés. 
  • Si les données relatives aux livraisons 2019 sont quasi intégralement exprimées selon la norme NEDC, celles de 2022 sont des données WLTP, majorées d’environ 20%. ALD sera en mesure de produire des tendances recadrées des changements de normes courant 2023, prenant en compte les dates de bascule choisies par chaque pays dans le référentiel fiscal local. 

Dans le cadre de son plan stratégique 2025, ALD s’est donné comme objectif de réduire les émissions des livraisons de véhicules particuliers sur le périmètre européen (1) de 40 % d’ici 2025 par rapport à 2019, soit 70 g en NEDC Corrélé. Le résultat brut pour 2022 de 96g est en baisse de 17pts. En équivalent NEDC, le résultat 2022 serait ainsi corrigé à environ 80 g, soit une baisse de 30% par rapport à 2019. 

L’électrification progressive des livraisons (le « flux ») a un impact mécanique sur l’intensité moyenne des émissions de l’ensemble de la flotte financée par ALD (le « stock »), tous pays et tous types de véhicules confondus. La moyenne sur la flotte est en baisse à 112 grammes de CO2 par kilomètre, car les nouveaux véhicules ont remplacé mécaniquement des générations de produits lancés en 2017/2018, caractérisés par des émissions supérieures. Rapporté à la flotte financée par ALD (1 464 024 véhicules, en hausse de 3%) et au kilométrage annuel moyen parcouru (légèrement en deçà de 25,000 km), le volume d’émissions estimées s’élève à 4 millions de tonnes, en baisse de 4% malgré la hausse de la flotte. Ces données sont intégrées au bilan carbone du scope 3 (Scope 3 downstream leased assets au sens du GHG Protocole) présenté à la section 5.5.3.

ALD a également développé un outil d’analyse de cycle de vie (ACV) dans le cadre d’une émission obligataire à impact positif. Cet outil permet d’évaluer non seulement le CO2 émis par la flotte mais également les émissions de CO2 et de NOx évitées grâce à sa flotte de véhicules électrifiés. La partie financée de cette flotte, inscrite au bilan d’ALD, s’élève à plus de 260,000 véhicules (cf. 5.2.1.2). Elle permet d’éviter plus de 445 000 tonnes d’équivalent CO2 et 1 790 tonnes d’oxyde d’azote par an, par rapport à une flotte thermique de puissance équivalente. Les gains de CO2 sur la phase d’usage (et en particulier les émissions du véhicule émanant du pot d’échappement) dépassent largement le surcroît d’émissions lié à la phase de production (véhicule et batteries).

Rappel méthodologique : Afin de mesurer l’impact de ce portefeuille de manière robuste et transparente, ALD a développé avec le cabinet spécialisé Quantis une méthodologie pionnière tenant compte des rejets de gaz à effet de serre mais aussi des rejets polluants (NOx, particules fines) impactant la qualité de l’air, et ceci à toutes les étapes du cycle de vie (production du véhicule, production de la batterie, production de l’énergie durant la phase d’usage, fin de vie), sur plus de 20 pays et toutes les technologies disponibles. À la connaissance d’ALD, aucun outil dans l’univers automobile ne permettait de rendre compte de manière neutre et sur un périmètre géographique large de la réalité du cycle de vie, les mesures des émissions de CO2 et de polluants effectuées pour l’homologation des véhicules étant centrées sur l’usage du véhicule uniquement, ou les études ciblées sur un modèle/pays. Cette approche est encore plus nécessaire dans le cadre des véhicules électriques, présentés comme « Zéro émission », où il y a débat sur l’intensité carbone de la phase de production. L’outil d’ALD démontre par exemple que les émissions de CO2 et de NOx sur les véhicules à batterie sont d’environ 50% inférieures à son équivalent thermique, avec évidemment de très fortes disparités selon le mode de production de l’électricité.

Sources d’émissions prises en compte dans l’analyse de cycle de vie (ACV)
ALD2022_URD_FR_G032_HD.png
Récapitulatif des actions liées à LA section 5.2.1

Enjeu CSR (descriptif)

Politiques enœuvre (descriptif)

Indicateur (type indicateur/box)

Objectif
qualitatif/quantitatif
(type indicateur/box)

Résultat (type indicateur/box)

2022

2021

2020

Transition énergétique

Réduction de la part du diesel

Part du diesel dans
les livraisons
(monde)

< 2021

24 %

(T4 21 %)

27 %

(T4 24 %)

40 %

(T4 37 %)

Transition énergétique

Augmentation de la part des véhicules
à faibles émissions

Part des véhicules électriques dans
les livraisons (1)

> 2021
 

27%
 (T4 31%) 

27 %

18 %

Transition énergétique

Mise en place d’une offre de services « de bout en bout » :
ALD Electric

Nb de pays déployés

34

34

22

12

Emissions de gaz à effet de serres

Emissions de CO2 des véhicules loués aux clients (phase d’usage)

Moyenne des émissions des véhicules particuliers (VP) en Europe (2)

<2021

96

99

106

 (1) Véhicules électriques à batterie + hybrides rechargeables + hydrogène, Europe (EU + Royaume-Uni + Suisse + Norvège), Véhicules Particuliers. Le périmètre géographique et produit (VP) choisi pour cet indicateur représente 75% des livraisons totales pour le Groupe et est donc représentatif. 

(2) Europe: périmètre identique à l’indicateur précédent.

Faits marquants 2022

 

Priorités 2023 

  • Renforcement et extension de l’offre ALD Electric
  • Stabilisation de la proportion de VE dans les livraisons totales et augmentation des commandes
  • Poursuite de la réduction de la part des carburants fossiles
  • Lancement de nouveaux partenariats stratégiques axés sur les VE (par exemple, Smart)
  • Renforcement de l'offre de conseil

 

  • Renforcement qualitatif de l’offre ALD Electric
  • Augmentation de la part des véhicules électriques dans les VP et VU, tant en livraisons qu'en commandes
  • Poursuite de l'intégration des VE dans les nouvelles offres du Groupe (ALD Move, ALD Flex, leasing de véhicules d'occasion)
  • Renforcement du soutien aux clients internationaux et locaux pour l'électrification des flottes
Move 2025 : Move for Good
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5.3Employeur responsable

Enjeux 

Politiques en œuvre 

Indicateurs 

2022 

Objectif 2025 

Risque de discrimination : égalité femme/homme 

Move 2025 

Gender Diversity KPIs 

% de femmes dans les instances dirigeantes 

33,2%* 

35%(NB) 

Non prise en compte des problématiques de bien-être au travail (impact sur l’engagement des collaborateurs) 

Move 2025 

% d’engagement des collaborateurs 

74%** 

80%(NB) 

Difficultés de recrutement et de rétention du personnel 

Move 2025 

HR Transform 

% des collaborateurs qui adhèrent à la 

stratégie et aux orientations d’ALD 

78%** 

 

% des collaborateurs satisfaits de leur travail 

78%** 

 

Accompagnement insuffisant des collaborateurs dans la transformation du modèle d’activité 

Move 2025 

ALD Highway 

ALD Academy 

IMO (Integration Management Office) – Stream Culture 

% de salariés présents au 31/12 et formés 

87,52%*** 

 

Risques liés à l’acquisition : pendant la phase de projet d’acquisition de LeasePlan, risque de surcharge de travail pour les collaborateurs 

Création de l’IMO (Integration Management Office)

% des collaborateurs parvenant à concilier vie professionnelle et vie privée 

71%** 

 

* Source : CnB ALD 

** Source : Baromètre employeur SG 2022 

*** Source : Planethic 

(NB) : dans le cadre de l’acquisition future de LeasePlan, il est envisagé de réévaluer ces objectifs en fonction de l’organisation de la nouvelle structure

Contribution aux objectifs de Développement Durable

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5.3.1L’expérience collaborateur ALD : une expérience positive, engageante et apprenante

Les éléments de politique mis en place pour gérer les risques significatifs liés aux ressources humaines s’inscrivent dans un cadre plus global, qui est de faire de l’expérience collaborateur ALD une expérience positive, engageante et apprenante, avec pour socle fondateur les valeurs du Leadership Model de Société Générale : 

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Ces valeurs sont les clés de voûte de la stratégie d’ALD centrée sur la qualité des relations avec les collaborateurs, les clients, les partenaires. 

Innovation

ALD s’efforce de continuellement améliorer l’expérience client en travaillant ensemble pour adapter les solutions, les pratiques et les relations afin de faire face aux besoins de demain et en tirant parti de l’innovation technologique. 

De même pour l’expérience collaborateur, fidèle à sa culture d’entrepreneur, ALD adapte sa manière de travailler en promouvant le partage et l’expérimentation. ALD s’attache à inciter ses collaborateurs à travailler hors des sentiers battus de manière à simplifier les process et gagner en efficacité opérationnelle tout en ayant pour objectif le client final. 

Esprit d’équipe

L’ambition est d’être LE partenaire de référence dans la qualité de relation bâtie avec les clients et de collaborer avec ces derniers comme chacun le fait avec ses collègues dans le Groupe, en mettant toute l’énergie et les talents au service du collectif. 

Responsabilité

ALD accompagne ses clients dans la réalisation de leurs projets, tout en étant attentif aux risques sous tous leurs aspects. Il est attendu des collaborateurs ALD qu’ils agissent avec éthique et courage et accordent autant d’importance à la façon dont les résultats ont été obtenus qu’aux résultats eux-mêmes. 

Engagement

L’engagement des collaborateurs d’ALD doit découler de la satisfaction continue des clients et du mode de fonctionnement du Groupe. En particulier, l’attention aux autres et les relations fondées sur la confiance et le respect mutuel font partie intégrante des valeurs du Groupe qui participent à cet engagement. 

En tant qu’employeur responsable et filiale du Groupe Société Générale, ALD s’engage à respecter et appliquer dans l’ensemble de ses entités, les accords et chartes spécifiques signées par Société Générale, notamment l’accord mondial sur les droits fondamentaux signé avec UNI Global Union. Il garantit les standards les plus élevés en termes d’intégrité et de comportement, défendant les droits fondamentaux humains énoncés par les Nations Unies et la liberté d’association, mais aussi créant un environnement de travail propice à l’inclusion, la promotion de la diversité des employés qui reflète nos clients et nos sociétés et luttant contre toutes les formes de discrimination. 

Ainsi, pour accompagner son développement et conduire ses projets de transformation, tout en plaçant l’humain au cœur de son activité, ALD a développé depuis de nombreuses années une approche responsable de l’emploi qui s’articule autour de 3 axes principaux : 

  • Intégrer, retenir et favoriser l’engagement des salariés ; 
  • Développer l’employabilité et l’agilité des collaborateurs ; 
  • Promouvoir la diversité et l’inclusion. 

Les marchés du travail locaux étant très actifs mais parfois avec peu de candidats disponibles qui correspondent aux besoins, le déploiement de cette stratégie sera un des facteurs différenciants pour favoriser l’attractivité auprès des futurs collaborateurs et la rétention des salariés. 

Coordonnant plus de 40 filiales à l’étranger, ALD promeut une approche collaborative auprès de ses entités. En effet, toutes sont associées dans la définition à la fois de la vision et des objectifs que le Groupe ambitionne, permettant d’appliquer localement l’état d’esprit et les valeurs d’ALD. Le Groupe laisse ensuite aux entités la capacité de décliner leur propre plan d’actions, au regard de leurs propres enjeux et le contexte local. 

L’année 2022 a été marquée par le conflit en Ukraine. En tant qu’employeur responsable, en soutien aux collaborateurs de son entité ukrainienne, ALD a mis en place des initiatives ainsi qu’un accompagnement dédié, tels que détaillés ci-dessous :

  • Une aide financière a été apportée : deux mois de salaire ont été payés en avance pour aider les collaborateurs à faire face au contexte d’urgence. La banque locale Crédit Agricole assure une mise à disposition des liquidités et un accès aux comptes bancaires même à l’étranger. L’essence est par ailleurs remboursée.
  • Une aide financière complémentaire a également été proposée pendant neuf mois à l’ensemble des collaborateurs ainsi qu’à leur famille en Ukraine et en dehors de l’Ukraine. L’objectif est de les aider à faire face aux coûts supplémentaires induits (différence du coût de la vie, achat de vêtements, frais liés à la scolarité des enfants…). 
  • Une assistance d’urgence a été mise en place : les salariés qui en ont besoin ont la possibilité d’emprunter les véhicules non utilisés de la flotte d’ALD. Diverses ressources leur sont par ailleurs rendues disponibles (eau, nourriture, médicaments, réserve de liquidités...). Par ailleurs, des salariés ukrainiens et leur famille ont été accueillis au domicile de salariés polonais, de l’entité d’ALD Pologne.
  • Des logements ont été loués en Ukraine (à l’ouest du pays, dont un hôtel au début du conflit) ainsi qu’en Pologne pour accueillir les collaborateurs et leur famille. Ces logements sont toujours disponibles et les collaborateurs, ainsi que leur famille, peuvent en bénéficier à n’importe quel moment. 
  • Les collaborateurs dont le logement a été endommagé bénéficient d’un soutien financier afin de faire les réparations.

En outre, tous les salariés d’ALD Ukraine peuvent bénéficier d’un soutien psychologique individuel dès qu’ils en éprouvent le besoin. Pour garder le lien, des prises de contacts journalières sont mises en place via Teams et Telegram pour se tenir informé des situations individuelles et pouvoir réagir rapidement pour fournir de l’aide en cas de nécessité. 

5.4Pratiques responsables

Contribution aux objectifs de développement durable

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5.4.1Culture de la satisfaction client

Risque important identifié :

  • Risque d'insatisfaction client et opérationnels liés aux véhicules électrifiés (campagnes de rappel de véhicules, problèmes d'installation des bornes de recharge)

ALD a pour ligne directrice de mettre le client au centre de toutes ses préoccupations et de tous ses projets. Ces dernières années, de nombreuses initiatives ont été menées afin de développer une culture client forte avec notamment des formations aux méthodes de Design Thinking qui permettent de partir de l’expérience client afin de définir de nouvelles offres ou d’améliorer les services existants. ALD a également lancé en 2017 un grand Programme visant à améliorer l’expérience client, appelé One Ready Smile.

One Ready Smile (ORS) est un programme « clé en main » d’amélioration de l’expérience client, destiné en priorité aux pays ALD qui ont des scores NPS (Net Promoter Score, cf. infra) en baisse. Le premier atelier d’ORS sensibilise tous les employés du pays ALD aux indicateurs de l’expérience client (NPS, CSAT, CES), à la manière dont ils sont calculés, aux résultats obtenus par le pays et à l’analyse de ces résultats, y compris les « pourquoi » des scores obtenus. En effet, One Ready Smile (ORS) se base sur des enquêtes de satisfaction et des interviews très détaillées qui permettent d’intégrer tant le niveau de satisfaction global que les commentaires détaillés des clients. Cette « Voix du Client » permet d’identifier finement les points de crispation et de monter des ateliers ciblés pour les résoudre, en étudiant systématiquement les parcours clients des conducteurs et des gestionnaires de parc. De plus, des interactions clients clés (livraison d’un nouveau véhicule, fin de contrat, restitution du véhicule) sont revues et améliorées non seulement pour la partie client mais également du point de vue du processus en interne, en y incluant une analyse des interactions digitales, des canaux de communication et en présentant les bonnes pratiques du Groupe à chaque étape du processus. One Ready Smile sensibilise aux bonnes pratiques transverses de communication (e-mail, Web) et de comportement (au téléphone, en face à face) avec le client. Enfin, l’utilisation du feedback des clients en continu est étudiée en atelier ORS, avec une méthodologie agile pour que les pays puissent mettre en place des plans d’action d’amélioration en continu et en autonomie. En 2021, ORS s’est adapté au contexte sanitaire, le contenu a été digitalisé et mis à disposition sur ALD Academy, plateforme de e-learning centrée sur le métier d’ALD pour accompagner les employés dans la transformation digitale, culturelle ou business, permettant ainsi la tenue de sessions hybrides (distanciel + contenu digital) avec les pays ALD. Cette plateforme compte près de 3,000 utilisateurs internes à fin 2022.

Le Net Promoter Score (NPS) est l’indicateur de mesure privilégié de la satisfaction des clients, fondée sur leur propension à recommander la marque, les produits ou les services. Le NPS est calculé à partir des enquêtes de satisfaction faites localement auprès de conducteurs et auprès des gestionnaires de flotte/décisionnaires pour le canal de vente direct, B2B, pour les véhicules en location longue durée. L'enquête NPS a concerné en 2022 39 pays où ALD opère (les pays concernés par le conflit ukrainien n'ont pas été interrogés). 

Il fait l’objet de présentations régulières au Comité exécutif. 

Le NPS 2022 est de +27pts en 2022, soit -4 points par rapport à l'année dernière. 
La raison de cette baisse est principalement le contexte général de tension sur le marché automobile (crise des semi-conducteurs, pénurie de véhicules et de pièces de rechange, délais de livraison longs, hausse des taux d’intérêt et des coûts de l’énergie). Néanmoins, la majorité des pays ont une approche d'amélioration continue basée sur les résultats de l'enquête. 

Des Progrès sont notamment à noter en Allemagne, au Mexique, au Chili et en Turquie grâce à une gestion optimisée de l’expérience client.

Ces études locales sont complétées par des mesures effectuées au niveau international, notamment sur le segment de clientèle spécifique des grands comptes internationaux.  La dernière étude réalisée auprès des clients internationaux révélait notamment un taux de recommandation de 88%. La RSE est désormais dans le top 3 de ces clients en termes d’importance, et  74% sont satisfaits de l’action d’ALD en matière de RSE et de développement durable (+11 pts par rapport à 2021) .

Enfin, ALD a mis en place depuis deux ans un Customer Advisory Board, instance qui se réunit deux fois par an, et dans laquelle de grands clients internationaux sont consultés sur des décisions stratégiques, notamment en matière de développement produit ou commercial. Cette initiative est d’ailleurs dupliquée dans 26 pays où ALD est présent (Belgique, France, Allemagne, Italie, Pays-Bas, Espagne, Royaume-Uni, Autriche, République Tchèque, Hongrie, Bulgarie, Finlande, Turquie, Roumanie, Grèce, Pologne, Pérou, Brésil, Chili, Colombie, Mexique, Portugal, Algérie, Maroc, Ukraine et Russie). Ces Customer Advisory Boards accordent une très large place aux sujets de transition énergétique (véhicule électrique, offres de recharge, marché et coût de l’énergie).

5.5Conduite responsable des activités pour compte propre du Groupe

Le programme de réduction des émissions carbone du Groupe comprend deux composantes distinctes : 

  • un programme de réduction des émissions internes directement liées aux opérations du Groupe, couvrant les Scopes d’émissions 1 et 2, ainsi que la part minoritaire du Scope 3 directement liée au fonctionnement quotidien (par exemple les voyages d’affaires ou la production de déchets) : sections 5.5.1 et 5.5.2 de ce Document d’Enregistrement Universel
  • la réduction de l’empreinte carbone incluant la plus large partie des émissions du scope 3, liée à l’usage des véhicules loués aux clients : section 5.5.3 de ce Document d'Enregistrement Universel.

5.5.1Programme de réduction des émissions carbone internes 2019-2025

Dans le cadre du plan stratégique Move 2025, ALD s’est engagée à réduire de 30 % ses émissions de gaz à effet de serre (GES) sur le compte propre par rapport à 2019 (l’année 2020 étant une année atypique, il a semblé plus opportun de prendre l’année 2019 comme référence). L’objectif de réduction pour 2030 est de réduire de 50% ces émissions, toujours par rapport à 2019. Les principaux leviers sont l’électrification de sa flotte interne de véhicules, la poursuite de l’amélioration de la performance énergétique des bâtiments et l’augmentation de la part de l’électricité renouvelable à hauteur de 50 % des kWh achetés.

Ce programme volontariste s’accompagne d’un dispositif de « taxe carbone interne », mis en place depuis huit ans par Société Générale. Enrichi au fil des ans, ce programme repose sur un mécanisme à double incitation. Chaque année, une taxe carbone est appliquée aux entités Société Générale, en fonction de leurs émissions de gaz à effet de serre (25 euros/teq CO2), puis le montant collecté est redistribué pour récompenser les meilleures initiatives internes d’efficacité environnementale dans le cadre du Prix Efficacité énergétique & Environnement. L’édition 2022 a vu 3 filiales ALD récompensées pour leurs initiatives, dont une (ALD Belgique) dans le top 5 du jury, pour un total d’émissions évitées de 117 tonnes équivalent CO2.

Certaines entités du Groupe, ont complété ce programme de réduction des émissions internes en contribuant à des projets de séquestration de CO2 via l’achat de crédits carbone certifiés. C’est le cas d'ALD SA, qui en partenariat avec l’ONG Conservation International a financé 825 tonnes équivalent CO2 (825 crédits carbone certifiés VCS et CCB gold level) avec le projet «Vida Manglar, Blue Carbon Project » qui vise à protéger la forêt de mangrove en Colombie. C’est le cas également d’ALD France, qui en partenariat avec WeNow, a contribué via l’achat de 396 crédits labellisés Label Bas Carbone à un projet dans le massif forestier de la Pyramide qui vise à reconstituer une forêt dégradée suite à une succession de périodes de sécheresses et de canicules ces dernières années. ALD France a aussi contribué (crédits carbone certifiés par l’ONU) à un projet d’émissions évitées, pour la construction d’un métro à Delhi, qui va remplacer une partie des déplacements émetteurs en CO2  (taxis, bus, motos, voitures…).

5.6Évaluations extra-financières

L’année 2022 a été marquée par une activité très intense du point de vue des évaluations extra-financières.

Depuis de nombreuses années, ALD se soumet à une évaluation RSE menée par EcoVadis au niveau du Groupe et au niveau des filiales. À fin 2022, 33 entités du Groupe disposent d’une évaluation EcoVadis (+8 vs 2021) : 9 (+3 vs 2021) disposent d’un statut Platinum (France, Luxembourg, Pologne, Espagne, Royaume-Uni, Slovénie, Suisse, Portugal et Italie), 12 (+2 vs 2021) d’un statut Gold (ALD SA [Groupe], Allemagne, Autriche, Belgique, Croatie, ,République Tchèque, Slovaquie, Roumanie, Pays-Bas, Serbie, Turquie et Grèce), 12 d’un statut Silver (Brasil, Finlande, Hongrie, Mexique, Russie, Ukraine, Pérou, Bulgarie, Colombie, Chili, Maroc et Danemark). L’objectif est de poursuivre l’extension du périmètre en 2023. Avec une note de 74, le groupe ALD remonte dans le Top 2% des sociétés évaluées.

Le tableau ci-dessous présente une vue d’ensemble des ratings et des évaluations extra-financières reçus par le Groupe.

Concernant le référentiel de notation Gaïa Research, entre 2021 et 2022, il a été substantiellement révisé afin de prendre en compte les controverses mais aussi pour mieux appréhender les enjeux environnementaux et sociaux émergents ainsi que les nouvelles exigences réglementaires. L'historique de notation a donc été révisé afin d'apprécier l'évolution de la notation sur trois ans à iso référentiel.

Par ailleurs, ALD France a obtenu le label « Engagé RSE » après l’audit AFAQ 26 000 effectué par l’AFNOR. Sept autres pays disposent d’une certification ISO 14001 (Espagne, Italie, Pays-Bas, Portugal Roumanie, Suède et Royaume-Uni). Ces 7 pays représentent 39 % de la flotte globale gérée par ALD. Par ailleurs, quatorze pays (Algérie, Allemagne, Belgique, Brésil, France, Hongrie, Inde, Italie, Luxembourg, Pays-Bas, Portugal, Roumanie, Royaume Uni, Ukraine) disposent d’une certification ISO 9001.

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5.7Note méthodologique

Cette notice a pour objectif d’expliciter la méthodologie de reporting appliquée par ALD pour élaborer les indicateurs figurant dans ce Document d’Enregistrement Universel (spécifiquement sections 5.2 « Mobilité durable au cœur du business », 5.3 « Employeur Responsable », 5.4 « Pratiques Responsables » et 5.5 « Conduite responsable des activités pour compte propre du Groupe »).

5.7.1Périmètre du rapport

Pour les données environnementales pour le compte propre, en respectant les critères de périmètre demandé par Société Générale (le reporting obligatoire pour toutes les entités consolidées par intégration globale au sein de Société Générale plus toutes les sociétés dont Société Générale détient au moins 50 % des parts, ALD a intégré la totalité de ses entités (43 filiales(7)). Pour la campagne sociale alimentant les indicateurs liés aux ressources humaines, ainsi que les données liées à la mobilité durable, ALD a également intégré la totalité de ses entités (44 filiales(8) ).

5.8Taxonomie européenne

5.8.1Analyse d’éligibilité de l’activité économique d’ALD

Les activités de location de véhicules et de gestion de flotte d’ALD sont éligibles à la Taxonomie européenne au titre des critères relatifs aux transports propres associés à l’activité 6.5 telle que présentée dans les règlements délégués (UE) 2021/2139 du 4 juin 2021 et (UE) 2021/2178 de la Commission européenne : « Transport par motos, voitures particulières et véhicules utilitaires légers », et qui concerne « l’achat, le financement, le crédit-bail, la location et l’exploitation de véhicules ». Les activités liées à la Location longue durée et à la Gestion de flotte sont donc éligibles(10).

En revanche, la revente de véhicules d’occasion n’entre pas dans le périmètre de la taxonomie à l’heure actuelle.

Des six objectifs environnementaux affichés par la taxonomie, deux ont vu à la fois les critères d’alignement et d’éligibilité technique définis pour le reporting de l’année 2022 : l’atténuation du changement climatique et l’adaptation au changement climatique. Dans la mesure où l’activité 6.5 ne présente pas le caractère « habilitant » associé à l’objectif d’adaptation au changement climatique, les activités d’ALD ne sont éligibles qu’au titre de l’objectif d’atténuation du changement climatique. D’ailleurs, l’objet fondamental de l’électrification des flottes d’entreprise est de combattre le changement climatique, et non de s’y adapter. 

Présentation de l’évaluation de l’éligibilité des activités d’ALD à la taxonomie européenne

Activités d’ALD présentées au Chapitre 1

Activité couverte par la taxonomie

Description de l’activité liée à la taxonomie

Objectif environnemental

Activité de location : location longue durée

 

6.5 Transport par motos,
voitures particulières
et véhicules utilitaires légers

 

Achat, financement, crédit-bail,
location et exploitation de véhicules
relevant des catégories M1, N1 ou L

 

Atténuation du changement climatique

Activité de location : “Fleet Management” (gestion de flotte)

Vente de véhicules d’occasion

Non éligible

Non éligible

Non éligible

L’identification de la part d’activité alignée avec la taxonomie européenne et la production des indicateurs de chiffre d’affaires, dépenses d’investissement et dépenses d’exploitation a nécessité la mise en place d’un groupe projet dédié composé de la Direction RSE, de la Direction Financière, ainsi que de la Direction de la Transformation Digitale et des Systèmes d’Exploitation.

L’activité d’ALD étant par nature une agrégation de services et de prestations fournis par un très large écosystème, le process a également conduit à des discussions avec différentes parties prenantes externes :

  • Fournisseurs de données tiers
  • Fabricants de pneumatiques
  • Constructeurs automobiles

Ces derniers ont concentré l’essentiel des interactions compte tenu de la natures des critères requis par la taxonomie. ALD étant un loueur multimarque, cette démarche a nécessité des discussions avec 15 constructeurs automobiles commercialisant plus de 50 marques.

5.9Rapport de l’organisme tiers sur la vérification de la déclaration consolidée de performance extra-financière

A l’Assemblée Générale, 

En notre qualité d’organisme tiers indépendant (« tierce partie »), accrédité par le COFRAC (Accréditation COFRAC Inspection, n°3-1681, portée disponible sur www.cofrac.fr) et membre du réseau de l’un des commissaires aux comptes de votre société (ci-après « Entité »), nous avons mené des travaux visant à formuler un avis motivé exprimant une conclusion d’assurance modérée sur la conformité de la déclaration consolidée de performance extra-financière, pour l’exercice clos le 31 décembre 2022 (ci-après la « Déclaration ») aux dispositions prévues à l’article R. 225-105 du Code de commerce et sur la sincérité des informations historiques (constatées ou extrapolées) fournies en application du 3° du I et du II de l’article R. 225-105 du Code de commerce (ci-après les « Informations ») préparées selon les procédures de l’Entité (ci-après le « Référentiel »), présentées dans le rapport de gestion en application des dispositions des articles L. 225-102-1, R. 225-105 et R. 225- 105-1 du Code de commerce.
 

Conclusion

Sur la base des procédures que nous avons mises en œuvre, telles que décrites dans la partie « Nature et étendue des travaux », et des éléments que nous avons collectés, nous n’avons pas relevé d’anomalie significative de nature à remettre en cause le fait que la déclaration consolidée de performance extra-financière est conforme aux dispositions réglementaires applicables et que les Informations, prises dans leur ensemble, sont présentées, de manière sincère, conformément au Référentiel.

Préparation de la déclaration de performance extra-financière

L’absence de cadre de référence généralement accepté et communément utilisé ou de pratiques établies sur lesquels s’appuyer pour évaluer et mesurer les Informations permet d’utiliser des techniques de mesure différentes, mais acceptables, pouvant affecter la comparabilité entre les entités et dans le temps. 

Par conséquent, les Informations doivent être lues et comprises en se référant au Référentiel dont les éléments significatifs sont présentés dans la Déclaration.

Limites inhérentes à la préparation des Informations

Comme indiqué dans la Déclaration, les Informations peuvent être sujettes à une incertitude inhérente à l’état des connaissances scientifiques ou économiques et à la qualité des données externes utilisées. Certaines informations sont sensibles aux choix méthodologiques, hypothèses et/ou estimations retenues pour leur établissement et présentées dans la Déclaration.

Responsabilité de l’Entité

Il appartient au conseil d’administration : 

  • de sélectionner ou d’établir des critères appropriés pour la préparation des Informations ; 
  • d’établir une Déclaration conforme aux dispositions légales et réglementaires, incluant une présentation du modèle d’affaires, une description des principaux risques extra-financiers, une présentation des politiques appliquées au regard de ces risques ainsi que les résultats de ces politiques, incluant des indicateurs clés de performance et par ailleurs les informations prévues par l’article 8 du règlement (UE) 2020/852 (taxonomie verte) ; 
  • ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu’il estime nécessaire à l’établissement des Informations ne comportant pas d’anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs. 

La Déclaration a été établie en appliquant le Référentiel de l’Entité tel que mentionné ci-avant.

Responsabilité de l’organisme tiers indépendant

Il nous appartient, sur la base de nos travaux, de formuler un avis motivé exprimant une conclusion d’assurance modérée sur : 

  • la conformité de la Déclaration aux dispositions prévues à l’article R. 225-105 du Code de commerce ; 
  • la sincérité des informations historiques (constatées ou extrapolées) fournies en application du 3° du I et du II de l’article R. 225-105 du Code de commerce, à savoir les résultats des politiques, incluant des indicateurs clés de performance, et les actions, relatifs aux principaux risques. 

Comme il nous appartient de formuler une conclusion indépendante sur les Informations telles que préparées par la direction, nous ne sommes pas autorisés à être impliqués dans la préparation desdites Informations, car cela pourrait compromettre notre indépendance. 

Il ne nous appartient pas de nous prononcer sur : 

  • le respect par l’Entité des autres dispositions légales et réglementaires applicables (notamment en matière d’informations prévues par l’article 8 du règlement (UE) 2020/852 (taxonomie verte), de plan de vigilance et de lutte contre la corruption et l’évasion fiscale) ; 
  • la sincérité des informations prévues par l’article 8 du règlement (UE) 2020/852 (taxonomie verte) ; 
  • la conformité des produits et services aux réglementations applicables.

Dispositions réglementaires et doctrine professionnelle applicable

Nos travaux décrits ci-après ont été effectués conformément aux dispositions des articles A. 225-1 et suivants du Code de commerce, à la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes relative à cette intervention tenant lieu de programme de vérification et à la norme internationale ISAE 3000 (révisée)(17).

Indépendance et contrôle qualité 

Notre indépendance est définie par les dispositions prévues à l’article L. 822-11 du Code de commerce et le Code de déontologie de la profession. Par ailleurs, nous avons mis en place un système de contrôle qualité qui comprend des politiques et des procédures documentées visant à assurer le respect des textes légaux et réglementaires applicables, des règles déontologiques et de la doctrine professionnelle.

Moyens et ressources

Nos travaux ont mobilisé les compétences de quatre personnes et se sont déroulés entre décembre 2022 et mars 2023 pour une durée totale d’intervention de huit semaines.  Nous avons fait appel, pour nous assister dans la réalisation de nos travaux, à nos spécialistes en matière de développement durable et de responsabilité sociétale. Nous avons mené quatre entretiens avec les personnes responsables de la préparation de la Déclaration représentant notamment la direction RSE, la direction des ressources humaines, la direction marketing digital et la direction business intelligence et consultancy.

Nature et étendue des travaux

Nous avons planifié et effectué nos travaux en prenant en compte le risque d’anomalies significatives sur les Informations. Nous estimons que les procédures que nous avons menées en exerçant notre jugement professionnel nous permettent de formuler une conclusion d’assurance modérée :

  • nous avons pris connaissance de l’activité de l’ensemble des entités incluses dans le périmètre de consolidation et de l’exposé des principaux risques; 
  • nous avons apprécié le caractère approprié du Référentiel au regard de sa pertinence, son exhaustivité, sa fiabilité, sa neutralité et son caractère compréhensible, en prenant en considération, le cas échéant, les bonnes pratiques du secteur; 
  • nous avons vérifié que la Déclaration couvre chaque catégorie d’information prévue au III de l’article L. 225-102-1 du Code de commerce en matière sociale et environnementale ; 
  • nous avons vérifié que la Déclaration présente les informations prévues au II de l’article R. 225-105 du Code de commerce lorsqu’elles sont pertinentes au regard des principaux risques et comprend, le cas échéant, une explication des raisons justifiant l’absence des informations requises par le 2 e alinéa du III de l’article L. 225-102-1 du Code de commerce ;
  • nous avons vérifié que la Déclaration présente le modèle d’affaires et une description des principaux risques liés à l’activité de l’Entité de l’ensemble des entités incluses dans le périmètre de consolidation, y compris, lorsque cela s’avère pertinent et proportionné, les risques créés par ses relations d’affaires, ses produits ou ses services ainsi que les politiques, les actions et les résultats, incluant des indicateurs clés de performance afférents aux principaux risques ; 
  • nous avons consulté les sources documentaires et mené des entretiens pour : 
  • - apprécier le processus de sélection et de validation des principaux risques ainsi que la cohérence des résultats, incluant les indicateurs clés de performance retenus, au regard des principaux risques et politiques présentés, et 
  • - corroborer les informations qualitatives (actions et résultats) que nous avons considérées les plus importantes présentées en Annexe. Pour certains risques, nos travaux ont été réalisés au niveau de l’entité consolidante, pour les autres risques, des travaux ont été menés au niveau de l’entité consolidante et dans une sélection d’entités listées ci-après : ALD France et ALD Brésil ; 
  • nous avons vérifié que la Déclaration couvre le périmètre consolidé, à savoir l’ensemble des entités incluses dans le périmètre de consolidation conformément à l’article L. 233-16 du Code de commerce avec les limites précisées dans la Déclaration ; 
  • nous avons pris connaissance des procédures de contrôle interne et de gestion des risques mises en place par l’Entité et avons apprécié le processus de collecte visant à l’exhaustivité et à la sincérité des Informations ; 
  • pour les indicateurs clés de performance et les autres résultats quantitatifs que nous avons considérés les plus importants présentés en Annexe, nous avons mis en œuvre : 
  • - des procédures analytiques consistant à vérifier la correcte consolidation des données collectées ainsi que la cohérence de leurs évolutions ; 
  • - des tests de détail sur la base de sondages ou d’autres moyens de sélection, consistant à vérifier la correcte application des définitions et procédures et à rapprocher les données des pièces justificatives. Ces travaux ont été menés auprès d’une sélection d’entités contributrices listées ci-dessus et couvrent entre 11 % et 22 % des données consolidées sélectionnées pour ces tests ; 
  • nous avons apprécié la cohérence d’ensemble de la Déclaration par rapport à notre connaissance de l’ensemble des entités incluses dans le périmètre de consolidation. 

Les procédures mises en œuvre dans le cadre d’une mission d’assurance modérée sont moins étendues que celles requises pour une mission d’assurance raisonnable effectuée selon la doctrine professionnelle ; une assurance de niveau supérieur aurait nécessité des travaux de vérification plus étendus.

Paris-La Défense, le 20 mars 2023
L’organisme tiers indépendant

EY & Associés
Caroline DELERABLE
Associée, Développement Durable

Annexe : informations considérées comme les plus importantes

Informations sociales

Informations qualitatives

(actions ou résultats)

Informations quantitatives

(Indicateurs clés de performance et taux de couverture)

  • La formation des employés
  • L’égalité de traitement (égalité hommes/femmes)
  • Le bien-être au travail
  • Nombre moyen d’heures de formation par salarié ayant suivi au moins une formation (22 % des effectifs)
  • Part des postes en CDI pourvus par une ressource interne (%)
    (22 % des effectifs)

Informations métier (dont environnementales et sociétales)

Informations qualitatives

(actions ou résultats)

Informations quantitatives

(Indicateurs clés de performance et taux de couverture)

  • Le programme d’augmentation de la part des véhicules verts
    et son déploiement
  • La stratégie et les offres de nouvelle mobilité et leur déploiement
  • La stratégie de conseil et le déploiement des solutions et offres qui en découlent
  • Taille de la flotte verte (véhicules électriques ou hybrides) 
    (22 % de la flotte verte d’ALD)
  • Part de motorisation diesel dans les contrats produits en 2022 (%)
    (15 % des contrats produits en 2022)
  • Empreinte carbone (11 % des émissions de GES) incluant la revue des émissions de GES (tCO2eq) scope 1, 2 et 3 (le scope 3 incluant la consommation de papier, les déplacements professionnels, le transport de marchandises, les consommations d'énergie des Data centers hébergés en France et la production de déchets)

5.10Déclaration de performance extra-financière (DPEF) – Table de concordance

Où retrouver les éléments de la déclaration de performance extra-financière (DPEF) ?

1. Modèle d’affaires

Modèle économique : ressources clés, valeur apportée aux parties prenantes

 

 1.2.1

Organisation : présentation des principales activités, effectifs, gouvernance

 

 1.2.2 ,    

Stratégie, perspectives et objectifs

 

 1.4 - 1.5

2. Facteurs de risques extra-financiers importants pour le Groupe et rappel des principales politiques

Impact environnemental et changement climatique

  • Transition énergétique et véhicules à faible émissions ;
  • Électrification ;
  • Nouveaux usages et nouvelles mobilités(Mobility as a Service, Sharing, etc.)

 5.2.1

  • Réduction de l’empreinte carbone interne

 5.5.1 - 5.5.2

  • Achats responsables

 5.4.3

  • Gestion des risques environnementaux et sociaux (E&S)

 5.4.2.3

  • Evaluation des Risques physiques 

 5.8.2.2.3

Attentes clients et risques de marché

  • Nouveaux usages et nouvelles mobilités (Mobility as a Service, Sharing, etc.)
  • Programme satisfaction et expérience client
  • Offre de conseil, offres de mobilité alternatives (car sharing, second lease, mobility budget, etc.)

 5.2.1.2 ,   

Capital humain et climat social interne

  • Employabilité et agilité des collaborateurs
  • Recrutement, rétention, et engagement des collaborateurs
  • Engagement sociétal
  • Politique de diversité, dont équilibre hommes/femmes
  • Accords collectifs signés avec les partenaires sociaux
  • Politique santé, sécurité et prévention

 5.3

La corruption

  • Politique d’achats responsables
  • Être un employeur responsable
  • Programme Culture et Conduite, Code de conduite
  • Politique Anti-Blanchiment, politique sanctions et embargos, KYC
  • Processus de gestion des risques E & S
  • Politique de sécurisation des données personnelles

 5.3 ,  

3. Autres thématiques réglementaires

La lutte contre l’évasion fiscale

  • Code de conduite fiscale
  • Dispositif de lutte contre le blanchiment

 5.1.4 ,  

Actions en faveur des droits humains

  • Politique d’achats responsables
  • Être un employeur responsable
  • Code de conduite
  • Processus de gestion des risques E & S
  • Politique de sécurisation des données personnelles

 5.3 ,  

Taxonomie Européenne

  • Evaluation de l’éligibilité des activités d’ALD à la taxonomie européenne

 5.8

Économie Circulaire

 

 5.1.4

En tant que société fournissant des produits et services financiers, ALD considère que les thèmes suivants ne constituent pas des risques RSE principaux et ne justifient pas un développement dans le présent rapport de gestion : gaspillage alimentaire, lutte contre la précarité alimentaire, respect du bien-être animal, alimentation responsable, équitable et durable.

1)
Objectifs fixés pour les livraisons de véhicules neufs pour l'UE, la Norvège, le Royaume-Uni et la Suisse
 
2)
Europe: UE + Royaume-Uni + Suisse + Norvège
3)
Schrems II est la loi qui encadre des transferts des données personnelles des citoyens européens en dehors de l'EEA, en particulier vers les USA.
4)
Transfer Impact Assessment - évaluation d'impact en fonction du pays importateur de la donnée (le pays importateur peut-il garantir le même niveau de protection par rapport aux exigences GDPR ?)
5)
Standard Contractual Clauses (Clauses Contractuelles Type) - série de clauses qui doivent être ajoutées au contrat de base si on travaille avec les tiers basés en dehors de l'EEA ou s'il y a un transfert ultérieur par nos prestataires vers leurs prestataires de 2e rangs situés en dehors de l'EEA.
6)
Correspondant protection des données. 
 
7)
Pour 2022, FleetPool Allemagne a intégré le scope.
8)
Pour 2022, Ford Fleet Management au Royaume-Uni a également été intégré
 
 

9)
Le Green House Gas Protocol (GHG Protocol), standard initié en 1998 par le World Resource Institute et par le World Business Council for Sustainable Development, est aujourd’hui la méthode la plus reconnue au plan international pour ce qui est de la comptabilité carbone. Le Scope 3 correspond aux autres émissions indirectes résultant des activités de l’entreprise, et qui proviennent des autres sources que celles liées à l’énergie ou de sources que l’entreprise utilise sans en être propriétaire.
10)
Les composantes relatives aux services étant comprises dans le contrat de location avec les autres frais, et leur répartition n’étant pas communiquée au client, elles sont incluses dans la partie « location et exploitation » de l’activité 6.5.
 
 

11)
Voitures électriques = BEV (Battery Electric Vehicles) + PHEV (Plug-in-Hybrids)
12)
La définition d’OpEx publiée dans le règlement délégué EU 2021/2178 de la Taxonomie est très spécifique et restrictive : comprenant seulement les coûts directs non-inscrits à l’actif qui concernent la recherche-développement (non applicable à ALD), la rénovation des bâtiments, les contrats de location à court terme, le maintenance. Cette définition ne correspond doonc pas à la definition d’Opex utilisée par ALD dans ses états financiers publiés dans le chapitre 6). Les coûts couverts dans le numérateur de l’ICP OpEx d’OpEx de la Taxonomie Européenne sont classés dans les comptes consolidés du Groupe comme « Charges opérationnelles », mais également pour une grande partie comme«  Coûts des ventes-services » et comme  « Coûts de revient des véhicules vendus ».
13)
Le dénominateur comprend les entrées d’actifs corporels et incorporels de l’exercice considéré, avant amortissement et avant toute remesure, y compris les remesures résultant de réévaluations et de dépréciations, pour l’exercice concerné, à l’exclusion des variations de la juste valeur. Il comprend aussi les entrées d’actifs corporels et incorporels résultant de regroupements d’entreprises. Pour les entreprises non financières qui appliquent les normes internationales d’information financière (IFRS) telles qu’adoptées par le règlement (CE) nº 1126/2008, les CapEx incluent les coûts comptabilisés selon : a) IAS 16 Immobilisations corporelles, paragraphe 73, point e), i) et iii) ; b) IAS 38 Immobilisations incorporelles, paragraphe 118, point e), point i) ; c) IAS 40 Immeubles de placement, paragraphe 76, points a) et b) (pour le modèle de la juste valeur) ; d) IAS 40 Immeubles de placement, paragraphe 79, point d), i) et ii) (pour le modèle du coût) ; e) IAS 41 Agriculture, paragraphe 50, points b) et e) ; f) IFRS 16 Contrats de location, paragraphe 53, point h).
14)
Le numérateur est égal à la partie des dépenses d’investissement incluses dans le dénominateur qui remplissent l’une quelconque des conditions suivantes : a) elles sont liées à des actifs ou processus associés à des activités économiques alignées sur la taxinomie ; b) elles font partie d’un plan, visant l’expansion d’activités économiques alignées sur la taxinomie, ou visant à permettre à des activités économiques éligibles à la taxinomie de s’aligner sur celle-ci (« plan CapEx »), qui remplit les conditions précisées au deuxième alinéa du présent point 1.1.2.2 ; c) elles sont liées à l’achat de la production d’activités économiques alignées sur la taxinomie et à des mesures individuelles permettant aux activités ciblées de devenir sobres en carbone ou d’aboutir à des réductions d’émissions de gaz à effet de serre, notamment à des activités répertoriées aux points 7.3 à 7.6 de l’annexe I de l’acte délégué sur le climat ou d’autres activités économiques répertoriées dans les actes délégués adoptés en vertu de l’article 10, paragraphe 3), de l’article 11, paragraphe 3), de l’article 12, paragraphe 2), de l’article 13, paragraphe 2), de l’article 14, paragraphe 2), et de l’article 15, paragraphe 2), du règlement (UE) 2020/852, à condition que ces mesures soient mises en œuvre et opérationnelles dans un délai de 18 mois.
15)
Le dénominateur comprend les coûts directs non-inscrits à l’actif qui concernent la recherche-développement, la rénovation des bâtiments, les contrats de location à court terme, l’entretien et la réparation, et toute autre dépense directe, liée à l’entretien courant d’actifs corporels par l’entreprise ou par le tiers auprès de qui ces activités sont externalisées, qui est nécessaire pour que ces actifs continuent de bien fonctionner.
16)
Le numérateur est égal à la partie des dépenses d’exploitation incluses dans le dénominateur qui remplissent l’une quelconque des conditions suivantes : a) elles sont liées à des actifs ou à des processus associés à des activités économiques alignées sur la taxinomie, y compris des besoins de formation et autres besoins d’adaptation des ressources humaines, ou des coûts directs, non inscrits à l’actif, correspondant à des activités de recherche-développement ; b) elles font partie du plan CapEx visant l’expansion d’activités économiques alignées sur la taxinomie ou visant à permettre à des activités économiques éligibles à la taxinomie de s’aligner sur celle-ci dans un délai prédéterminé, tel que défini au deuxième alinéa du présent point 1.1.3.2 ; c) elles sont liées à l’achat de la production d’activités économiques alignées sur la taxinomie et à des mesures individuelles permettant aux activités ciblées de devenir sobres en carbone ou d’aboutir à des réductions d’émissions de gaz à effet de serre, ainsi qu’à des mesures de rénovation de bâtiments répertoriées dans les actes délégués adoptés en vertu de l’article 10, paragraphe 3), de l’article 11, paragraphe 3), de l’article 12, paragraphe 2), de l’article 13, paragraphe 2), de l’article 14, paragraphe 2), ou de l’article 15, paragraphe 2), du règlement (UE) 2020/852, à condition que ces mesures soient mises en œuvre et opérationnelles dans un délai de 18 mois.
17)
ISAE 3000 (révisée) – Assurance engagements other than audits or reviews of historical financial information

6. Informations financières

6.1États financiers consolidés

6.1.1Compte de résultat consolidé et état consolidé du résultat global

Compte de résultat consolidé

(en millions d’euros)

 

Notes

Exercice clos le 31 décembre

2022

2021

Revenus des contrats de location

9a, 9d

4 803,9

4 477,6

Coûts des contrats de location – Dépréciations

9a

(3 433,1)

(3 592,3)

Coûts des contrats de location – Financement

9a

(244,1)

(132,7)

Gains/pertes latents sur instruments financiers et autres

9a

54,4

(19,8)

Marge des contrats de location

 

1 181,1

732,8

Revenus des services

9a, 9d

2 461,3

2 138,3

Coûts des services vendus

9b

(1 758,1)

(1 488,3)

Marge des services

 

703,2

650,0

Produits de la vente de véhicules

9c, 9d

3 953,6

3 863,7

Coût de revient des véhicules vendus

9c

(3 205,9)

(3 426,0)

Résultat de la vente de véhicules d’occasion

 

747,6

437,7

Résultat brut d’exploitation

 

2 631,8

1 820,6

Charges de personnel

11

(518,9)

(433,7)

Frais généraux et charges administratives

12

(298,6)

(176,3)

Dotation aux amortissements

13

(66,7)

(65,1)

Total des charges d'exploitation

 

(884,3)

(675,1)

Provisions pour dépréciation de créances

10

(46,1)

(24,8)

Produits/(charges) non récurrents

8

(50,6)

0,0

Résultat d’exploitation

 

1 650,8

1 120,6

Quote-part dans le résultat des entreprises liées et des entités contrôlées conjointement

 

1,7

(1,9)

Résultat avant impôt

 

1 652,5

1 118,7

Impôt sur les bénéfices

14

(444,6)

(238,6)

Résultat de l’exercice provenant des activités poursuivies

 

1 207,9

880,1

Résultat net

 

1 207,9

880,1

Revenu net attribuable aux :

 

 

 

Actionnaires de la Société

 

1 203,2

873,0

Participations ne donnant pas le contrôle

 

4,7

7,1

Résultat par action au titre du Résultat net attribuable aux actionnaires de la société mère :

 

2022

2021 retraité (1)

Résultat de base par action (en euros)

35

2,66

1,98

Résultat dilué par action (en euros)

35

2,66

1,97

(1)   À la fin de l’année 2022, ALD a finalisé une augmentation de capital avec maintien du droit préférentiel de souscription, ce qui nécessite un ajustement rétrospectif du bénéfice par action pour la période précédente. Veuillez vous reporter aux notes 2.6 et 35 pour plus de détails.

État consolidé du résultat global

(en millions d’euros)

Notes

Exercice clos le 31 décembre

2022

2021

Résultat net

 

1 207,9

880,1

Éléments qui ne seront pas ultérieurement reclassés en résultat

 

2,2

4,2

Variation des gains/(pertes) actuariels sur les engagements de retraite, avant impôt

 

2,7

5,5

Impôt différé sur les gains/(pertes) actuariels sur les engagements de retraite

 

(0,4)

(1,3)

Éléments qui seront ultérieurement reclassés en résultat

 

73,1

24,6

Variation des couvertures de flux de trésorerie, avant impôt (1)

20

59,5

21,6

Impôt différé sur les couvertures de flux de trésorerie

 

(14,1)

(6,3)

Gain net sur les instruments de dette en juste valeur par autres éléments du résultat global (2)

 

(15,2)

Différences de conversion (3)

 

43,0

9,3

Autres éléments du résultat global pour l’exercice, nets d’impôt

 

75,3

28,8

Total du résultat global de l’exercice

 

1 283,2

908,9

Attribuable aux :

 

 

 

Actionnaires de la Société

 

1 279,1

902,0

Participations ne donnant pas le contrôle

 

4,1

6,9

(1) Valorisation de niveau 2 des produits dérivés obtenue auprès de tiers (voir la note 20 pour plus de détails).

(2) Le gain net sur les instruments de dette en juste valeur par autres éléments du résultat global se rapporte aux obligations d’entreprise de la filiale Ireland Re DAC.

(3) Les réserves de conversion ont bénéficié de l’application de règles comptables d’hyperinflation par la filiale du Groupe en Turquie (+59.3 millions d'euros).

Total du résultat global attribuable aux actionnaires de la société mère :

 

2022 

2021 

  • 1Aux activités poursuivies

 

1 279,1

902,0

6.2Notes relatives aux états financiers consolidés

Note 1 Informations générales

ALD (« la Société ») et ses filiales (ci-après dénommées « le Groupe ») forment un groupe de services de location et de gestion de flottes de véhicules, avec environ 1 806 500 véhicules gérés (1 749 000 exclusion faite du groupe d'actif destiné à être cédé détenu en vue de la vente, voir note 8). Le Groupe, présent dans 43 pays à travers le monde, fournit des solutions de financement et de gestion, notamment :

  • location longue durée : dans le cadre de ces contrats, les clients versent à la Société des paiements échelonnés mensuels pour couvrir le financement, l’amortissement du véhicule et le coût de différentes prestations associées à l’utilisation du véhicule (telles que l’entretien, le véhicule de remplacement, la gestion des pneumatiques, les cartes d’approvisionnement en carburant et l’assurance) ;
  • gestion de flotte : les services de gestion de flotte correspondent à des contrats d’externalisation en vertu desquels un véhicule est détenu par le client, mais géré par le Groupe, le client effectuant des paiements en contrepartie de différentes prestations de gestion de flotte. Ces prestations sont généralement identiques à celles fournies dans le cadre des services de location longue durée précités, exception faite des services de financement, car le véhicule appartient au client.

La Société est une société anonyme de droit français détenue par Société Générale. Son siège social est situé à l’adresse suivante : 1-3, rue Eugène et Armand Peugeot, Le Corosa, 92500 Rueil-Malmaison, France.

La Société est une filiale de Société Générale (participation de 75,9 %).

Les comptes consolidés sont présentés en millions d’euros, l’euro étant la monnaie de présentation du Groupe ; sauf indication contraire, les valeurs ont été arrondies au million le plus proche. Dans certains cas, l’arrondi peut entraîner des écarts non significatifs entre les lignes et les colonnes de totaux.

Les états financiers consolidés audités du Groupe au 31 décembre 2022 ont été examinés par le Conseil d'administration le 23 mars 2023.

6.3Rapports des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidés

Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés

Exercice clos le 31 décembre 2022

A l’Assemblée Générale de la société ALD,

Opinion

En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos assemblées générales, nous avons effectué l’audit des comptes consolidés de la société ALD relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2022, tels qu’ils sont joints au présent rapport.

Nous certifions que les comptes consolidés sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine, à la fin de l’exercice, de l’ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.

L’opinion formulée cidessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au comité d’audit.

6.4Information sur les comptes individuels d’ALD SA

6.4.1Évolution de l’activité 2022 d’ALD SA

Le 6 janvier 2022, un protocole d’accord a été signé entre ALD et les actionnaires de LeasePlan pour l’acquisition de 100 % de LeasePlan.

Le projet de regroupement d’ALD et de LeasePlan au sein d’une nouvelle organisation représente une occasion unique de tirer parti des capacités complémentaires de nos deux sociétés et de créer un acteur mondial de premier plan dans le domaine de la mobilité durable, avec une flotte totale de 3,3 millions de véhicules.

LeasePlan est l’une des plus grandes entreprises de gestion de flotte et de mobilité au monde, avec une offre globale et étendue, et nous pensons qu’elle sera le partenaire idéal d’ALD pour façonner la transformation du secteur à l’avenir.

La nouvelle société sera idéalement positionnée pour profiter de la croissance mondiale du secteur de la mobilité en tirant parti de capacités et de synergies hautement complémentaires.

Afin de concrétiser ce rapprochement en 2023, ALD SA a augmenté son capital par l’émission de nouvelles actions de 161 645 456 cela se traduit par une augmentation 242 462 184 euros en numéraire.

La Société a émis une prime d’émission sur l’exercice de 960 890 356,92 euros.

Dans le cadre de son programme d’émission obligataire de 15 milliards d’euros, ALD SA a procédé à émission pour un total de 1 950 millions d’euros sur l’exercice 2022 et un remboursement de 1 100 000 milliers d’euros, renouvelant ainsi une obligation arrivée à maturité et portant le stock d’obligations à 3 550 000 milliers d’euros à fin 2022 contre 2 705 000 milliers d’euros à fin 2021, soit une augmentation de 24 %.

6.5Comptes annuels

6.5.1Bilan actif

Bilan-actif (en milliers d’euros)

Exercice 2022

Exercice 2021

Brut

Amort.

Net

Net

Capital souscrit non appelé (I)

 

 

 

 

Frais d’établissement

 

 

 

 

Frais de développement

 

 

 

 

Concessions,brevets et droits similaires

58 651

35 393

23 258

21 597

Fonds commercial

 

 

 

 

Autres immobilisations incorporelles

 

 

 

 

Avances sur immobilisations incorporelles

 

 

 

 

Total immobilisations incorporelles

58 651

35 393

23 258

21 597

Terrains

 

 

 

 

Constructions

 

 

 

 

Installations techniques, matériel

 

 

 

 

Autres immobilisations corporelles

4 593

2 544

2 049

1 369

Immobilisations en cours

31 888

 

31 888

18 808

Avances et acomptes

 

 

 

 

Total immobilisations corporelles

36 481

2 544

33 937

20 177

Participations selon la méthode de meq

 

 

 

 

Autres participations

1 821 594

41

1 821 553

1 732 326

Créances rattachées à des participations

 

 

 

 

Autres titres immobilisés

 

 

 

 

Prêts

5 290 513

 

5 290 513

3 352 219

Autres immobilisations financières

1 802

 

1 802

2 132

TOTAL immobilisations financières

7 113 909

41

7 113 868

5 086 677

Total Actif Immobilisé (II)

7 209 040

37 978

7 171 062

5 128 451

Matières premières, approvisionnements

 

 

 

 

En cours de production de biens

 

 

 

 

En cours de production de services

 

 

 

 

Produits intermédiaires et finis

 

 

 

 

Marchandises

 

 

 

 

Total stock

 

 

 

 

Avances et acomptes versés sur commandes

 

 

 

 

Clients et comptes rattachés

37 241

 

37 241

32 335

Autres créances

30 854

 

30 854

11 314

Capital souscrit et appelé, non versé

 

 

 

 

Total créances

68 095

 

68 095

43 649

Valeurs mobilières de placement

12 409

 

12 409

10 715

dont actions propres :

 

 

 

 

Disponibilités

4 075

 

4 075

2 045

Total disponibilités

16 484

 

16 484

12 760

Charges constatées d’avance

16 674

 

16 674

12 196

Total actif circulant (III)

101 252

 

101 252

68 605

Frais d’émission d’emprunt à étaler (IV)

 

 

 

 

Prime de remboursement des obligations (V)

 

 

 

 

Écarts de conversion actif (VI)

 

 

 

 

Total général (I à VI)

7 310 292

37 978

7 272 315

5 197 082

6.6Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes annuels

Exercice clos le 31 décembre 2022

A l’Assemblée Générale de la société ALD,

Opinion

En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos assemblées générales, nous avons effectué l’audit des comptes annuels de la société ALD relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2022, tels qu’ils sont joints au présent rapport.

Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.

L’opinion formulée cidessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au comité d’audit.

6.7Information financière consolidée pro forma non auditée

L'information financière consolidée pro forma non auditée pour l'exercice clos au 31 décembre 2022 présentée ci-dessous (l'« information financière consolidée pro forma non auditée ») a été préparée conformément à l'annexe 20 du règlement délégué 2019/980 complétant le règlement européen 2017/1129 et en application des orientations de l'ESMA (ESMA32-382-1138 du 4 mars 2021) et des dispositions de la Position-Recommandation 2021-02 de l'AMF sur l'information financière pro forma.

L'information financière consolidée pro forma non auditée fait partie intégrante du présent Document d'Enregistrement Universel et doit être lue conjointement avec les informations qui y sont présentées.

Les termes utilisés dans l'information financière consolidée pro forma non auditée ont la signification qui leur est donnée dans le présent Document d'Enregistrement Universel, sauf définition contraire. 

6.7.1Introduction

L'information financière consolidée pro forma non auditée combinant le Groupe ALD et LP Group B.V., incluant ses filiales (« LeasePlan »), ci-après le « Groupe Combiné », se composent d’un bilan, d’un compte de résultat et d’une base de préparation.

L'information financière consolidée pro forma non auditée suivante a été préparée pour illustrer les effets de l’acquisition envisagée de 100 % du capital social de LeasePlan par ALD (l'« Acquisition »), dont la finalisation est attendue le 28 avril 2023 sous réserve notamment de l'obtention des approbations règlementaires restantes et de la réalisation d'autres conditions suspensives usuelles, comme si elle avait eu lieu :

  • au 1er janvier 2022 pour le compte de résultat consolidé pro forma non audité relatif à l’exercice clos le 31 décembre 2022 ; et
  • au 31 décembre 2022 pour le bilan consolidé pro forma non audité relatif à l’exercice clos le 31 décembre 2022.

L'information financière consolidée pro forma non auditée a été établie sur la base des hypothèses présentées dans les notes 1 et 2 ci-dessous.

L'information financière consolidée pro forma non auditée est présentée uniquement à titre illustratif. L'information financière consolidée pro forma non auditée ne constitue pas une indication des résultats que le Groupe Combiné aurait obtenus si l’Acquisition avait effectivement été réalisée aux dates mentionnées ci-dessus, ni une indication des résultats futurs. Les résultats réels peuvent différer significativement de ceux reflétés dans l'information financière consolidée pro forma non auditée pour plusieurs raisons, qui incluent notamment, mais de façon non exhaustive, les différences entre les conditions réelles et les hypothèses utilisées pour préparer l'information financière consolidée pro forma non auditée.

L'information financière consolidée pro forma non auditée présentée ci-dessous ne reflète pas les impacts des synergies qui pourraient résulter de l’Acquisition, ni les coûts liés à l’intégration et aux restructurations qui pourraient intervenir postérieurement à l’Acquisition. Conformément aux recommandations de l’AMF, même si les synergies et les économies d’échelle constituent généralement l’un des arguments clés pour justifier certaines transactions, les émetteurs ne doivent pas les intégrer dans les informations pro forma. Ces effets résultent directement de changements futurs et, à ce titre, sont considérés comme des données prospectives.

L'information financière consolidée pro forma non auditée ne reflète pas nécessairement les résultats d’exploitation ou le bilan futurs du Groupe combiné, et rien ne garantit que les tendances présentées par l'information financière consolidée pro forma non auditée soient représentatives des résultats ou des performances futurs du Groupe Combiné. Ainsi, les résultats futurs et le bilan du Groupe Combiné pourraient différer sensiblement de ceux présentés dans l'information financière consolidée pro forma non auditée.

L'information financière consolidée pro forma non auditée est établie à partir des informations disponibles et de certaines hypothèses que le Groupe estime raisonnables dans le cadre des événements directement liés à l’Acquisition tels que décrits dans le présent Document d'Enregistrement Universel. Tous les ajustements pro forma sont directement attribuables au présent regroupement d’entreprises et seuls les ajustements factuellement vérifiables ont été pris en compte. Ni les hypothèses sous-tendant les ajustements pro forma, ni les informations financières qui en résultent, n’ont fait l’objet d’un audit ou d’une revue selon des normes d’audit.

Les informations financières relatives à LeasePlan incluses dans la présente information financière consolidée pro forma non auditée ont été extraites ou dérivées d’informations publiques sur LeasePlan ou, lorsque possible, spécifiquement communiquées par LeasePlan à ALD. De plus amples informations sont fournies en note 1.

L'information financière consolidée pro forma non auditée doit être lue conjointement avec les informations figurant dans le présent Document d'Enregistrement Universel et dans les documents incorporés par référence dans le présent Document d'Enregistrement Universel.

6.8Rapport des commissaires aux comptes sur les informations financières pro forma relatives à l’exercice clos le 31 décembre 2022

Le présent rapport est une traduction libre en français du rapport des commissaires aux comptes émis en anglais et est fourni uniquement pour le bénéfice des lecteurs francophones.

Ce rapport doit être lu conjointement avec, et est interprété conformément à, la loi française et les normes professionnelles applicables en France.

Au Directeur général,

En notre qualité de commissaires aux comptes et en application du règlement (UE) n° 2017/1129 complété par le règlement délégué (UE) n° 2019/980, nous avons établi le présent rapport sur les informations financières pro forma de la société ALD (la « Société ») relatives à l’exercice clos le 31 décembre 2022 incluses dans la partie 6.7 du document d’enregistrement universel 2022 (les « Informations financières consolidées pro forma non auditées »).

Ces Informations financières consolidées pro forma non auditées ont été préparées aux seules fins d’illustrer l’effet que l’acquisition de LeasePlan aurait pu avoir sur le bilan consolidé au 31 décembre 2022 et le compte de résultat consolidé de l’exercice clos le 31 décembre 2022 de la Société si l’opération avait pris effet au 1er janvier 2022 pour le compte de résultat consolidé et au 31 décembre 2022 pour le bilan consolidé. De par leur nature même, elles décrivent une situation hypothétique et ne sont pas nécessairement représentatives de la situation financière ou des performances qui auraient pu être constatées si l’acquisition était intervenue à une date antérieure à celle de sa survenance réelle ou envisagée.

Ces Informations financières consolidées pro forma non auditées ont été établies sous votre responsabilité en application des dispositions du règlement (UE) n° 2017/1129 et des orientations ESMA relatives aux informations financières pro forma.

Il nous appartient, sur la base de nos travaux, d’exprimer une conclusion, dans les termes requis par l’annexe 20, section 3, du règlement délégué (UE) n° 2019/980, sur le caractère correct de l’établissement des Informations financières consolidées pro forma non auditées sur la base indiquée.

Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimé nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes relative à cette mission. Ces diligences, qui ne comportent ni audit ni examen limité des informations financières sous-jacentes à l’établissement des Informations financières consolidées pro forma non auditées, ont consisté principalement à vérifier que les bases à partir desquelles ces Informations financières consolidées pro forma non auditées ont été établies concordent avec les documents source tels que décrits dans les notes explicatives aux Informations financières consolidées pro forma non auditées, à examiner les éléments probants justifiant les retraitements pro forma et à nous entretenir avec la direction de la Société pour collecter les informations et les explications que nous avons estimé nécessaires.

A notre avis :

  • les Informations financières consolidées pro forma non auditées ont été établies correctement sur la base indiquée ;
  • cette base est conforme aux méthodes comptables appliquées par la Société.

Ce rapport est émis aux seules fins du dépôt du document d’enregistrement universel 2022 auprès de l’AMF et ne peut pas être utilisé dans un autre contexte.

Ce rapport est régi et doit être interprété conformément à la loi française et aux normes professionnelles applicables en France. Les juridictions françaises ont compétence exclusive pour connaître de tout litige, réclamation ou différend pouvant résulter de notre lettre de mission ou du présent rapport, ou de toute question s’y rapportant.

Paris-La Défense, le 12 avril 2023

Les Commissaires aux Comptes

Original en anglais signé par

DELOITTE & ASSOCIES

Pascal Colin

ERNST & YOUNG et Autres

Vincent Roty

1)
Le produit de l'augmentation de capital a été placé sur un dépôt à court terme auprès de SG Paris jusqu'à la clôture de l'Acquisition. Il est comptabilisé dans les créances clients et créances sur les institutions financières au bilan.

7. Capital social et informations légales

7.1Capital social

7.1.1Montant du capital social

À la date de dépôt du présent Document d’Enregistrement Universel, le capital social de la Société s’élève à 848 617 644 euros, divisé en 565 745 096 actions intégralement souscrites et de valeur nominale de 1,50 euro.

Le tableau ci-après présente les résolutions financières d’augmentation de capital approuvées lors des Assemblées générales mixte du 19 mai 2021 et 18 mai 2022.

Assemblée générale des actionnaires

(n° de la résolution)

Objectif de la résolution

 

Montant
maximum
(en euros)

Durée
d’autorisation

Utilisation
des autorisations existantes au cours
de l’exercice
clos le 31/12/22

Autorisations et délégations

18 mai 2022 (Résolution
quinze)

Délégation de compétence consentie au Conseil d’administration pour augmenter le capital social par émission d’actions ou
de titres de capital donnant accès à d’autres titres de capital 
de la Société ou donnant droit à l’attribution de titres de
créances et émettre des valeurs mobilières donnant accès
à des titres de capital à émettre de la Société, avec maintien
du droit préférentiel de souscription des actionnaires.

 

900 000 000

 

 

26 mois

Utilisation par le Conseil d'administration le 27 novembre 2022 - Augmentation de capital  effective le 20 décembre 2022.

19 mai 2021 (Résolution
vingt-deux)

Délégation de compétence consentie au Conseil d’administration pour augmenter le capital social par émission d’actions ou
de titres de capital donnant accès à d’autres titres de capital
de la Société ou donnant droit à l’attribution de titres de
créances et émettre des valeurs mobilières donnant accès
à des titres de capital  à émettre, avec suppression du droit préférentiel de souscription  des actionnaires et par voie d’offre
au public autres que celles  visées à l’article L. 411-2 1°
du Code monétaire et financier.

 

60 000 000

26 mois

Néant

19 mai 2021 (Résolution
vingt-trois)

Délégation de compétence consentie au Conseil d’administration pour augmenter le capital social par émission d’actions ou
de titres de capital donnant accès à d’autres titres de capital
de la Société ou donnant droit à l’attribution de titres de
créances et émettre des valeurs mobilières donnant accès
à des titres de capital à émettre, avec suppression du droit préférentiel de souscription des actionnaires et par voie
d’offre au public visée à l’article L. 411-2 1° du Code de commerce.

 

60 000 000

26 mois

Néant

19 mai 2021 (Résolution
vingt-quatre)

Délégation de compétence consentie au Conseil
d’administration pour augmenter le nombre de titres
à émettre en cas d’augmentation de capital avec ou sans
droit préférentiel de souscription des actionnaires.

 

15 % de
l’émission initiale

26 mois

Néant

19 mai 2021 (Résolution
vingt-cinq)

Délégation de compétence consentie au Conseil d’administration
pour augmenter le capital social par incorporation de réserves, bénéfices, primes ou autres sommes dont la capitalisation 
serait admise.

 

300 000 000

26 mois

Néant

19 mai 2021 (Résolution
vingt-six)

Délégation de pouvoirs consentie au Conseil
d’administration pour augmenter le capital social par
émission d’actions ou de titres de capital donnant accès
à d’autres titres de capital ou donnant droit à l’attribution
de titres de créances et émettre des valeurs mobilières
donnant accès à des titres de capital à émettre en vue
de rémunérer des apports en nature.

 

10 % du capital social

26 mois

Néant

Autorisations et délégations spécifiques en faveur des salariés et/ou des Dirigeants mandataires sociaux

19 mai 2021 (Résolution
vingt-sept)

Délégation de compétence au Conseil d’administration en vue 
de procéder à des augmentations de capital réservées aux 
détenteurs de plans d’épargne sans droits préférentiels de souscription pour les actionnaires.

 

0,3 % du capital social

26 mois

Néant

19 mai 2021 (Résolution
vingt)

Autorisation au Conseil d’administration de procéder à
l’attribution gratuite d’actions de performance (actions
existantes ou à émettre) à une partie ou à la totalité des
salariés et mandataires sociaux du Groupe.

 

0,4 % du capital social

38 mois

Néant

Autorisations relatives au rachat d’actions

18 mai 2022 (Résolution
treize)

Autorisation consentie au Conseil d’administration
en vue d’opérer sur les actions de la Société dans la limite
de 5 % du capital.

 

5 % du capital
social à la date de réalisation des achats

18 mois

Cf. Section 2.7.2

7.2Autres informations

7.2.1Capitaux propres

Les informations relatives aux capitaux propres du Groupe figurent au Chapitre 2 du présent Document d’Enregistrement Universel.

7.3Informations relatives à la Société et au Groupe

7.3.1Dénomination sociale

La dénomination sociale de la Société est ALD.

7.4Statuts

Les Statuts ont été établis conformément aux lois et réglementations applicables à une société anonyme à Conseil d’administration de droit français. Les principales dispositions décrites ci-après sont extraites des Statuts tels qu’adoptés par l’Assemblée générale mixte du 20 avril 2017. L’Assemblée générale mixte du 22 mai 2018 (adoption de la résolution douze) a ratifié le transfert de siège social de la Société de La Défense à Rueil-Malmaison qui avait été décidé lors du Conseil d’administration du 2 novembre 2017, modifiant ainsi les Statuts.

7.4.1Objet social

Conformément à l’article 2 de ses Statuts, la Société a pour objet, en France et dans tous autres pays, directement ou indirectement :

  • l’acquisition, la gestion et l’exploitation, notamment sous forme de bail, avec ou sans option d’achat, et accessoirement, la vente de tout bien d’équipement, matériel fixe, mobile ou roulant, machines et outillages, ainsi que tous véhicules terrestres, maritimes ou aériens ;
  • l’étude, la création, la mise en valeur, l’exploitation, la direction, la gérance de toutes affaires ou entreprises commerciales, industrielles, immobilières ou financières ;
  • l’acquisition, la prise à bail, la location, avec ou sans promesse de vente, la construction et l’exploitation de toutes usines, tous ateliers, bureaux et locaux ;
  • la participation directe ou indirecte à toutes opérations ou entreprises par voie de création de sociétés, d’établissements ou de groupements ayant un caractère immobilier, commercial, industriel ou financier, de participation à leur constitution ou à l’augmentation de capital de sociétés existantes ;
  • la gestion d’un portefeuille de participations et de valeurs mobilières et les opérations y afférentes ;
  • 1la propriété et la gestion de tous immeubles ;
  • généralement, toutes opérations quelconques industrielles, commerciales, financières, mobilières ou immobilières pouvant se rattacher directement ou indirectement à cet objet ou à tous objets similaires ou connexes, ou pouvant être utiles à cet objet ou de nature à en faciliter la réalisation.

7.5Autres points juridiques

7.5.1Droits et obligations attachés aux actions (article 8 des Statuts)

Chaque action donne droit, dans la propriété de l’actif social, dans le partage des bénéfices et dans le boni de liquidation, à une quotité proportionnelle au nombre des actions existantes, compte tenu, s’il y a lieu, du capital amorti et non amorti, libéré ou non libéré, du montant nominal des actions et des droits des actions de catégories différentes. En outre, elle donne droit au vote et à la représentation dans les Assemblées générales, dans les conditions légales et statutaires.

Chaque action donne droit à une voix dans les Assemblées générales, le droit de vote double prévu par l’article L. 225-123 du Code de commerce étant expressément exclu.

Chaque fois qu’il est nécessaire de posséder plusieurs actions pour exercer un droit quelconque, les actions en nombre inférieur à celui requis ne donnent aucun droit à leurs propriétaires contre la Société, les actionnaires ayant à faire, dans ce cas, leur affaire personnelle du groupement du nombre d’actions nécessaires.

8. Personnes responsables

8.1Responsable

8.1.1Responsable du Document d’Enregistrement Universel

M. Tim ALBERTSEN, Directeur général d’ALD

Immeuble « Corosa » 1-3, Rue Eugène-et-Armand-Peugeot - 92500 Rueil-Malmaison

8.2Contrôleurs légaux des comptes

Commissaires aux comptes titulaires

ERNST & YOUNG et Autres

1-2, place des Saisons

Paris La Défense 1

92400 Courbevoie France

Représenté par M. Vincent ROTY.

ERNST & YOUNG et Autres est membre de la Compagnie régionale des Commissaires aux comptes de Versailles et du Centre.

ERNST & YOUNG et Autres a été mandaté par décision de l’Assemblée générale du 7 novembre 2001, mandat reconduit lors de l’Assemblée générale du 29 juin 2016 puis à nouveau le 18 mai 2022 et venant à expiration à l’issue de l’Assemblée générale qui statuera sur les comptes de l’exercice social clos le 31 décembre 2027.

8.3Documents accessibles au public

Des exemplaires du présent Document d’enregistrement universel sont disponibles sans frais auprès de la Société ainsi que sur le site Internet de la Société (www.aldautomotive.com) et sur celui de l’Autorité des Marchés Financiers (AMF) (www.amf-france.org).

Pendant la durée de validité du présent Document d’enregistrement universel, les documents suivants (ou une copie de ces documents) peuvent être consultés :

  • les Statuts ;
  • tous rapports, courriers et autres documents, informations financières historiques, évaluations et déclarations établis par un expert à la demande de la Société, dont une partie est incluse ou visée dans le présent Document de référence ; et
  • les informations financières historiques incluses dans le présent Document de référence.

L’ensemble de ces documents juridiques et financiers relatifs à la Société et mis à la disposition des actionnaires conformément à la réglementation en vigueur peuvent être consultés au siège social de la Société.

L’information réglementée (au sens des dispositions des articles 221-1 et suivants du Règlement général de l’AMF) sera également disponible sur le site Internet de la Société.

9. Tables de concordance

9.1Table de concordance du Document d’Enregistrement Universel

La présente table de concordance reprend les rubriques prévues par l’annexe 1 (sur renvoi de l’annexe 2) du Règlement délégué (UE) 2019/980 de la Commission du 14 mars 2019 complétant le Règlement (UE) 2017/1129 du Parlement européen et du conseil abrogeant le règlement (CE) n° 809/2004 de la Commission, et renvoie aux pages du présent Document d’Enregistrement Universel où sont mentionnées les informations relatives à chacune de ces rubriques.

 

Document d'enregistrement universel

Numéros de page

1

Personnes responsables

 

1.1

Nom et fonction des personnes responsables

 8.1

1.2

Déclaration des personnes responsables

 8.1

1.3

Déclaration ou rapport attribué à une personne intervenant en qualité d’expert

NA

1.4

Informations provenant de tierces parties

NA

1.5

Déclaration de l’émetteur

1

2

Contrôleurs légaux des comptes

 

2.1

Nom et adresse des contrôleurs légaux des comptes

 8.2

2.2

Démission, révocation ou non-renouvellement des Commissaires aux comptes

NA

3

Facteurs de risques

 Facteurs de risques

4

Informations concernant l’émetteur

 

4.1

Raison sociale et nom commercial de l’émetteur

 7.1

4.2

Lieu et numéro d’enregistrement et LEI de l’émetteur

 7.1

4.3

Date de constitution et durée de vie de l’émetteur

 7.1

4.4

Siège social et forme juridique de l’émetteur, législation applicable,
pays dans lequel il est constitué, adresse et numéro de téléphone du siège social et site Web

 7.3.4

5

Aperçu des activités

 

5.1

Principales activités

 1.2.2.1 ,   

5.2

Principaux marchés

 1.2.3 ,  

5.3

Événements importants dans le développement des activités

 1.1 ,  

5.4

Stratégie et objectifs

23 - 29 , 42 - 43

5.5

Degré de dépendance de l’émetteur à l’égard de brevets ou de licences, de contrats industriels, 
commerciaux ou financiers ou de nouveaux procédés de fabrication

 2.4

5.6

Éléments sur lesquels est fondée toute déclaration de l’émetteur concernant sa position concurrentielle

44

5.7

Investissements

 2.1.4 ,  

6

Structure organisationnelle

 

6.1

Description sommaire du Groupe

 Organigramme simplifié au 31 décembre 2022 - 34

6.2

Liste des filiales importantes

 Filiales

7

Examen de la situation financière et du résultat

 

7.1

Situation financière

 2.1 ,  

7.2

Résultats d’exploitation

 2.1

8

Trésorerie et capitaux

 

8.1

Informations sur les capitaux de l’émetteur

49 - 54

8.2

Source et montant des flux de trésorerie de l’émetteur

 2.5

8.3

Informations sur les besoins de financement et la structure de financement de l’émetteur

 2.5

8.4

Informations concernant toute restriction à l’utilisation des capitaux ayant influé 
ou pouvant influer sensiblement sur les activités de l’émetteur

 2.7.5

8.5

Informations concernant les sources de financement attendues qui seront nécessaires 
pour honorer les engagements visés aux points 5.7.2.

 2.5

9

Environnement réglementaire

112

10

informations sur les tendances

 

10.1

Principales tendances récentes ayant affecté la production, les ventes et les stocks, 
les coûts et les prix de vente depuis la fin du dernier exercice Tout changement significatif 
dans la performance financière du Groupe ou fournir une déclaration négative appropriée

 2.1

10.2

Tendance, incertitude, contrainte, engagement ou événement raisonnablement susceptible 
d’influer sensiblement sur les perspectives de l’émetteur, au moins pour l’exercice en cours

 2.2

11

Prévisions ou estimations du bénéfice

NA

12

Organes d’administration, de direction et de surveillance et Direction générale

 

12.1

Conseil d’administration et Direction générale

58 , 60 - 82

12.2

Conflits d’intérêts au niveau des organes d’administration, de direction et de surveillance et de la Direction générale

 3.2

13

Rémunération et avantages

 

13.1

Montant de la rémunération versée et d’avantages en nature

 3.7

13.2

Montant total des sommes provisionnées ou constatées par ailleurs 
par l’émetteur aux fins du versement de pensions, de retraites ou d’autres avantages

 3.7.2 ,  

14

Fonctionnement des organes d’administration et de direction

 

14.1

Date d’expiration du mandat actuel

 3.3

14.2

Contrats de service liant les membres des organes d’administration

 3.3

14.3

Informations sur le Comité de l’audit et le Comité de rémunération de l’émetteur

 3.4

14.4

Déclaration indiquant si l’émetteur se conforme, ou non, au régime de gouvernement d’entreprise

 3.3

14.5

Incidences significatives potentielles sur le gouvernement d’entreprise, 
y compris les modifications futures de la composition du conseil et des comités

 3.3 ,  

15

Salariés

 

15.1

Nombre de salariés

 5.3.5

15.2

Participations et stock-options des administrateurs

100 - 104

16

Principaux actionnaires

 

16.1

Actionnaires détenant plus de 5 % du capital social ou des droits de vote

 2.7.5

16.2

Droits de vote différents des actionnaires susvisés

52 - 54

16.3

Contrôle de l’émetteur

 2.7.5

16.4

Accord, connu de l’émetteur, dont la mise en œuvre pourrait, 
à une date ultérieure, entraîner un changement de son contrôle

52 - 54

17

Transactions avec les parties liées

106 - 107

18

Informations financières concernant le patrimoine, la situation financière et les résultats de l’émetteur

 

18.1

Informations financières historiques

190 - 254 , 263 - 274

18.2

Informations financières intermédiaires et autres

NA

18.3

Audit des informations financières

 6.3 ,  

18.4

Informations financières proforma

 6.7

18.5

Politique en matière de dividendes

 2.7.4 ,   

18.6

Procédures judiciaires et d’arbitrage

NA

18.7

Changement significatif de la situation financière ou commerciale

NA

19

Informations complémentaires

 

19.1

Capital social

49 ,  294 - 295

19.2

Acte constitutif et Statuts

 7.4 ,  

20

Contrats importants

119

21

Documents disponibles

 8.3

En application du règlement délégué (UE) 2019/980 du 14 mars 2019 complétant le règlement (UE) numéro 2017/1129 du Parlement européen et du Conseil, les informations suivantes sont incluses par référence dans le Document d’Enregistrement Universel :

  • 1les comptes sociaux et consolidés de l’exercice clos le 31 décembre 2020, les rapports des Commissaires aux comptes y afférents et le Rapport de gestion du Groupe figurant respectivement aux pages 213-226, 148-207, 227-230, 208-212 et 27-45, du Document d’Enregistrement Universel déposé auprès de l’AMF le 26 avril 2021 sous le numéro D.21-0358;
  • 1les comptes sociaux et consolidés de l’exercice clos le 31 décembre 2021, les rapports des Commissaires aux comptes y afférents et le Rapport de gestion du Groupe figurant respectivement aux pages 225-238, 158-219, 239-242, 220-224 and 27-49 du Document d’Enregistrement Universel déposé auprès de l’AMF le 22 avril 2022 sous le numéro D.22-0340.

Les chapitres du Document d’Enregistrement Universel D. 21-0358 et du Document d'Enregistrement Universel D.22-0340 non visés ci-dessus sont soit sans objet pour l’investisseur, soit couverts à un autre endroit du présent Document d'enregistrement universel.

Les deux documents de référence visés ci-dessus sont disponibles sur les sites Internet de la Société www.aldautomotive.com et de l’Autorité des Marchés Financiers www.amf-france.org.

9.2Table de concordance du rapport financier annuel

En application de l’article 222-3 du règlement général de l’Autorité des Marchés Financiers, le rapport financier annuel mentionné au I de l’article L. 451-1-2 du Code monétaire et financier comporte les éléments décrits aux pages suivantes du Document d’Enregistrement Universel :

 

Rapport financier annuel

Chapitres

Numéros de page

1.

Comptes consolidés annuels

Chapitres 6 (6.1-6.2)

190 - 254

2.

Rapport des auditeurs sur les comptes consolidés annuels

Chapitre 6 (6.3)

 6.3

3.

Comptes sociaux annuels

Chapitres 6 (6.4-6.5)

260 - 274

4.

Rapport des auditeurs sur les comptes sociaux annuels

Chapitre 6 (6.6)

 6.6

5.

Rapport de gestion

Chapter 2

 Rapport de gestion

6.

Rapport sur le gouvernement d’entreprise

Chapitre 3

 Gouvernance d'entreprise

7.

Déclaration de performance extra-financière

Chapitre 5

 Déclaration de performance extra-financière

8.

Rapport des auditeurs sur la déclaration de performance extra-financière

Chapitre 5.9

 5.9

9.

Attestation du responsable du rapport financier annuel

Chapitre 8.1

 8.1

9.3Table de concordance du rapport de gestion

 

Rapport de gestion

Chapitres

Numéros de page

1

Informations sur le groupe ALD et sur les comptes consolidés

 

 

1.1.

Chiffres clés

Chapitre 2 (2.1.1)

35 - 36

1.2.

Activité

Chapitre 2 (2.1.2)

 2.1.2

1.3.

Résultats

Chapitre 2 (2.1.3)

 2.1.3

1.4.

Informations sectorielles

Chapitres 1 (1.2)

Chapitre 6 (6.2 note 6)

 1.2 ,  

1.5.

Prises de participation

Chapitre 2 (2.1.4)

 2.1.4

2

Tendances et Perspectives

Chapitre 2 (2.2)

 2.2

3

Événements postérieurs à la clôture

Chapitre 2 (2.3)

 2.3

4

Recherche et développement

Chapitre 2 (2.4)

 2.4

5

Flux de trésorerie et endettement

Chapitre 2 (2.5)

 2.5

6

Risques et contrôle

Chapitre 4

 Facteurs de risques

7

Capital social et actionnariat

 

 

7.1.

Évolution du capital social

Chapitre 2 (2.7.1)

 2.7.1

7.2.

Actions auto détenues

Chapitre 2 (2.7.2)

 2.7.2

7.3.

Opérations réalisées par les dirigeants et mandataires sociaux
sur les titres de la Société

Chapitre 2 (2.7.3)

 2.7.3

7.4.

Attributions d’actions gratuites et stock-options

Chapitre 5 (5.3.2.2)

Chapitre 6 (6.2, note 28)

 5.3.2.2 ,  

7.5.

Dividendes distribués au titre des 3 années précédentes

Chapitre 2 (2.7.4)

 2.7.4

7.6.

Participation au capital de la Société

 

 

7.6.1.

Participations des actionnaires représentant
plus de 5 % du capital ou des droits de vote

Chapitre 2 (2.7.5.1)

 2.7.5.1

7.6.2.

Participations des salariés au capital de la société

Chapitre 5 (5.3.2.2)

 5.3.2.2

7.6.3.

Franchissements de seuils légaux et réglementaires

Chapitre 2 (2.7.5.2)

 2.7.5.2

7.7.

Restrictions statutaires à l’exercice des droits de vote

Chapitre 2 (2.7.7)

 2.7.7

8

Résultat de la société ALD (non consolidé)

Chapitre 6 (6.4-6.5)

 6.4 ,  

Annexe

Rapport sur le gouvernement d’entreprise

Chapitre 3

 Gouvernance d'entreprise

Annexe

Déclaration de performance extra-financière

Chapitre 5

 Déclaration de performance extra-financière